Samedi midi, j'étais avec le Maire, Michel Gourinchas, et les responsables des forains pour un pot de l'amitié. Ces derniers sont satisfaits de la première soirée (vendredi), plusieurs centaines de personnes se sont précipitées à la Croix-Montamette pour la traditionnelle fête foraine. Quatre-vingts manèges tout ce week-end.
Par Delphine Mayrargue, secrétaire nationale adjointe du PS au travail et à l’emploi
Le salaire est un élément de reconnaissance du travail. La déformation du partage de la valeur ajoutée entre capital et travail au détriment de ce dernier et l’augmentation des inégalités entre bas et hauts salaires ne permettent plus au salaire de jouer globalement ce rôle. Les implications de ce phénomène sont également économiques, réduisant le pouvoir d’achat des ménages et donc leurs possibilités de consommer. Compte tenu des prix des biens de première nécessité (logement, énergie…), le niveau actuel du salaire minimum, correspondant le plus souvent à des travaux pénibles, ne permet pas de vivre décemment. Il doit être augmenté. Une négociation salariale nationale doit en parallèle être menée, de façon à permettre une revalorisation générale des salaires qui ne soit pas tributaire des rapports de force locaux. L’objectif est également d’endiguer les effets délétères de l’individualisation des rémunérations.
Au cours de la prochaine législature, la gauche se fixera l’objectif de redresser la part des salaires face à celle des profits. La présidente ou le président de la République organisera une conférence salariale annuelle tripartite (Etats, organisations syndicales et patronales) permettant d’établir un cadre général d’évolution des salaires. Le pouvoir d’achat du Smic sera revalorisé. Afin de lutter contre les rémunérations abusives et leur individualisation à outrance, la part variable des rémunérations sera plafonnée. Dans les entreprises à participation publique, les rémunérations devront être comprises dans un écart ne dépassant pas 1 à 20. Dans les autres entreprises, l’assemblée générale des actionnaires, sur proposition du conseil d’administration, après avis du comité d’entreprise fixera cet écart. Pour enfin assurer l’égalité entre les femmes et les hommes, les entreprises auront un an pour engager et faire aboutir une négociation sur l’égalité salariale. Le bénéfice des exonérations de cotisations sociales sera conditionné à la conclusion d’un accord sur l’égalité salarial. Ainsi, les exonérations de cotisation sociales ne seront-elles plus accordées sans contrepartie. La présence des représentants des salariés dans les conseils d’administration, de surveillance et dans les comités de rémunérations contribuera à renforcer la place des salariés dans l’entreprise. La détermination politique et le renouvellement des espaces de négociation sociale permettront ainsi de reprendre la marche du progrès social et d’une juste augmentation des salaires.
Par Pascal CHERKI, Maire du XIVème arrondissement de Paris et membre du BN du PS
Quand j’entends Alain Minc, docteur honoris causa de toutes les divagations libérales et promoteur zélé de l’autorégulation des marchés financiers, critiquer le projet de Martine Aubry pour son « archaïsme », je n’ai qu’un conseil à donner à Martine c’est de tenir bon.
Tiens bon Martine tu es dans le vrai et notre adversaire de toujours, la droite libérale défenderesse des inégalités sociales et des privilèges de caste, ne s’y est pas trompée.
Tiens bon Martine et ne te laisse pas détourner de ta route par tous les experts patentés en modernité qui n’ont qu’une crainte c’est que, pour une fois depuis longtemps, les socialistes se comportent en socialistes.
C’est vrai que nous les avons tellement habitués jusqu’à présent à accepter le cours des événements, à nous soumettre à l’ordre établi au nom des contraintes, ces fameuses contraintes qui n’existent que pour nous et ceux que nous aspirons à défendre.
Tiens bon Martine et ne te laisse pas impressionner par celles et ceux qui t’enjoignent à être une candidate « normale » pour une présidence « normale », c’est-à-dire conforme aux attentes de nos élites qui, tant que le peuple paye pour eux, sont très satisfaites de la situation actuelle.
Tiens bon Martine et ne tombe pas dans ce piège grossier qui consiste à te faire renoncer peu à peu à ce qui fait l’originalité de ta candidature dans une gauche politique européenne marquée par la résignation et la soumission aux canons de l’orthodoxie libérale.
Tiens bon Martine et continue à préférer le rassemblement de la gauche à celui des chiraquiens, continue à préférer la construction d’une perspective de gouvernement avec Europe Ecologie et le Front de Gauche aux brevets de respectabilité et aux adoubements de Jacques Chirac et Dominique de Villepin.
Tiens bon Martine et continue d’assumer courageusement le fait qu’un chef n’abandonne pas ses troupes à l’orée de la bataille décisive et que, contrairement à d’autres en leur temps, tu n’as pas fui tes responsabilités de Première Secrétaire en esquivant la bataille présidentielle.
Tiens bon Martine et dis toi bien qu’en fin de compte ce seront ces millions de femmes et d’hommes qui aspirent tant au changement, qui aspirent tant à pouvoir à nouveau croire en l’utilité de l ’action politique, que ce sont ces millions d’hommes et de femmes qui feront qu’il sera peut-être enfin à nouveau possible que la gauche gouverne notre pays.
Ce seront ces millions d’hommes et de femmes et non ces quelques conseillers du prince qui, si tu gagnes, ne manqueront pas une fois encore de retourner leur veste et d’accourir pour se prosterner à tes pieds tant il est vrai qu’un courtisan ne peut vivre que courbé.
Tiens bon Martine.
Par Pouria Amirshahi, secrétaire national du PS en charge des droits de l’Homme et de la francophonie
C’est la première bonne nouvelle de cette élection présidentielle, pour la gauche : plus qu’en 2002 et qu’en 2007, la volonté d’unité l’emporte et s’imposera à tous par les primaires elles-mêmes. Quel que soit le nombre de votants, il sera toujours plus nombreux que les seuls militants socialistes. La force du nombre vaudra mandat et stoppera net toute tentative d’échappée solitaire, toute bouderie de mauvais perdant et tout calcul narcissique. Reste donc, dès maintenant, à se prononcer entre différents candidats socialistes qui ont tous une histoire singulière par rapport au parti socialiste et à la gauche, et à ce titre, un rapport tout aussi différent au pouvoir, qu’ils l’aient exercé ou non. N’étant ni politologue, ni observateur, je ne les passerai pas en revue, ils ont de grandes qualité et vous les connaissez.
Je veux écrire ici pourquoi, à mon sens, l’élection de Martine Aubry à la présidence de la République sera une chance pour notre pays et nos concitoyens. L’occasion de sortir réellement du sarkozysme et le moment de basculer dans la France d’après, qui devra porter deux fers au feu : celui du redressement industriel et culturel et celui de la résistance aux vents dominants du libéralisme financier
La France a besoin de changer de président et de majorité à l’Assemblée nationale. Non seulement pour stopper sans délai l’appauvrissement de l’Etat, de nos services publics et la politique de copinage avec les grosses fortunes qui rajoute de l’impuissance à l’injustice. Mais aussi et surtout pour engager le pays vers un nouveau chemin de progrès partagé, qui donne confiance aux futures générations et redonne à la France sa place dans le concert des nations et dans l’Union européenne.
Déterminée à porter ce changement, Martine Aubry, qui a voulu ces primaires citoyennes, a besoin de l’élan que lui conférera notre vote du 9 octobre.
La France sortira de la crise
Le parti socialiste répond à la crise économique par une priorité : relancer une politique industrielle, de commerce et d’artisanat que monsieur Sarkozy a tout simplement abandonnée. Pour cela, les pouvoirs publics seront dotés d’une nouvelle banque public d’investissement, qui orientera les crédits vers l’investissement, la recherche et la création d’emplois.
Le parti socialiste répond à la crise sociale par la justice : tout sera fait, avec les partenaires sociaux et par la volonté de la majorité de gauche, pour que les salaires et les revenus du travail soient augmentés. La justice, c’est aussi une limitation stricte des écarts de salaires au sein des entreprises ; c’est pourquoi dès 2012 la gauche proposera que personne ne gagne plus de 20 fois le salaire le plus bas d’une entreprise ; ainsi, le patron qui veut d’augmenter devra mécaniquement augmenter les salaires les plus bas.
Le parti socialiste répond à la crise financière et morale par une autre politique fiscale : l’impôt sera justement réparti entre les citoyens, au regard des « capacités contributives de chacun », comme l’avaient proclamé nos aînés la nuit du 4 août 1789 ; les profits seront taxés et orientés vers l’économie réelle et les rémunérations des salariés ; les entreprises vertueuses (en générale les petites et les moyennes) seront encouragées, les entreprises peu scrupuleuses seront surtaxées. Surtout la fiscalité des entreprises sera revue pour encourager l’activité et l’emploi au lieu de faire plaisir à des actionnaires toujours plus gourmands.
Le parti socialiste répond à la crise environnementale en engageant une sortie progressive du tout-nucléaire, en favorisant l’innovation et la recherche dans les énergies durables, non polluantes et renouvelables, en créant des centaines de milliers d’emplois d’avenir dans les secteurs de l’économie verte. Le parti socialiste répond à la crise agricole par le développement de circuits courts ; par la localisation des productions agricoles et des élevages de proximité pour limiter les importations polluantes et déloyales ; par un plan national de soutien à l’activité et aux jeunes agriculteurs.
La France restera fidèle à sa promesse républicaine
L’éducation, la culture et la recherche seront à nouveau défendues avec fierté, ambition et des moyens nouveaux.
La jeunesse, c’est-à-dire la France de demain, sera à nouveau considérée comme une chance pour le pays. Si les jeunes doivent apprendre à vivre ensemble, ceux qui font les lois doivent être conscient de la dette du pays à leur égard. Quand la droite dit « serrez-vous la ceinture, on verra demain », la gauche s’engage à placer la jeunesse et les générations futures au cœur de sa politique.
Les solidarités entre tous les français seront respectées : retraite à 60 ans, égalité de salaire entre les hommes et les femmes, plan national en faveur des personnes âgées dépendantes, respect des associations et des organisations sociales…
Les moyens de l’État seront mis au service des français et non au service de quelques puissants : la gauche développera des moyens pour une police et gendarmerie citoyennes, créera 300 000 emplois d’avenir pour les jeunes, défendra les services publics, et permettra à la Justice de fonctionner normalement, sans entrave et sans engorgement.
La France sera respectée
Les propositions du parti socialiste sont présentées dans tous les Etats de l’Union européenne. Aujourd’hui, la plupart des partis socialistes d’Europe sont, à l’initiative de Martine Aubry, d’accord pour une politique concrète et ambitieuse. Nous développerons deux grandes priorités pour l’Europe :
Il n’y a pas de grande Europe sans grand Projet. Comme en 1954, avec la communauté économique de l’Acier et du Charbon, nous irons vers une communauté européenne de l’énergie, qui soutient les industries vertes, sécurise les approvisionnements énergétiques et assure notre indépendance.
Il n’y a pas d’Europe solidaire si l’Europe ne défend pas ses citoyens et ses salariés dans la mondialisation. Nous ne pouvons plus accepter que soient importés des produits qui sont fabriqués dans des conditions de travail épouvantables et parfois par des enfants ; nous ne pouvons plus tolérer d’accepter sur nos marchés des produits dont la fabrication a coûté à l’environnement. Enfin, l’Europe devra poser des nouvelles conditions aux échanges commerciaux : si les américains et les chinois taxent lourdement nos produits, l’Europe devra faire de même. Juste échange et réciprocité seront les clés de voûte d’une nouvelle stratégie industrielle et commerciale européenne, qui innove et protège.
Dans le tourbillon du monde, la France pèsera de tout son poids au sein de l’Onu pour que les efforts en faveur de la paix, du développement de tous les peuples et de la protection de la planète soient suivis d’effets. La lutte contre la pauvreté est un impératif moral, mais c’est aussi le meilleur moyen de lutter contre le terrorisme et les violences.
Ne dispersons pas nos voix
Martine Aubry présidente de la République, cela voudra dire que les français seront respectés. Elle aura besoin de notre soutien pour gagner une élection présidentielle face à un Nicolas Sarkozy prêt à tout pour gagner, y compris à faire peur et à aider la famille Le Pen.
En votant pour la candidature de Martine Aubry, nous ne perdrons pas de temps car le projet des socialistes, c’est d’abord le fruit de son action. Elle sera tout de suite prête, le parti socialiste aussi.
La diversité des opinions au sein de du camp progressiste ne nuit pas à la victoire, à condition que tous convergent vers un programme de gouvernement. C’est à cette convergence que s’attellent depuis 2008 Martine Aubry et ses interlocuteurs écologistes ou parties prenantes du Front de gauche. En votant pour la candidature de Martine Aubry, nous serons forts car capables de nous unir avec toute la gauche sociale, républicaine, communiste et les écologistes, avant d’élargir encore le camp du changement.
En votant pour la candidature de Martine Aubry, nous choisissons une France d’avance. Soyons le plus nombreux possible à rejoindre cette dynamique.
Le site martineaubry.fr est lancé et nous sommes très impatients de vivre cette campagne avec vous. Tout n'est pas encore tout à fait en place et beaucoup de fonctions vont enrichir le site dans les prochains temps. En tout cas, pour profiter pleinement du site, on vous conseille de vous inscrire comme volontaire.
Vous avez des remarques ? Des suggestions ? Vous souhaitez vous impliquer ? N'hésitez pas à nous contacter ou à poster un commentaire ! Nous vous proposerons de nombreuses manières d'interagir très bientôt.
Bienvenue dans votre campagne !
Le vote du plan d’austérité par le parlement grec va, nous dit-on, sauver la Grèce. J’ai dû mal à y croire. Sous la pression de la finance qui il y’a encore quelques jours recommandait au parlement grec de voter le plan d’austérité sous peine d’être laissé en « faillite » Papandréou a fait valider ce plan. Mais, nous savons bien qu’un Etat ne fait pas « faillite », au pire, il restructure sa dette ou l’annule.
Je salue les travailleurs de la fonction publique qui ont entrepris manifestations, grèves et occupations pour défendre un Etat qui, plutôt que le démantèlement prévu par le FMI, a désespérément besoin d’une amélioration et d’une réforme radicales.
Je ne crois pas les gouvernements lorsqu’ils prétendent que notre argent sert à aider la Grèce. Je ne crois pas non plus à ces politiques qui veulent nous convaincre que le problème est dû soi-disant à la paresse des Grecs alors que, ceux-ci travaillent plus que tous les autres Européens !
Les travailleurs Grecs ne sont pas responsables de la crise ; le capitalisme financier et les politiciens sont ceux qui l’ont provoquée et qui l’exploitent. Le programme de « sauvetage de la Grèce » aide seulement les banques étrangères, qui par l’intermédiaire des politiciens et des gouvernements, ont imposé le modèle politique qui a mené à la crise actuelle.
La sonnette d’alarme tirée par les capitalistes, assurément justifiée, est que l’écroulement de la Grèce pourrait entraîner celui d’autres pays comme l’Espagne, l’Irlande, et le Portugal et compromettre très sérieusement la stabilité économique et politique des principales puissances Européenne.
Ce n’est pas « une crise grecque », c’est la crise du capitalisme.
Vous avez en pièce jointe la première lettre d’information du Parti Socialiste Pays-de-Cognac. Outil d'information, outil d'éducation populaire, ce bulletin se veut résolument utile. Utile pour construire les éléments d'une autre politique Nationale ; utile pour comprendre, encourager ou améliorer, les actions des élus de gauche du Cognaçais.
Face à la droite, il est urgent de réagir. Avec une politique économique qui donne toujours plus d'argent et d'avantages à ceux qui ont déjà tout – sans aucune exigence ni contrepartie, Nicolas Sarkozy se fait le porte parole des puissants. La France, est dirigée par un Président de la République dont l’impopularité et le rejet sont sans commune mesure avec tout ce que notre République a pu connaître par le passé.
En 2012, il est indispensable de construire une autre politique économique et sociale. Que ferons-nous demain pour améliorer concrètement votre vie ? « Que fera la gauche si elle l’emporte, sur la question des délocalisations ? » Assumera t-elle la part de radicalité nécessaire à toute réorientation ? Au final, «Que fera-t-elle de votre vote» ? L’utilisera-t-elle seulement pour conquérir le pouvoir ? Ou bien saura-t-elle en faire l’argument, la justification de sa légitimité à agir. Pour nous, la gauche ne gagnera en 2012 que si elle s’engage à redonner du pouvoir au peuple.
Dans l’immédiat pour nous, rassembler la gauche est un impératif. Cela ne se fera pas par décret et nous oblige dès maintenant à investir les combats communs, ainsi que les principes de fonctionnement et d’animation d’une gauche populaire rassemblée. C’est avec cette préoccupation première que les camarades ont investi le champ d’élaboration du projet socialiste…
Enfin, pour Cognac et le territoire, vous trouverez ici les éléments qui vous permettront de comprendre nos actions. Le Parti Socialiste a présenté des candidats aux élections. Ils sont aujourd'hui en responsabilité. Ces élus savent que si les militants du Parti Socialiste les ont choisis, c'est pour mener des actions qui améliorent concrètement notre quotidien. Il est clair que les collectivités ne peuvent pas tout ; il est clair aussi que la crise actuelle ainsi que la politique d'étranglement budgétaire des collectivités par le gouvernement rend les choses plus difficiles. Ecouter, comprendre et défendre notre ville, son territoire et ses habitants voilà notre priorité. Nous allons dans les prochains mois aller à votre rencontre comme cela a toujours été le cas lorsque la situation sur le territoire le demandait.
Vous pouvez compter sur ma détermination, celle des socialistes et de la Gauche en général pour avancer ensemble. Vous trouverez ici les éléments de nos propositions, nos initiatives, nos réactions.
Sur http://sectionps-cognac.typepad.fr, nous vous proposons de découvrir nos actions.
Redresser la France, rassembler les Français dans la justice. Mes chers compatriotes, J’ai souhaité aujourd’hui m’adresser à vous. Dans moins d’un an a lieu l’élection présidentielle. La France a rendez-vous avec la démocratie, c’est-à-dire avec elle-même. Notre pays subit de grands désordres, désordre économique, désordre budgétaire, désordre social, qui entraînent d’autres désordres dans les vies comme dans les lieux de vie - à l’école, à l’hôpital, dans les territoires. Un pouvoir enfermé dans ses certitudes, a touché à tout sans rien régler.
Je le dis : on ne peut pas innover, créer, soigner, éduquer, et soumettre ces nécessités vitales aux seules lois du marché. On ne peut pas critiquer le pouvoir financier, tout en le laissant continuer ses pratiques détestables. On ne peut pas protéger les Français en imposant les recettes libérales qui les fragilisent. On ne gouverne pas en opposant les jeunes aux plus âgés, les travailleurs aux chômeurs, les Français aux étrangers. On ne préside pas la France sans porter haut ses valeurs et son identité, qui ont fait l’admiration du monde. Derrière l’apparence de l’énergie, trop souvent confondue avec l’agitation, ce pouvoir a surtout une réalité : une politique injuste exclusivement menée au profit des privilégiés.
Il est temps, il est grand temps que cela change vraiment.
Je veux rendre à la France sa force, sa sérénité, son unité.
Je veux redonner à chacun le goût de l’avenir et l’envie d’un destin en commun. Aussi, j’ai décidé de proposer ma candidature à l’élection présidentielle.
Oui, la France connait des heures difficiles. Mais je suis résolue à me battre de toutes mes forces pour lui redonner avec vous un avenir. Il n’est pas de plus beau combat, il n’est pas de mission plus noble.
J’ai la conviction que face aux multiples défis de notre monde, une vision claire, une action cohérente et un langage de vérité permettront de récréer de la confiance, de redresser notre pays et de le rassembler dans la justice. La peur, le repli sur soi et le défaitisme : ce n’est pas la France !
Je vous le dis ici dans ma ville de Lille, capitale d’une grande région industrielle où rien n’a jamais été donné, où tout a été conquis par le courage des femmes et des hommes. Lille, terre d’hospitalité pour ceux venus d’ailleurs, qui contribuent aujourd’hui à notre prospérité. Lille, que j’aime tant, qui m’a tant donné et qui m’a tant appris.
Je vous le dis en m’appuyant sur ce que j’ai de plus cher, les valeurs transmises par ma famille : la morale, le sens de la justice et le goût des autres. Je puise ma force dans mes convictions de toujours, celles de la République et celles de la gauche. Pour moi, la liberté rime avec l’égalité, pour donner à chacune et chacun les moyens de construire sa vie. Pour moi, seule la fraternité permet une société apaisée où chacun donne le meilleur de lui-même aux autres. Pour moi, la laïcité est une valeur inestimable que nous devons protéger précieusement.
Je le dis aussi après trois années de travail à la tête du Parti Socialiste, confiante dans le grand projet du changement que nous avons préparé tous ensemble pour répondre à vos attentes et aux besoins du pays. J’ai vu, j’ai entendu, j’ai écouté, j’ai échangé avec beaucoup d’entre vous.
Les difficultés et même la colère sont là, mais le désir d’agir pour que notre pays retrouve un sens est puissant. Nul n’ignore la situation réelle de la France et la dureté de la crise. Nous aurons des efforts à réaliser, mais je m’y engage, ils seront justement répartis. On ne peut pas demander toujours plus à ceux qui ont peu et donner à ceux qui ont déjà tout. Tout ne sera évidemment pas possible tout de suite, mais nous reprendrons ensemble le chemin du progrès.
Je m’adresse à vous aujourd’hui pour vous dire que je veux relever le défi d’une France innovante, compétitive et écologique. Nous avons des ressources puissantes pour être dans le peloton de tête des nations. Nos ouvriers, nos employés, nos cadres, nos agriculteurs, nos entreprises, nos chercheurs, nos artistes, nos créateurs débordent de compétences, d’imagination et d’initiatives. Nos jeunes sont énergiques et créatifs. Il faut leur faire confiance et leur donner les moyens de leur autonomie. Nous avons tous les atouts pour réussir dans la compétition mondiale en bâtissant, dans une France conquérante, un nouveau modèle économique, social et écologique, qui donnera à la France une génération d’avance.
Je veux aussi restaurer la justice associée à la promesse républicaine. Les Français doivent pouvoir vivre de leur travail, avec des emplois qui valorisent et permettent de progresser. Les jeunes doivent pouvoir faire des projets de vie et de travail. Les parents doivent pouvoir éduquer et protéger leurs enfants.
Chacun doit avoir accès aux soins et à un logement digne. Nos anciens ont droit à une retraite décente et à une prise en charge de la perte d’autonomie par la solidarité nationale. La sécurité qui est un droit essentiel, doit être assurée : le gouvernement utilise l’insécurité pour faire peur, moi je veux la combattre. Nous nous appuierons sur des services publics rénovés, attentifs à chacun, et sur une fiscalité juste.
Je vous promets de nouvelles conquêtes. L’égalité des droits pour tous, et d’abord entre les femmes et les hommes, doit enfin devenir une réalité. La culture doit être mise en avant pour nous inspirer, nous faire grandir et nous réunir.
Je veux enfin que notre pays retrouve toute sa voix dans le monde. La France ! Notre France, avec une diplomatie et une défense respectées, doit œuvrer pour la paix, la démocratie et la prospérité du monde !
Et aussi pour l’Europe ! Vous le savez bien, l’Europe est pour moi un combat de toujours. Mais je veux une nouvelle Europe, une Europe qui produit et qui protège, une Europe qui fait respecter de nouvelles règles dans le commerce international, une Europe forte et en même temps solidaire.
Redonner à la France son poids et sa voix, rassembler dans la justice, tout cela sera possible grâce à un vrai souffle démocratique : une présidente qui préside, un gouvernement qui gouverne, un parlement renforcé et respecté, l’indépendance de la justice et des médias assurée, des syndicats et des associations au cœur du changement, une nouvelle décentralisation réelle et démocratique. Il faut oser la démocratie jusqu’au bout, comme nous le faisons avec nos primaires citoyennes !
Mes chers compatriotes de la métropole et des Outremers, Nous rêvons d’un véritable changement au profit de tous, un changement où les mots se transforment en actes.
Je suis enthousiaste à l’idée d’aller à votre rencontre.
Je veux plus que tout rassembler, rassembler aujourd’hui les femmes et les hommes de gauche, les écologistes et les humanistes, pour que demain en 2012 nous puissions rassembler les Français et la nation toute entière.
Avec votre soutien, avec votre confiance, je prends aujourd’hui devant vous l’engagement de la victoire en 2012.
Vive la République ! Vive la France !
C'est un petit tract de quatre pages. Il s'agit en fait du numéro 1 du bulletin d'information de la section socialiste du pays de Cognac dont le titre est à lui seul tout un programme. Cette nouvelle publication a en effet été baptisée « L'offensive socialiste » preuve que les troupes de Jonathan Munoz, le jeune secrétaire de section, entendent passer à l'attaque. Tiré à 8 000 exemplaires, ce bulletin va être distribué par les militants sur la ville de Cognac afin que tous ceux que ça intéresse soient tenus au courant de l'actualité du Parti socialiste, tant au niveau local que national. Ainsi dans cette première mouture, M. Munoz signe-t-il l'éditorial de la première page, la seconde étant réservé au « patron » du PS dans le département, à savoir Pouria Amirshahi, lequel collectionne les casquettes puisqu'il est également secrétaire national. Retour sur les cantonales et sur la mobilisation des milieux enseignants face à la suppression de postes en page trois avant, pour finir, une attaque en règle, de la politique gouvernementale et des « contradictions » de la droite, le fameux « travailler plus pour gagner plus » devenant « gagner moins pour payer plus ». On sent que la présidentielle est toute proche… Primaires ouvertes C'est justement le fait que cette échéance se profile dans un proche avenir qui explique le fait que les socialistes aient décidé de mettre les bouchées doubles. Depuis les cantonales, les actions sur le terrain se multiplient, ainsi que la présence sur les quartiers. « Parce que le Front national gagne des voix sur notre territoire. Et parce que nous voulons bien montrer que le PS se préoccupe des ouvriers, des salariés, des classes populaires et pas seulement des cadres comme certains voudraient le laisser croire », argumente Jonathan Munoz. « Nous sommes bien à l'écoute de tous ceux pour qui les fins de mois sont difficiles. » D'ici la fin de l'année, donc, divers quartiers, Crouin, la Chauronne, les Rentes, pour ne citer que ceux-là, vont voir défiler les militants. Lesquels vont tout faire pour inviter un maximum de gens à participer aux primaires des 9 et 16 octobre destinées à désigner le ou là candidat(e) PS pour la présidentielle de 2012. Le scrutin est en effet ouvert ; les votants devront être inscrits sur les listes électorales, verser une participation d'un euro et signer une charte d'adhésion aux valeurs de gauche. D'ici là, le prochain grand rendez-vous du PS cognaçais est fixé au 26 août pour la Fête de la rose avec, a priori, la participation de Najat Belkacem, maire adjoint de Lyon, proche de Ségolène Royal. Naturellement, ce soir-là, un soutien de Martine Aubry et un autre de François Hollande seront de la partie…
La section cognaçaise du Parti socialiste se met à la communication. «Par bulletin d'information, car pour le reste nous communiquons par notre présence sur le terrain tous les quinze jours, quartier par quartier, par des collages d'affiches, des distributions de tracts» rectifie Jonathan Munoz, secrétaire de la section. Le bulletin numéro 1 sera distribué à 8.000 exemplaires. C'est un format A4 (21x29,7) pliée en deux, donc quatre pages, écrites en petits caractères. Avec un édito du responsable local, Jonathan Munoz; du premier secrétaire fédéral; un résumé des principaux événements passé - rencontre citoyenne, cantonales, mobilisation pour l'Éducation nationale - et un grand paragraphe consacré à «la droite dans ses contradictions». Enfin, un autre pour expliquer le rôle et le déroulement des primaires socialistes, «Le 9 et 16 octobre, c'est vous qui décidez». «Ce bulletin d'information doit faire connaître les actions du PS, localement, nationalement, à la fédération, rappeler le travail de nos élus, explique Jonathan Munoz. A l'heure où le FN gagne des voix, je veux faire comprendre à tout un chacun que le PS s'occupe des classes populaires, pas seulement des cadres comme se plaisent à le répéter la droite et l'extrême droite. Faire comprendre que pour l'élection présidentielle, le PS les écoute et est prêt». Et de rappeler, en bonne place, l'importance des primaires en octobre prochain. «Adhérents et sympathisants du PS peuvent voter. A trois conditions: être inscrits sur une liste électorale, ou le faire avant le 31 décembre; verser 1 euro le jour du vote; dans le même temps signer une charte d'adhésion aux valeurs de la gauche». Aujourd'hui, les salles pour organiser ces élections sont réservées, et prêtées gracieusement par les communes. Sauf à Segonzac qui la loue. Prochain rendez-vous donné par le PS local: la Fête de la rose le 26 août prochain.
Le projet socialiste a été adopté à l'unanimité samedi 28 mai lors de la convention nationnale du projet. Celui-ci porte l'ambition de rassembler la gauche, et porter l'alternative en 2012. Les principaux axes du projet marquent un retour en force de l'action publique : ré-industrialisation, pôle public banquaire, nouveau pacte éducatif, remise de l'hôpital au coeur du système de soins, allocation autonomie,...
Je l'affirme depuis des mois, la Première secrétaire, est, à mes yeux la mieux placée pour battre Nicolas Sarkozy. Elle est la mieux placée pour porter un projet dont elle a conduit l'élaboration et qui vise à faire rencontrer majorité sociale et majorité politique, en donnant priorité aux classes populaires, au salariat.
Les pimaires vont constituer un formidable moment démocratique et de débat. Elle doivent marquer le premier temps fort de mobilisation des forces de gauche pour l'alternative en 2012. C'est au sein du Parti Socialiste que se pose la question de l'unité de la gauche, d'une maison commune, de proposition partagées...c'est au sein du Parti Socialiste que se débattent les politiques à mettre en oeuvre demain. Bien sûr, toutes ces questions se posent dans toute la gauche politique, syndicale, associative...mais chacun sent bien que beaucoup dépend du PS, de sa stratégie pour unir la gauche.
A toutes et tous qui s'interrogent sur notre capacité à proposer un vrai projet de société de gauche, je pose cette question : et si vous votiez aux primaires les 9 et 16 octobre pour vous assurer que c'est la candidature la plus unitaire à gauche et la plus combative socialement qui l'emporte ? Le choix du candidat socialiste aux primaires concerne aussi toute la gauche. Ce sera le candidat de la gauche au 2nd tour. Désigner Martine Aubry aux primaires, c'est désigner la candidate du projet, c'est aider à rassembler la gauche bien avant le premier tour.
La France va mal et nos concitoyens souffrent de la politique conduite par le gouvernement. Notre pays n’en peut plus de voir sa république abîmée, ses fondements de solidarité et de laïcité quotidiennement remis en cause. Les Français méritent mieux, surtout en temps de crise, que la politique de régression sociale qu’ils subissent de plein fouet.
Face à cette situation, le PS, mais aussi toute la gauche, doivent agir en responsabilité. Pour la gauche, la victoire pour 2012 n’est pas acquise mais il est possible de réussir l’alternance en proposant une véritable alternative politique. Le Parti socialiste est aujourd’hui solidement installé comme le premier parti de notre pays, au cœur d'une gauche nettement majoritaire.
Le succès des cantonales, après celui des élections régionales, ouvre de grands espoirs pour 2012 : l'espoir d'une autre France, une France ouverte à l’avenir, une France plus forte, plus juste et plus confiante. Comme 2012 est l'année de tous les espoirs pour les Français, 2011 doit être l’année où la gauche crée les conditions de la victoire. Nous nous devons d'être à la hauteur de nos responsabilités. Cela suppose quelques conditions. Réussir le processus des Primaires A la fin de cette année, nous aurons choisi notre candidat à la présidence de la République. Dès cet instant, nous devrons être tous rassemblé-e-s, solidaires et unis autour de celle ou de celui qui aura été choisi-ie.
Ce rassemblement doit concerner les socialistes et leurs alliés les plus proches dès le premier tour, toute la gauche et au-delà pour le second. Alors, rien à partir d'aujourd'hui ne doit compromettre ce futur rassemblement et chacun-e à gauche est déjà responsable des petites phrases médiatiques qui laisseront des traces. Entre juillet et octobre, nous vivrons les «primaires».
Les militants socialistes ont massivement validé ce processus et les Français manifestent leur volonté d’y participer fortement. Elles doivent devenir le premier acte de la campagne présidentielle, un véritable moment de mobilisation populaire. Pour être réussies, ces primaires doivent être maîtrisées. Pour que cet exercice démocratique soit exemplaire, il faut qu'il respecte les règles rigoureuses de la démocratie. Et d'abord le respect des concurrent-e-s, qui ne seront pas des adversaires. Tout socialiste qui, dès à présent, exprime sa préférence pour tel-le ou tel-le candidat-e doit impérativement s'abstenir de dénigrer les autres et se placer dans la promotion de notre Projet pour 2012.
Défendre le projet socialiste et préparer l’union de la Gauche Le Parti socialiste a adopté, à l’unanimité de son Conseil National, le Projet pour 2012. Reste maintenant aux militants de l’adopter d’ici la fin du mois de mai, puis viendra le nécessaire travail en commun entre les partis de gauche pour la préparation électorale et programmatique car le rassemblement de la Gauche est une nécessité pour la victoire en 2012. Les militant-e-s et les électeurs-trices de gauche nous observent et attendent de nous une responsabilité particulière.
Il faut travailler au nécessaire rassemblement des forces populaires, la gauche, les écologistes. Seul ce rassemblement peut éviter le risque d’une dispersion des voix qui briserait la dynamique de victoire et rendrait crédible la possibilité de la présence de l’extrême-droite au second tour. Ce processus capital, il revient au Parti socialiste de l'initier, de l'animer, de le réussir, autour de sa première secrétaire, Martine Aubry. Cette responsabilité lui revient parce qu’elle est la première secrétaire du principal parti de Gauche, que les socialistes lui ont confié cette mission essentielle et qu'elle a, à ce titre, la légitimité pour conduite tous les socialistes et, au-delà, toute la gauche à la victoire. Elle est aujourd’hui la mieux placée pour s’adresser aux responsables des autres partis de la gauche afin de réunir les conditions du rassemblement.
Au nom du PS, elle doit proposer la mise en place d’un groupe de travail, réunissant des représentants de tous les partis de gauche, pour réaliser un «état des lieux» des convergences et des divergences programmatiques afin de déboucher sur une plate-forme commune de gouvernement. Redonner confiance aux Français et tourner la France vers l’avenir Pour nous, Martine Aubry est la mieux placée pour porter l’espoir en 2012. Cette légitimité, Martine Aubry l’a acquise en redonnant du crédit au Parti socialiste. Celui-ci « abimé » médiatiquement par le Congrès de Reims et ses divisions parfois artificielles, mais aussi par la précédente campagne présidentielle voire par l’échec tenace de 2002, a su, sous l’autorité de Martine Aubry, se remettre au travail, renouer avec le mouvement social, syndical et associatif, se confronter à l’évolution de notre société, se nourrir du travail d’analyse des intellectuels, se projeter dans un projet d’avenir.
Militants socialistes, syndicaux, associatifs, sympathisants de la « société civile », nous pensons, au-delà de nos parcours et sensibilité différents au sein et en dehors du Parti socialiste, qu’il revient à Martine Aubry d’engager cette démarche de rassemblement et de porter les espoirs de nos concitoyens lors de l’élection présidentielle de 2012.
A l’occasion de la récente présentation de son bilan de 4 ans à l’Elysée, le Chef de l’Etat explique que « les énergies renouvelables connaissent un très fort développement depuis le Grenelle de l’environnement ». Cette affirmation nous éloigne de la réalité.
1/3 des objectifs fixés pour 2020, concernant les énergies renouvelables ne seront pas atteints, si l’on en reste à la dynamique actuelle.
D’autant que les mauvais signaux de la part de l’exécutif s’accumulent. L’échec du sommet de Copenhague de décembre 2009 a sonné le désintérêt de l’Elysée pour la question environnementale. Les dispositifs législatifs et budgétaires récents, bloquent les futures implantations éoliennes. La filière française industrielle, solaire photovoltaïque connaît un coup d’arrêt. L’objectif de 23 % d’énergies renouvelables en 2020 ne sera pas atteint. Parallèlement le Chef de l’Etat, en dépit des mises en garde, confirme la poursuite de tous les engagements en matière d’énergie nucléaire civile, refusant toute ouverture de débat démocratique, sur le bien fondé d’une telle politique ; celle-ci isole la France en Europe et dans le monde, alors que l’heure est aux coopérations européennes et à une autre politique, fondée sur un autre modèle de croissance.
Ce nouveau modèle de croissance suppose de
- sortir progressivement de la double dépendance au pétrole et au nucléaire. Le nucléaire assure aujourd’hui 78 % des besoins d’électricité sur le territoire : c’est excessif dans la mesure où des problèmes importants demeurent au-delà de la possibilité de catastrophes naturelles ou humaines, avec le traitement des déchets. Le pétrole représente plus de 40 % de l’ensemble de la consommation énergétique. Il se révèle assez rapidement « épuisable ». Il est presque totalement importé. Il participe de l’augmentation de la production de gaz à effets de serre et donc du dérèglement climatique.
- développer les économies d’énergie, dans les domaines du logement, des transports, revenir sur les choix routiers et autoroutiers au profit du rail ;
- favoriser la véritable éclosion des filières d’énergies renouvelables moyennant la poursuite de cinq objectifs :
o Etablir l’indépendance énergétique, qui aujourd’hui n’est pas assurée ;
o Respecter l’environnement, et ses équilibres ;
o Réussir la transition post nucléaire, qui ne peut être que progressive et demande une maîtrise publique de la filière scientifique nucléaire ;
o Assurer une vraie diversification énergétique (solaire, éolien, géothermie, etc.) ;
o Développer des filières créatrices d’emplois et des métiers d’avenir, à travers les énergies renouvelables.
Chers(es) amis, Chèr(es)Camarades,
Pour commencer, je tiens à vous remercier de votre présence ce soir. Plus de soixante personnes : une belle réussite pour notre section. Nous devons ce succès à Jeff et à l’ensemble des participants à cette soirée. Merci à vous tous.
Nous sommes réunis ce soir pour évoquer le 10 mai 1981 : Les Français, les Socialistes se souviennent de cette rencontre, entre un peuple, un espoir et l’homme qui l’incarnait. A sa troisième tentative, François Mitterrand est élu avec 51,76% des suffrages. A 64 ans, il devient le premier président de Gauche de la 5eme République.
Pour moi parler de ce 10 mai 1981 est à la fois une fierté mais surtout je ressens une certaine gêne parce que je n’avais que 2 ans lorsque François Mitterrand a été élu Président de la République. Les seules souvenirs que j’en ai sont ceux de mon père qui me raconte souvent l’ambiance à la maison. Cette ambiance qui ne doit pas vous êtes inconnu à vous qui avez vécu ce moment. Les cris, les rires, les embrassades, les chants et la musique. A quoi comparer la liesse qui s’est emparée de Paris et de toutes les villes au soir de ce 10 Mai 1981 ? Difficile à dire. A 20 heures pile, lorsque s’est dessiné sur les écrans de télévision, le visage pixélisé de François Mitterrand la France venait d’élire un président de Gauche et Socialiste.
J’ai regardé pour préparer cette soirée quelques reportages afin de m’inspirer. Je fus très surpris de voir que la Droite ainsi que ces militants pensaient que les chars Russes allaient débarquer sur la France. La peur de l’inconnu sûrement. Je me suis souvenu surtout de cette même comparaison de l’équipe Mouhot pendant la campagne des municipales de 2008. La Droite de 2008 et bien la même que celle de 1981. La Droite fait toujours campagne sur la peur.
Pour moi le 10 mai rime avec la libération des ondes, avec les premières radios libre, mais en réalité, c’est la question du chômage qui avait rythmé la campagne présidentielle.
Aux responsabilités la Gauche avait deux préoccupations : relancer l’activité économique et agir vite. Les 110 propositions du candidat Mitterrand devaient se transformer en autant d’actions, sur le front de l’emploi, du pouvoir d’achat, de l’amélioration des conditions de travail. Trente plus tard, et après autant de présidents de droite ces sujets sont toujours d’actualité.
Alors, Pourquoi trente ans après, Trois décennies marquées par les désillusions, la précarité galopante et le retour décomplexé des démons du racisme et du chacun pour soi commémorer ces moments précieux ? Par Nostalgie ? Certainement pas. Depuis la présidence de François Mitterrand, alors même que la gauche avait engagé de grandes réformes progressistes et pris des mesures sociales, les inégalités de toutes sortes n’ont cessé de croître. A gauche, deux interprétations de l’héritage se sont souvent affrontées, qui insistent sur l’un ou l’autre terme de la contradiction.
Pour les uns, la gauche socialiste, faisant sa mue sociale-démocrate, a baissé les armes face au capitalisme et ainsi laissé faire le pouvoir de l’argent ; pour les autres, l’expérience socialiste française était trop isolée pour pouvoir tenir tête. Je préfère retenir une hypothèse plus optimiste, Cette élection a été porteuse d’espoir pour l’avenir. La retraite à 60 ans a été un cri d’espoir, un cri de joie pour les ouvriers qui y tenaient absolument.
Pour Ségolène Royal, le message de François Mitterrand reste extraordinairement d’actualité car c’est le cœur même de la volonté politique de changer ce qui doit l’être.
Pour la gauche, 30 ans après sa dernière grande conquête politique, que François Mitterrand avait rendu possible il est temps de se dire qu’il faut croire en un monde nouveau et qu’il dépend de chacun d’entre nous que cela change. C’est pourquoi cette soirée se veut plus qu’une commémoration, c’est un message d’espoir.
Je terminerais donc mes propos par ceux de Martine Aubry, notre secrétaire Nationale qui parle de cette soirée en parlant du prolongement d’un chemin. Le chemin du socialisme qui conjugue l’unité et la diversité. Le chemin de la gauche qui croit au changement par la démocratie. Et je rajouterai : Le chemin d’une France qui veut l’alternance.
Mes camarades, en 2012, les Français ont rendez-vous avec la démocratie, c'est-à-dire avec eux-mêmes. Ils diront si, oui ou non, ils veulent que se poursuive la même politique menée depuis plus de 15 ans par les mêmes responsables pour obtenir les mêmes résultats. Ils éliront le ou la présidente de la République et ils répondront à la question qui commandera toute les autres et qui se pose avec gravité : oui ou non la France retrouvera t’elle confiance dans l’avenir ?
Bonne soirée…et que 2012 soit porteur d’espoir comme l’a été 1981.
A l’occasion du 30ème anniversaire de l’élection du premier, et à ce jour seul, Président de gauche sous la Vème République, la nostalgie n’est pas de mise. La gauche, parce que c’est sa vocation historique, a le devoir de se projeter dans l’avenir, donc de remporter l’élection de 2012.
Une société de plus en plus injuste, à qui l’on prétend faire croire que c’est une fatalité, une jeunesse en panne d’avenir, des classes moyennes et populaires désemparées, la précarité qui s’accroît, la laïcité républicaine menacée, une France controversée. Aujourd’hui comme il y a trente ans, la France a besoin d’espérance, et de profonds changements.
Pour l’emporter, la gauche doit compter sur la vigueur de ses propositions et fédérer toutes celles et tous ceux qui veulent changer de politique pour changer la société. En ce 10 mai 2011, nous invitons donc toutes les forces de la gauche et de l’écologie à souscrire publiquement un « accord de rassemblement de la gauche » en vue de la prochaine élection présidentielle. Cet accord doit concerner le principe du rassemblement, la méthode de travail et la définition d’un « socle commun ». Au-delà, il reviendra aux formations et partis politiques envisageant d’exercer ensemble le pouvoir de discuter d’un programme de gouvernement et d’un accord législatif.
Sans préjuger le choix des différents partis de présenter on non une candidature, nous insistons pour que la campagne présidentielle se déroule à gauche dans cette perspective et avec cet esprit de rassemblement. Nous sommes convaincus que c’est la condition de la victoire en 2012, mais aussi celle d’un véritable changement en faveur du développement durable, de la justice sociale et de l’émancipation humaine.
C’est pourquoi, nous lançons un appel solennel aux responsables de la gauche et de l’écologie pour qu’ils s’engagent, dès à présent, sur le principe puis l’élaboration et la mise en œuvre de cet accord de rassemblement de toute la gauche qui, à partir d’un socle commun, doit déboucher sur un accord de gouvernement.
Pour notre part, nous nous engageons à porter ce message partout où nos responsabilités et nos activités le permettront.
« Je crois pour demain comme hier à la victoire de la gauche, à condition qu’elle reste elle-même. Qu’elle n’oublie pas que sa famille, c’est toute la gauche. Hors du rassemblement des forces populaires, il n’y a pas de salut ». (François Mitterrand- 18 novembre 1994)
Nicolas Sarkozy annonçait dès 2007, alors qu’il était candidat à l’élection présidentielle, la nécessité de créer un cinquième risque ou plutôt une cinquième branche de la protection sociale à propos de la dépendance : « Je veux que la France soit un modèle dans la prise en charge des personnes âgées et dépendantes. Le rôle de la solidarité c’est la prise en charge matérielle des personnes dépendantes. »
Il confirmait ses intentions une fois élu et encore plus récemment, au début de cette année 2011.
Les départements se trouvant désormais en première ligne face au désengagement de l’Etat en matière de dépendance. La mise en place d’un dispositif de sécurité sociale pour prendre en compte la dépendance, s’impose. Le vieillissement de la population est une réalité même si nous disposons simultanément d’une des démographies les plus dynamiques d’Europe. Le progrès de l’espérance de vie reste un objectif majeur de notre système sanitaire et social. La volonté de réduire les disparités d’espérance de vie, selon les catégories socio-professionnelles ou les sexes reste un chantier.
Encore aujourd’hui, la différence d’espérance de vie entre un cadre et un ouvrier demeure supérieure à 7 ans, au détriment de l’ouvrier. Nous savons également que les personnes âgées de plus de 85 ans seront de plus en plus nombreuses d’ici au milieu du siècle.
Depuis 1945, et la mise en place de la sécurité sociale, le patronat et la droite usent toujours des mêmes recettes et des mêmes recommandations :
- tenter de réduire au maximum le rôle de la sécurité sociale, la protection solidaire étant considérée a priori comme un obstacle à la « concurrence » ;
- envisager une protection publique à minima pour celles et ceux qui n’ont pas de revenus, pas de patrimoine et ne sont pas solvables ;
- permettre aux compagnies d’assurances privées au nom de la concurrence d’affirmer leur main mise et ensuite leur monopole de fait sur un marché considéré comme porteur ;
- affaiblir les protections publiques mises en oeuvre au fil du temps (exemple : l’APA) pour justifier une privatisation rampante ou frontale ;
- interdire toute subvention publique aux associations qui dans le tiers secteur agissent avec des buts non lucratifs ;
- réduire toujours et encore les moyens de l’hôpital public.
Le MEDEF oppose son refus catégorique à la création d’un cinquième risque dépendance, susceptible de gêner une mise en coupe réglée par les assurances privées. Il se contente de suggérer un prélèvement obligatoire sur les ménages, de plus de 40 ans, pour financer un système privé de prise en charge de la dépendance, à l’instar de ce que nous connaissons déjà en matière d’assurance automobile ou d’assurance habitation.
L’UMP Denis Jacquat conforte cette piste qui offrirait naturellement un double avantage pour la droite :
- ouvrir une voie royale aux assurances privées dans un domaine porteur et lucratif ;
- gonfler le volume des dépenses contraintes sans pour autant recourir à une hausse estampillée des prélèvements obligatoires au sens public du terme.
Au bout du compte, une prise en charge de la dépendance à plusieurs niveaux à travers une sélection par l’argent, pour l’argent. Le marché de la dépendance est déjà le deuxième au monde. Avec le concours de la majorité UMP actuelle, il pourrait devenir le premier devant les USA.
Notre projet prend le contre-pied d’une telle perspective, à la fois injuste, juteuse, et permettant d’instaurer de véritables monopoles privés sur la base de participations croisées.
Nous faisons le choix en matière de dépendance d’un système solidaire sous l’égide de la sécurité sociale et sur la base d’une APA renforcée et financée correctement, ce qui n’est plus le cas depuis 2002.
Nous assumons une logique de solidarité intergénérationnelle. La prise en charge collective de la dépendance n’est pas un marché banal. Derrière les chiffres et les structures, il y a des hommes et des femmes, leur dignité, leur expérience, leur aspiration à la justice sociale.
Nous réaffirmons vis à vis des plus fragiles et en l’occurrence des plus âgés, le droit à une vie décente, le droit à un « vivre ensemble ».
La droite est aux abois, au bord de la crise de nerfs, disloquée d’une part entre ce qui lui reste encore de républicain, d’héritage gaulliste et de l’autre, sa pente désormais naturelle dont le sarkozysme constitue l’inclinaison dominante et extrême. Les convulsions de la mutation qu’elle opère ne nous ont pas encore livré tous leurs enseignements. Mais une chose est sûre, la porosité qui rongeait le cordon républicain et qui jusqu’à présent séparait la droite de l’extrême droite a laissé place à des vannes ouvertes. Le flux est en double sens, et rien n’empêche d’imager un scénario identique à celui de la droite berlusconienne.
La droite, est dirigée par un Président de la République dont l’impopularité et le rejet sont sans commune mesure avec tout ce que notre République a pu connaître par le passé. Jamais l’abaissement de la fonction présidentielle, la banalisation du Parlement et l’affaiblissement de tout contre pouvoir n’avaient atteint un tel seuil.
Les résistances, les sanctions infligées à la droite par le biais des scrutins locaux, les appels incessants à l’alternative que constituent le mouvement social historique sur les retraites, les mobilisations quotidiennes pour les services publics, pour les salaires et de meilleures conditions de travail, l’aspiration à un autre modèle donne au fond de l’air la couleur de nos espérances.
En définitive, si tous les signaux d’une volonté d’alternance sont au vert, il est nécessaire d’en accelerer la construction et de tirer les enseignements du nouveau périmètre politique qui se dessine sous nos yeux. Et c’est à cela que justement le dernier résultat des cantonales nous incite, à la fois avec urgence et exigence.
Dans l’immédiat pour nous, rassembler la gauche est un impératif. Cela ne se fera pas par décret et nous oblige dès maintenant à investir les combats communs, un programme partagé ainsi que les principes de fonctionnement et d’animation d’une gauche populaire rassemblée.
Les français veulent se réapproprier ce qui leur appartient, et avant toute chose la démocratie. En un mot la gauche ne gagnera en 2012 que si elle s’engage à redonner le pouvoir au peuple.
Une France d’Avance : les leviers de la reconquête. Un monde d’avance présente dans ce document ses priorités pour 2012.
Le changement ! L’objectif de notre projet est bien là. Il doit permettre la victoire pour le changement. La victoire passe nécessairement par rassemblement des forces de gauche et écologistes. Nos propositions doivent s’inscrire dans la recherche d’un socle commun programmatique avec nos partenaires. Je crois, que pour l’essentiel, elles constituent une bonne base de départ pour cet objectif.
Les dernières élections montrent que la gauche, le PS doivent convaincre notre peuple et les couches populaires, qui, il faut bien le reconnaitre, peuvent se laisser tenter par l’abstention ou même par l’extrême droite. Il faut des engagements concrets qui répondent à leurs attentes et améliorent réellement leurs conditions de vie. Le document d’aujourd’hui ne se contente pas de vagues intentions et liste des mesures qui y répondent.
Mais la crise politique profonde qui touche notre pays et qui vient en écho à la crise sociale et économique a des racines profondes. La politique de Nicolas Sarkozy l’a terriblement accrue. Ce qui est en cause est notre modèle républicain. La France n’a pas de problème d’identité nationale, elle a un problème de projet collectif. Là est bien l’un des enjeux majeurs de 2012 : d’une part redonner, aux français, confiance en eux, en l’avenir de la France et de leurs enfants, d’autre part les mobiliser autour de perspectives nouvelles, de changements profonds, de progrès nouveaux.
La gauche et les écologistes doivent proposer à nos concitoyens de reprendre le chemin de l’épopée Républicaine, de l’accomplissement de l’idéal de notre république. Ils sont les seuls à pouvoir incarner cette perspective car la dimension sociale est devenue majeure et parce que le quinquennat de Nicolas Sarkozy, aura marqué, a cet égard, une terrible régression.
Donner force, en ce début de 21ème siècle à la promesse à républicaine est une des tâches majeures de la gauche française. Nous voyons à travers les mouvements des peuples dans le monde comme celle-ci reste vive et actuelle et émancipatrice.
Notre pays a été percuté par le libéralisme qui contestait l’Etat et l’intervention publique, niait l’égalité, réduisait la liberté au libre-échange, préférait la concurrence à la fraternité. La crise financière a révélé les dangers de ce système et nous devons ouvrir un nouveau cycle. Pourtant rien n’est joué car à peine, l’orage bancaire éloigné, les grandes puissances financières reprennent leur pouvoir et leurs dérives. Le capitalisme financier transnational redresse la tête. Disons-le tout net, une victoire de la gauche en France doit proposer une autre voie. D’autant que cette crise est loin d’être achevée.
La République c’est avancer vers l’égalité réelle. Nous faisons dans notre projet de la lutte contre les inégalités un axe majeur de notre politique.la question salariale est majeure en particulier pour regagner du terrain dans la part de la valeur ajoutée qui y est consacrée que par la lutte contre la précarité et la multiplication des travailleurs pauvres. La revalorisation du Smic et la conférence salariale sont de bons points d’appui. Mesurons que nous serons attendus sur ces sujets cruciaux et sur des résultats tangibles.
La République est fondée sur l’intérêt général, sur un Etat et des collectivités publiques qui l’incarne et l’inscrit dans le long terme. Il nous faut réarmer l’Etat, redonner ses lettre de noblesses à l’action publique, restaurer des services publics de qualité. La création d’une banque publique d’investissement est un signal important et un véritable changement de cap, mais je crois utile d’assumer plus clairement encore la nécessité de réintroduire du capital publique dans certains secteurs industriels pour éviter les délocalisations ou soutenir des filières d’avenir. J’aurais aimé qu’on soit un peu plus précis sur le contrôle public du secteur nucléaire, qui est bien dans le projet, en indiquant que progressivement, nous irions vers EDF 100% public ! Mais le débat continue. Le temps des privatisations semble bien révolu !
Nous gagnerions à insister sur la défense et le développement des services publics en mettant en valeur plusieurs propositions de la version longue. Je pense à la restauration du statut d’établissement public de la Poste ou du bouclier territorial qui organise une présence garantie des services publics dans nos villes et campagnes. Il faudra à l’évidence créer des postes à l’éducation Nationale et dans les hôpitaux, en plus des postes de policiers, de magistrats et abandonner cette règle absurde du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux.
Une partie du doute qui saisit nos concitoyens est lié à la mondialisation actuelle et à l’état de la construction européenne. C’est sur ce dernier point que je voudrais insister. La commission des résolutions d’hier a amélioré le texte initial, mais je crois qu’ensemble, après le débat dans les fédérations nous pourrons, peut-être, aller plus loin dans deux directions : La réorientation des politiques monétaires et des missions et objectifs de la BCE : la crise monétaire en Europe est encore devant nous et les mesures prises ne sont pas à la hauteur de la gravité de la situation. Sans compter que les plans dit « de compétitivité » qui sont en fait de pure austérité sont une catastrophe doivent être combattus avec la plus grande vigueur. Une politique de croissance durable passe à l’évidence par une réorientation de la politique monétaire et du cadre macro- économique. La BCE ne peut continuer à agir sur la base d’un mandat qui n’impose ni l’objectif de la croissance et de l’emploi. Les politiques de taux d’intérêt ne sauraient les placer à un niveau supérieur à l’évolution du PIB, le rachat des dettes souveraines doit pouvoir être engagé par la BCE. Les bases du pacte de stabilité doivent être renégociées, en particulier pour sortir des critères de déficit publics et d’endettement les investissements d’avenir, mais aussi régulièrement réévalués par les responsables politiques. Certaines formules du texte vont dans ce sens. Mais de mon point de vue une plus grande détermination à changer s’impose, d’autant que si nous devons dépasser le clivage entre le Oui et le Non lors du référendum sur le projet de constitution, n’oublions pas le sens du NON, et du NON massif de nos électeurs et du monde du travail.
On ne pourra pas changer l’Europe sans redonner aux peuples davantage de capacité d’intervention et singulièrement à notre peuple. Alors je fais une proposition qui je l’espère sera débattue d’ici notre convention de fin mai. Nous parlons, à juste titre, du renforcement de la dynamique franco-allemande. Elle suppose, en réalité, un équilibre politique entre nos deux pays et une adhésion profonde des citoyens. Je suggère donc que nous dotions le Parlement français, des mêmes prérogatives dans la préparation des décisions européennes que ses homologues allemands. La cour constitutionnelle de Karlsruhe a récemment rappelé que bon nombre de législations européennes et l’engagement de l’exécutif allemand dans des décisions communautaires exigeaient des délibérations des assemblées législatives. Ce n’est plus le cas en France. Il convient de doter, en cette période de doute européen, le parlement français de pouvoirs similaires. Dans la réforme constitutionnelle que nous engagerons pour démocratiser notre république, il nous faudrait inclure une modification du titre XV de la constitution française. La dissymétrie démocratique actuelle est défavorable à la France et donne au gouvernement allemand des armes redoutables : regardons son refus de créer un fond de solidarité pour les dettes des pays européens sans que le Bundestag n’ait délibérer et sa façon de faire ainsi pression sur les autres pour faire prévaloir sa conception économique. Je ne suggère pas que notre pays le fasse sur ces thèmes là, mais nous nous doterions ainsi d’un nouveau rapport de force permettant de faire entrer réellement dans les faits nos propositions pour changer d’Europe. Car craignons que sans cela, nos concitoyens estiment que ces perspectives resteront des vœux pieux ! Cette méthode ne peut guère être suspecte d’être anti européenne. Nos amis allemands y ont recours et nul ne les met en cause sur ce point !
Martine Aubry a bien fixé nos échéances : arrêter notre projet, celui des socialistes, engager le rassemblement de la gauche et des écologistes et à l’évidence travailler à la formulation d’un socle programmatique commun. Nous avons bien avancé sur le projet , le temps presse pour le rassemblement.
Ici, nul besoin de revenir sur la culpabilité de la droite. Celle-ci n’est plus à démontrer tant dans la dramatique et néanmoins bien réelle progression du FN que pour le record d’abstention atteint lors de ce premier tour des cantonales. À cela s’ajoute évidemment, le choix opéré par l’UMP de ne pas appeler à faire barrage au FN, qui dénote après la juxtaposition quotidienne des discours et des thèmes, une véritable stratégie qui vise à ne pas obérer pour l’avenir, la potentielle jonction des électorats.
Après la banalisation latente, et les commentaires amènes sur la pseudo sympathie qu’incarnerait celle à qui l’on donne désormais du « Marine », une nouvelle digue vient de lâcher. L’arc républicain est brisé. Et la responsabilité de la gauche, du PS en particulier, est clairement engagée dans cette nouvelle séquence qui s’ouvre.
Limiter notre analyse au bon score de la gauche dans un décor de ruines tout en répétant comme un vieux disque rayé la nécessité de faire barrage sans pour autant y adosser une véritable analyse de ce « mal vivre » serait bien en deçà de l’idée que nous nous faisons tant de la gauche, que de sa vocation populaire et transformatrice. En un mot, la gauche d’après le 20 mars doit être celle qui entend, traduit et offre un débouché, un cadre de transformation à ce que la précédente n’a peut-être pas suffisamment porté.
Entendre le vote du 20 mars, écouter les citoyens.
Le philosophe grec engagé dans la défense de la démocratie déclarait à ses disciples qui voulaient se forger une lucidité, « dans chaque démagogue il existe une part de vérité qu’il faut savoir extirper si l’on veut efficacement lutter contre lui ». C’est « cette part de vérité » qu’il nous faut aujourd’hui regarder en face : nos concitoyens n’en peuvent plus, économiquement humiliés, socialement déclassés, avec ce sentiment d’être politiquement ignorés, une part sans cesse croissante des français ne nous croit plus. Et si la droite est coupable, nous demeurons tout aussi responsables de ne pas suffisamment incarner l’alternative. Une part de radicalité (qui n’est d’ailleurs pas seulement captée par l’extrême droite) nous échappe, alors que celle-ci est consubstantielle de notre identité historique… Et de notre projet.
Pour beaucoup de français, il est désormais acquis qu’à règles du jeu inchangées la gauche pourra peut-être modifier à la marge la donne mais qu’elle ne changera pas radicalement le cours de la partie et encore moins le quotidien de ces vies où chacun chaque jour un peu plus, se dit que ses enfants vivront moins bien que lui.
Nous, socialistes, avions pourtant il y a maintenant plus de deux ans, avec générosité, conviction et force, bien entrepris l’ouvrage en déclarant la nécessité d’interdire les licenciement boursiers, l’urgence reprise dans la convention économique et sociale de faire appel aux nationalisations, à un pôle financier public, à la revalorisation des salaires et à la reconquête des emplois et de remettre en cause le Pacte de stabilité en faveur d’une véritable politique industrielle, briser la logique infernale du libre échange total… et redéfinir l’espace de souveraineté démocratique à l’aune d’une crise qui aurait dû balayer les préceptes d’un capitalisme qui n’aura brisé que trop de vies.
Dans les mois qui ont suivi, en lieu et place d’un discours et d’une action qui aurait dû promouvoir ce socle utile et nécessaire à l’édification de cette gauche populaire, majoritaire et transformatrice, nous avons semblé remiser notre générosité sous le couvert des « réalités » dont nos atermoiements sur les retraites comme sur la convention Égalité réelle qui pourtant portait la garantie minimum de dignité pour nos concitoyens, furent l’illustration. Nous avons donné le sentiment de vouloir réguler les ardeurs de nos convictions, à l’instar d’ « un juste échange » apparaissant bien plus comme la négociation non garantie de normes juridiques dans le cadre d’une diplomatie commerciale que comme une régulation souveraine par les normes sociales et environnementales protégeant la dignité de nos concitoyens. Enfin nous avons éparpillé nos forces dans les joutes sondagières et individualistes sur fond de primaire, substituant à l’organisation de l’alternative, de l’alternance et de l’unité de la gauche, un jeu d’estrade digne de la télé-réalité où chaque candidat à la primaire, se croit un destin présidentiel tant le jugement du téléspectateur lui importe plus que celui du citoyen.
Quelques mois pour convaincre…
Le projet du PS, sa traduction en programme, l’union de la gauche, l’accélération de la réforme du PS, de son militantisme et de ses visages, les primaires à venir, qui si elles ne rassemblent pas plus à gauche méritent d’être interrogées, ne peuvent pas ne pas être impactés par ce qui est survenu le 20 mars. Le projet doit être populaire, ambitieux et de transformation, le programme clair et franc, à titre d’exemple dire « nous souhaitons réhabiliter les services publics » suppose de remettre en cause dans les 100 jours les directives de libéralisation ou bien encore d’annoncer comment et à quel rythme nous nous engageons à porter ce pourquoi nous aurons été élus alors qu’en 2012, l’Europe sera encore largement et majoritairement à droite. L’union de la gauche devient une urgence et le retour sur le terrain hors période d’élection une nécessité.
C’est avec cette ambition que le 8 avril prochain, UMA rendra public ses priorités pour le projet du PS, mais aussi et avant tout pour les Français. D’ici là, bonne chance à tous
Depuis mercredi dernier, une grande partie des 70 salariés de chez ONET, sous-traitant travaillant pour Verallia a débrayé pour réclamer une hausse des salaires et de meilleures conditions de travail . Les grévistes ont aussi reçu le soutien de leurs homologues de Saint-Gobain.
Le Parti Socialiste de la section Pays-de-Cognac ne peut que soutenir le mouvement de ces salariés sur le territoire Cognaçais.
Il faut : Travailler mieux, moins, tous et gagnez plus…
Travailler mieux, car la souffrance au travail s’est aggravée dans les huit dernières années, stress, risques psycho sociaux, harcèlement, management violent, cadences et productivités accrues, systèmes de notations, de contrôles individualisés, chantage à l’emploi, maladies professionnelles, mise à bas des droits collectifs conventionnels, des carrières et grilles de salaires, détricotage du code du travail, précarité systématisée, temps partiels subis, allongement des durées réelles du travail, heures supplémentaires dissimulées, non comptabilisées, non majorées, non payées…
On a 750 accidents mortels chaque année et ça ne fait pas la « une » des journaux autant que les « faits divers »
Il faut des mesures concrètes :
1°) abaisser la durée maxima du travail hebdomadaire de 48 à 44 h. Fixer le repos minima quotidien de 11 h à 13 h. Définir « le temps de travail effectif comme étant celui ou le salarié est placé sous les directives de l’employeur ».
2°) Ré introduire dans le code du travail deux jours de repos consécutifs dont le dimanche.
3°) il faut que les horaires soient comptabilisés de façon claire et transparente, avec des supports fiables.
4°) enfin il faut rendre les heures supplémentaires plus coûteuses que l’embauche.
Ça ne doit pas se faire avec baisse mais avec hausse de salaire. Il faut hausser le Smic en même temps.
"C'est lamentable. Un parti politique, le PS, prend des décisions, le conseil général en prend une autre.» Jonathan Munoz, secrétaire de section du Parti socialiste à Cognac, est remonté contre le conseil général, et contre Patrick Bompoint, secrétaire départemental du PRG. Ce dernier et Michel Boutant, président du Département à majorité socialiste, donnent aujourd'hui une conférence de presse pour sceller leur union en Charente lors des prochaines élections cantonales.
Dans ce cadre, le PRG retire les deux candidats qu'il avait en lice sur les cantons de Montbron et Angoulême-ouest. Et Michel Boutant annonce que la majorité départementale soutiendra Nathalie Lacroix (PRG) à Segonzac. Donant-donnant. Canton où la majorité départementale (PS) aurait bien aimé voir le retrait de Gérard Jouannet.
Or, la candidature de ce dernier a été présentée par le Parti socialiste, après consultation des militants de Jarnac, puis entérinée par la fédération départementale. «La décision du conseil général consiste tout simplement à s'asseoir sur le vote des militants», tonne Jonathan Munoz. Cerise sur le gâteau, le suppléant de Nathalie Lacroix sur le canton de Segonzac devrait être Patrick Bompoint.
Situation ubuesque si l'on considère que Nathalie Lacroix, Patrick Bompoint et Gérard Jouannet siègent tous les trois à la table du conseil municipal de Cognac .
J.P.Coffin
Ces dernières semaines, les Cognaçais et les Charentais sont assaillis d'articles de presse afin de présenter les différents candidats pour les cantonales. Après Jean-François hérouard, en candidat écolo qui en fait un peu trop sur le candidat sortant. Après, Michel Jayat, en candidat qui a le soutien de toute l'opposition municipale et qui nous dit-on est tès sollicité. Après, un bon article sur la candidature du candidat "debout la République"...voici venu le temps de la présentation de Mister Jean-Hubert Lelièvre qui n'a pas souhaité s'exprimer avant le candidat sortant : Robert Richard.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le bilan de Jean-Hubert Lelièvre est plus étoffé en buzz sur Internet et en communication "comique" qu'en réalisations !
On nous dit que c'est un professionnel de la politique : Pendant des mois il n'y a pas eu une journée sans que Jean-Hubert Lelièvre n'ait provoqué un conflit dans la ville qui l'emploie : salaire que l'on dit proche des 4 700 euros, voiture de fonction sur-utilisée, ..., ses billets d'humeurs coécrits avec son copain Morgan Berger en font "un roi des bons coups médiatiques". A chaque fois, Jean-Hubert a choisi de créer le buzz à l'action politique. Si c'est cela un politique professionnel, je préfère rester un militant de la politique.
En réalité, dans ces articles, Jean-Hubert Lelièvre cherche à faire croire, qu'il pourrait être un élu qui permettra au territoire de se développer ce qu'il n'a pas été capable de faire jusqu'à présent et ce quelque soit sa fonction (directeur de cabinet, responsable local UMP).
Les Cognaçais et les Charentais ne sont pas dupes de cette soudaine et tardive envie de gagner en crédibilité en tentant de séduire le monde économique, les séniors en rappelant l'impact du "Cep'âge" dans la ville de Cognac ou en essayant de conquérir un électorat jeune.
Bref, le "Jean-Hub nouveau" serait arrivé ! sauf qu'il ressemble étrangement à celui d'avant, celui qui cherche absolument à se caser politiquement. Après une tentative qui n'a pas aboutit lors des Régionales, il tente cette nouvelle aventure en attendant de tenter de conquérir la 2nd circonscription pour la députation puis tentera les élections Municipales de 2014 à Cognac.
Ah ! qu'il est loin le temps où la politique était jolie...
L’hebdomadaire Marianne a lancé une pétition pour un salaire maximum, soutenue par de très nombreuses personnalités. Je vous invite à soutenir cette initiative en signant l’appel sur le site MesOpinions.com. La démesure est à l’origine de la plupart des maux de notre époque : à l’origine de la crise écologique, à l’origine du creusement des inégalités sociales qui atteignent des sommets insupportables et quasi obscènes.
Dans notre pays, les exemples de patrons qui, après avoir mis leur entreprise en difficulté, partent avec des retraites chapeau ou des stock-options représentant 1 000 fois le salaire d’un de ses employés, ne sont pas rares.
Cette démesure est au coeur de la crise financière qui a bouleversé le monde il y a deux ans. Cette fascination de l’argent comme celle du pouvoir constitue une véritable maladie, une drogue au cœur de notre société. Elle cache un mal-être, un mal-vivre profond, une absence de sens. Mais par sa fuite hors de la réalité, la démesure financière constitue un danger réel immédiat pour l’avenir de notre société, de la démocratie, de la sécurité du monde et des entreprises elles-mêmes, de notre société.
Comment un salarié peut-il se représenter un revenu représentant 1 000 fois son salaire ?
Expression du capitalisme financier dérégulé, elle menace la démocratie et la politique comme fonction de régulation.
On aurait pu penser que les limites à cette démesure viennent des responsables et dirigeants financiers eux-mêmes, qui auraient tiré les leçons de crise financière récente. Il n’en est rien... Les choses continuent comme avant.
Aujourd’hui, différentes initiatives récentes réclament l’idée de bon sens d’un salaire maximum ou plus exactement le principe de la limitation d’un revenu maximum intégrant bonus et prime pour les dirigeants des entreprises.
Le groupe Socialiste a déposé une proposition de loi le 15 octobre 2009 dont la plupart des articles ont été repoussés par la majorité des parlementaires UMP.
On peut discuter le niveau du plafond comme la méthode à utiliser (par la loi ou par une mesure fiscale) mais le principe d’un engagement dans ce sens m’apparaît aujourd’hui indispensable et urgent.
Le Parti de Gauche 16 et les Amis du Monde Diplomatique 16, organisent le jeudi 27 janvier à Cognac une conférence-débat sur le thème : "Faire de la politique ou vivre de la politique ?" avec Rémi Lefebvre.
Rémi Lefebvre est professeur de sciences politiques à l’université de Reims et chercheur au CERAPS. Il est chargé de cours à Lille 2, Sciences Po Lille et Paris I. Ses travaux portent sur les partis politiques et le PS en particulier, le métier politique, la démocratie participative et les campagnes électorales. Après une thèse sur le socialisme municipal (à paraître), Rémi Lefebvre a co-dirigé un ouvrage collectif sur La proximité en politique avec Christian Le Bart (Presses universitaires de Rennes) et un ouvrage sur le débat public à la Découverte. Il a publié en 2006 avec Frédéric Sawicki La société des socialistes aux éditions du Croquant.
Il est l'auteur d'un article récent et décapant dans le n° 667 du Monde Diplomatique intitulé "Faire de la Politique ou vivre de la politique" (à lire en ligne).
Quelle honte que ces propos du duo magique Lelièvre-Berger, lorsqu'ils proposent un billet sur les voeux du Maire de la ville de Cognac. Honte quant au fond du sujet, bien sûr. Mais aussi par leur désinvolte ignorance ! Bien sûr mes détracteurs diront que j'aurai pu écrire ce genre de billet. Oui, bien sûr mais c'était avant. Avant que la situation ne soit si grave, avant que je me dise que maintenant ce qui compte c'est de défendre mon idée de la politique,mes convictions et d'être sur le fond.
Pauvre Morgan Berger qui une fois encore a perdu une bonne occasion de se taire. Comment peut-on prétendre un seul instant incarner une politique moderne et continuer à faire des textes qui ne resteront pas dans les annales ? Ce texte est une absurdité qui n’est pas digne de cette jeunesse qui veut faire de la politique autrement. Et pour cause, le problème de ces jeunes UMPistes ne provient pas d’une insuffisance du travail mais d'un manque de conscience politique.
Le duo magique se moque de l'égalité réelle, la quatrième convention du Parti Socialiste. Pour eux, de ce que je crois comprendre, Il y aurait d’un côté les idéalistes, irresponsables, promettant tout, tout de suite, l'équipe de Michel Gourinchas et de l’autre les réalistes, eux. C'est vrai que la politique de Monsieur Mouhot a fait ses preuves entre 2001et 2008.
Mais, il n’en reste pas moins que l’égalité réelle est une fin en soi pour une démocratie.L’égalité n’est pas un mot abstrait. Elle est liée à des contenus précis sur lesquels des bilans peuvent être portés.Jean-Hubert est dans la posture et sa posture tourne à l’imposture, celle d’une prétendue modernité. Morgan Berger remplit une fonction,que l'on cherche encore. Il rejoint la galerie des quelques imposteurs de la droite locale . Il est aussi le digne cousin d’un certain Jean-Marie Bockel dont le rêve de devenir le Tony Blair français le conduisit, après avoir recueilli moins de 1% lors d’un congrès du PS, à rejoindre piteusement les rangs du gouvernement Sarkozy en 2007 et à fonder un groupuscule intitulé Gauche Moderne, ridicule satellite de l’UMP. Le duo magique devrait rejoindre ce groupuscule.
La critique de la gestion des actions de la majorité municipale est normal. Mais, la majorité municipale avance. Lentement ? (peut-être) mais sûrement. On sait où on va. La démocratie locale est une vraie réussite et en 2011 nous allons aller encore plus loin pour faire participer les Cognaçaises, les Cognaçais, le monde économique, associatif avec la mise en place d'un Plan Local d'Urbanisme - Agenda 21. Alors oui, engagement pris, promesse tenue. Ils se moquent de la proximité de Michel Gourinchas mais elle est sincère, réelle mais surtout appréciée par les Cognaçais.
Il y a deux façons de conduire la politique locale de la ville de Cognac : le catastrophisme, ou le volontarisme, avec comme principe clair l'envie de rendre Cognac plus attractif, plus dynamique et en phase avec les attentes des Cognaçais. La droite a choisi : elle multiplie les diagnostics alarmistes...
INTERVIEW LIBERATION. Député socialiste des Landes, représentant de l’aile gauche du parti, Henri Emmanuelli juge que Martine Aubry doit être la candidate du PS en 2012.
Comment jugez-vous la récente crispation de la situation au Parti socialiste, notamment depuis la candidature de Ségolène Royal ?
Compte tenu de l’ampleur de la crise et de l’échec de M. Sarkozy, nous devons nous montrer particulièrement responsables. Je n’ai pas l’impression que ce soit toujours le cas. On assiste à une multiplication de candidatures très anticipées, ainsi qu’à des bisbilles inutiles sur le calendrier. Tout cela n’est pas à la hauteur.
Martine Aubry dit qu’elle n’annoncera sa décision qu’en juin. N’est-ce pas trop tardif ?
Mais si la première secrétaire disait autre chose, on lui expliquerait qu’elle ne respecte pas le vote des militants ! Et quand elle dit cela, on lui reproche d’hésiter... Nous sommes un des rares partis démocratiques au monde dont le leader n’est pas candidat à l’exécutif ! Le premier secrétaire doit être le candidat. Je l’avais déjà dit pour Hollande en 2007. Je le dis à nouveau pour Aubry en 2010.
Serait-elle donc selon vous la mieux placée pour représenter le PS en 2012 ?
Oui. Elle doit être candidate à l’élection présidentielle
Ce n’est pas ce que disent les sondages, qui portent Dominique Strauss-Kahn aux nues...
Les flambées sondagières passionnent les journaux. Mais je rappelle que toutes celles qui se sont produites cinq mois avant l’élection se sont systématiquement révélées fausses. Mitterrand, en novembre 1980, était à 32%, contre 68% à Giscard...
Peut-on pour autant lutter contre DSK, qui surclasse les autres candidats PS ?
Ces sondages doivent être relativisés. DSK n’est pas impliqué dans le combat politique au quotidien. Il est à Washington.
Justement, le directeur général du FMI n’est-il pas le mieux armé pour conduire la gauche dans un contexte de crise ?
Je préside la commission d’enquête parlementaire sur la crise financière. La masse des outils financiers en circulation, c’est 700 000 milliards d’euros, douze fois le PIB mondial ! Bref, une gigantesque masse financière hors de proportion avec l’économie réelle. Or je n’ai vu, de la part du FMI [Fonds monétaire international, ndlr] , de la BRI [Banque des règlements internationaux] ou de la BCE [Banque centrale européenne], aucune alerte sérieuse sur l’explosion inconsidérée des liquidités et les risques de la dérégulation financière... Alors je m’interroge : les acteurs financiers sont-ils les mieux placés pour rétablir plus de justice et la confiance dans l’avenir ? Faut-il demander à ceux qui n’ont rien vu venir d’être les sauveurs ?
Quelle doit être la ligne de la campagne présidentielle des socialistes ?
La gauche n’a pas récolté les bénéfices politiques de la crise. Parce qu’une grande partie de la social-démocratie avait adopté de facto les sous-jacents du paradigme néolibéral. Entre la gauche, qui parlait de « mondialisation heureuse », et la droite, peu de différence ! Il faut se ressaisir et revenir à nos valeurs. Si on ne creuse pas les différences, si on ne clive pas sérieusement, on aura des difficultés à gagner.
Si Strauss-Kahn revient, présenterez-vous un candidat aux primaires ?
Si DSK est candidat et que Martine Aubry ne l’est pas, nous ne resterons pas inertes.
Le jeu médiatique autour des candidatures socialistes ainsi que le débat sur les primaires sèment le trouble chez les militants socialistes. Nos partenaires de gauche ne comprennent pas notre stratégie. Alors que les conventions sur le projet (convention pour un nouveau modèle économique, convention pour une nouvelle donne Internationale et Européenne, convention pour l'égalité réelle) devraient dessiner les propositions que le Parti Socialiste soumet à ses militants, et à ses partenaires pour préparer ensemble l'alternative, c'est le doute qui domine. C'est inquiétant.
Avec ses propositions sur l'égalité réelle le Parti Socialiste a enfin un programme de gauche et propose sur le logement, la santé, le social et l'éducation de vrai choix de société. Paul Quilès en venant à Cognac nous a parlé de la mise en place dans sa région des "forums de la gauche". C'est je pense la bonne méthode pour construire un projet alternatif porté par toute la gauche. Le débat de jeudi dernier avec l'ensemble des partenairesde gauche n'a pas permis de pousser jusque-là le débat, mais ce n'était pas vraiment l'objectif. Toute la gauche réflechit à des propositions. Nous devons donc réflechir au niveau départemental à des états généraux afin de construire "la maison commune" dont nous avons besoin.
Maintenant, afin d’incarner l’alternative à la droite et non seulement l’alternance, il reste quand même quelques questions à régler en interne au sein du Parti Socialise.
D’abord, nous devons cesser la polémique sur le calendrier de désignation du candidat de la gauche, en rappelant que l’élection présidentielle se gagne – ou se perd – pendant la campagne et non 18 mois avant.
Ensuite, à l’heure qu’il est, peu importe celui ou celle qui portera nos couleurs à la présidentielle de 2012, tant que ce dernier se préoccupe davantage d’être convaincant auprès des catégories populaires et des classes moyennes plutôt que de vouloir être agréable avec les fameuses agences de notations.
Enfin, il faut que les idées précèdent les ambitions et ce n'est qu'ensuite que nous pourrons travailler à la "maison commune".
Nous avons souhaité au sein du Parti Socialiste Pays-de-Cognac échanger et confronter nos idées. Je crois sincèrement que partout en France ce débat doit avoir lieu parce que nous vivons une période d’accélération de toutes les crises. Crise évidemment du capitalisme, la plus grave que l’ont ait connu. Malgré ce que l’on nous dit, nous sommes encore dans cette crise, et nous n’en sortirons que si nous avons la volonté ensemble de changer le monde.
Notre volonté en organisant des débats n’est pas de demander aux Charentais et aux Français en général de patienter et d’attendre 2012. Notre volonté est de démontrer qu’il existe un autre chemin et que ce n’est qu’ensemble que nous trouverons ce chemin.
Si la Gauche l’emporte en 2012, et nous le devons, l’état du Pays laissé par la droite sera catastrophique. Cette situation qui est à craindre doit nous amener à penser la France de demain car « la France d’après », celle de Nicolas Sarkozy nous à amener à une crise sociale, et à une insécurité en explosion…
Alors dans ces conditions comment réussir une nouvelle étape dans l’unité de la Gauche, parce que c’est la condition sine qua none pour gagner.
Je pose ici les questions. Pour avoir une unité il faut que nous répondions à ces questions : Comment aborderons-nous la problématique Européenne, dans une Europe majoritairement à droite en 2012, alors que nous sommes en attente de ruptures ? Quel avenir offrirons-nous aux Services Publics, et à notre Etat ?
Ces questions, parmi tant d’autres attendent en écho une mobilisation de nous tous et qui doit commencer dès aujourd’hui.En 2012, je vous le dit, nous pouvons l’emporter, mais cela nécessite que l’ensemble des Partis de la Gauche se lèvent ensemble afin de signifier ce que nous voulons.
J’entends les critiques concernant mon Parti. Je vous le dit il y’a une prise de conscience chez nos dirigeants pour non pas construire une alternance mais une réelle alternative. J’en veux pour preuve le texte validé par nos militants sur l’égalité réelle. Un vrai projet de gauche sur lequel chacun des partis présent ici pourra y trouver des points d’accord.
Oui une majorité de Français est :
- pour des services publics forts
- pour la gestion publique de l’eau,
- pour la scolarité obligatoire à 3 ans et la semaine de 5 jours,
- pour le droit à une fin de vie dans la dignité,
- pour le droit de vote des étrangers aux élections locales…
A travers cette liste non exhaustive des propositions comprises dans ce texte, chacun aura pu comprendre que l’heure des choix a sonné pour le Parti Socialiste. Aujourd’hui la majorité de droite semble être au plus bas, du moins dans les sondages, être forts, cohérant et en phase avec les attentes de nos concitoyens sur le fond ne suffira pas pour que nous l’emportions en 2012. Il nous faudra prendre l’initiative de se réunir comme ce soir afin d’être cohérents et unis. La droite ayant su profiter depuis 2007 de certaines de nos différences. Notre Pays et son Projet ne résisteront pas à 5 ans de Sarkozysme supplémentaire.
La seule formule stratégique gagnante est celle du rassemblement de la Gauche. Les Français veulent une Gauche digne et ambitieuse, une Gauche qui n’a pas peur d’être elle-même, une Gauche populaire parce que proche des préoccupations des gens, une Gauche qui convainc qu’une fois au pouvoir elle n’oubliera pas ceux qui lui ont donné mandat.
Ma génération, devra contribuer à faire émerger cette Gauche.La droite ne craint pas d’être elle-même ? Soyons-nous même. C’est donc maintenant que nous lançons un appel à toutes celles et ceux, militants associatifs, syndicalistes, à toutes celles et ceux qui au moment des campagnes électorales nous disent que le PS n’est pas assez à gauche, à toutes celles et ceux qui sincèrement nous encouragent à continuer le combat au sein du Parti Socialiste. Je vous lance un appel ce soir : débattons, échangeons et réussissons ensemble cette unité comme à Cognac
Le Maire de Cognac Michel Gourinchas a réussit à créer une équipe, une unité en 2008 en constituant une liste de personnalité de la société civile jusqu’au Front de Gauche. N’oublions jamais cette réussite, elle doit nous guider chaque jour.
Pour conclure, en 2012, non rien n’est gagné, mais tout est possible, à condition que nous parvenions à trouver cette unité et cette unité passera forcément par des propositions communes.
"A Cognac, l'unité de la gauche a été faite, en 2008, par Michel Gourinchas. On voit bien qu'il est possible de créer cette unité au sein de la gauche, au niveau local.» Le constat est fait par Jonathan Munoz, secrétaire de la section PS du Pays de Cognac. Reste maintenant à trouver la recette pour réaliser cette unité au niveau national.
En plein débat sur les primaires, les socialistes cognaçais ont décidé d'organiser jeudi soir une rencontre-débat à La Salamandre, sur le thème: «Comment réussir une nouvelle étape de l'unité de la gauche ?». C'est Paul Quilès, ancien ministre de l'Intérieur et de la Défense qui s'y collera. Membre de Gauche avenir, aux côtés de Marie-Noëlle Lienemann, il ne cache pas son hostilité aux primaires. Lui préférerait que toute l'énergie soit consacrée à l'élaboration d'une plateforme commune à l'ensemble de la gauche.
Travailler sur un programme, c'est le souhait des militants de base. À Cognac du moins. «L'image que renvoie le PS n'est pas ce qui se passe localement», affirme Jonathan Munoz, heureux que le Parti socialiste ait trouvé toute sa place dans le mouvement contre la réforme des retraites. «La volonté d'unité, elle est ici. Il faut faire comprendre que la base veut du changement, une autre manière de faire de la politique», martèle-t-il.
La rencontre de jeudi est là pour, espère-t-il, «faire avancer le débat». Un signe, toutes les composantes de la gauche, PS, Europe écologie-Les Verts, PRG, PG, ont annoncé leur présence. Paul Quilès animera une rencontre-débat sur le thème «Comment réussir une nouvelle étape de l'unité de la gauche ?», jeudi à 20 heures à l'auditorium de La Salamandre
En affichant son ambition présidentielle, Ségolène Royal, notre présidente de Région plonge notre parti dans l'embarras et dans la crainte d'une nouvelle guerre interne selon la presse locale et nationale. Je n'y crois pas. Peu importe la candidate ou le candidat. Parce que, ce qu’attend profondément non seulement le peuple de Gauche mais aussi j’espère, les Françaises et les Français qui n’ont pas l’air très satisfait de la façon dont on nous gouverne c'est de garantir un programme cohérent et surtout d'assurer le rassemblement de la gauche.
Si la Gauche l’emporte en 2012, et nous le devons, il se pourrait que l’état du Pays laissé par la Droite soit catastrophique. Cette situation qui est à craindre doit nous amener à penser la France de demain car « la France d’après », celle de Nicolas Sarkozy nous à amené à une finance de la Nation au plus bas, à une crise sociale, et à une insécurité en explosion…Nous avons fait les primaires pour éviter la pagaille alors dans ces conditions réussisons l’unité du PS, parce que c’est la condition sine qua none pour gagner.
Les Français veulent une Gauche digne et ambitieuse, une Gauche qui n’a pas peur d’être elle-même, une Gauche populaire parce que proche des préoccupations des gens, une Gauche qui convainc qu’une fois au pouvoir elle n’oubliera pas ceux qui lui ont donné mandat.
Ma génération, devra contribuer à faire émerger cette Gauche. C’est ma génération qui paie le plus lourd tribu à la crise. C’est ma génération qui subit de plein fouet la politique du gouvernement.
Il faut une alternative politique. Ne soyons pas les témoins de l’histoire, transformons-la en construisant les conditions du changement démocratique...
La majorité reviendra-t-elle à la raison ? Ce mercredi 17 novembre offre une dernière chance à la droite de revoir son projet de loi, dit NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité), avec son retour en seconde lecture à l’Assemblée. Un projet qui, en l’état, ne manquera pas de se traduire par une précarisation énergétique accrue, en plus de fragiliser un secteur pourtant vital.
Chacun connaît les bénéfices du système de production et de distribution d’énergie mis en place dans notre pays, au sortir de la Seconde Guerre Mondiale – notamment grâce aux efforts et à l’investissement des Français : l’électricité longtemps la moins chère d’Europe, une sécurité énergétique que beaucoup nous envient, et une production électrique qui génère peu de CO2.
Le gouvernement, avec l’appui de sa majorité, s’apprête à remettre en cause les fondements de notre politique énergétique, en poussant plus loin encore la libéralisation du marché. Comment le gouvernement et la droite peuvent-ils ignorer les risques que ce projet fait peser sur nos concitoyens ? La principale disposition du texte contraindra EDF à céder à ses concurrents jusqu’au quart de la production de son parc nucléaire. Conséquence mécanique : un renchérissement du coût de l’électricité pour l’ensemble des usagers. Car l’entreprise publique n’entend pas céder sa production à n’importe quel prix, et réévalue déjà ses tarifs de gros. Le Gouvernement a d’ailleurs profité de l’été pour anticiper sur cette hausse.
Selon les prévisions de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), les tarifs réglementés pour les particuliers, bien qu’officiellement garantis, devraient être progressivement vidés de leur substance et bondir de 7,1 % à 11,4 % dès cette année, pour continuer d’augmenter de 3,1 % à 3, 5 % par an entre 2011 et 2015.
D’autre part, les tarifs réglementés pour les entreprises seront purement et simplement supprimés. Ce qui ne sera pas indolore pour les entreprises dites électro-intensives ; déjà, la SNCF annonce devoir augmenter le prix de ses billets en cas de promulgation de la loi.
En pratique, les tarifs réglementés dont bénéficiaient les particuliers et les entreprises disparaîtront au profit d’une poignée d’opérateurs. Ce projet risque ainsi de toucher lourdement les Français, d’augmenter encore une précarité énergétique galopante et de porter un coup supplémentaire à nos territoires, quand on sait que le prix de l’électricité et la stabilité de ce secteur sont un facteur important de localisation industrielle. Et que dire de cette dépossession d’un bien commun national ?
Ce texte expose en outre la France à une série de risques majeurs, au premier rang desquels celui de défaillances en série de notre système électrique.
Le projet de loi ne comporte en effet, pour les fournisseurs alternatifs, aucune incitation réelle à investir dans de nouveaux moyens de production. Au contraire, telle qu’elle est construite, la loi NOME freinera les investissements dans de nouvelles capacités : EDF n’investira pas si partie de ce coût bénéficie à ses concurrents ; les fournisseurs alternatifs, pour leur part, n’ont aucun intérêt à investir alors qu’on leur offre leur électricité.
Or, les marges aux aléas climatiques et techniques sont d’ores et déjà nulles pour les cinq années à venir. Le coefficient de disponibilité des centrales nucléaires s’est largement dégradé depuis 2006, alors que se profile la nécessité de réaliser des investissements importants pour prolonger la durée de vie des centrales actuelles. Une prolongation de 40 à 60 ans coûterait à elle seule 35 milliards d’euros à EDF d’ici à 2030.
Inéluctablement se dessine une multiplication de coupures d’alimentation pour les consommateurs, l’usure prématurée des matériels de réseaux et de production, et avec elles, un renchérissement des coûts de maintenance pour EDF.
Ni la directive européenne de libéralisation des marchés de l’énergie, ni la solution technique aujourd’hui proposée par ce gouvernement n’offrent de réponse aux véritables défis économiques, sociaux et environnementaux de ce XXIe siècle. Elles témoignent toutes deux d’une parfaite méconnaissance du caractère primordial de l’approvisionnement en électricité.
Assimilée à une simple marchandise par ces textes, elle est pour nous un bien de première nécessité, indispensable. Le seul principe de réalité conduit d’ailleurs à s’interroger de la pertinence des lois de l’offre et de la demande à un bien qui ne peut être stocké. Un simple tour d’horizon des expériences de libéralisation en la matière, intégralement soldées par l’échec (multiplication des défaillances, hausse exponentielle des tarifs…), où le public est désormais partout réintroduit, aurait dû contraindre les Etats membres à faire machine arrière.
L’Union européenne, gouvernée par la droite, doit cesser d’assimiler les tarifs réglementés de l’énergie à une aide d’Etat, alors qu’elle ne fait rien pour arrêter le dumping social à l’œuvre partout sur le continent.
Faire état de l’inadéquation de la politique énergétique européenne ne dédouane pas ce gouvernement pour autant. Il est inacceptable d’avoir accepté et encouragé de la sorte le sabordage de l’un de nos principaux avantages compétitifs. Car aucune résistance, aucune exigence n’a été opposée aux instances européennes. Comme à l’ordinaire, la droite française se pare des contraintes européennes pour accomplir ses rêves les plus fous.
Les fondements d’une alternative existent et sont au cœur des propositions du Parti Socialiste : nous porterons nos efforts sur le développement des interconnexions électriques européennes, pour renforcer la stabilité des systèmes électriques et favoriser les coopérations entre opérateurs européens, sur la pérennisation de notre production énergétique et la promotion d’alternatives, avant tout celle qui consiste à renforcer les économies d’énergie.
Les défenseurs de ce projet de loi nous objectent qu’il contraindra à une plus grande sobriété énergétique, par le renchérissement du coût de l’électricité. Cette version punitive de la transition énergétique n’est pas la nôtre. Nous prônons une autre voie, celle d’une « croissance saine », qui permettrait de faire bénéficier nos concitoyens d’un tarif abordable pour leurs besoins vitaux en gaz ou en électricité, et d’augmenter les tarifs quand la consommation dépasse ce seuil. En parallèle, à l’instar de ce qui a été mis en place au Québec, un dispositif pourrait permettre de rémunérer directement l’économie d’énergie réalisée par rapport à l’exercice précédent.
Il est encore temps de changer la donne, de refuser d’abandonner notre pays et nos concitoyens à une précarisation énergétique inéluctable, et de remanier ou abandonner ce texte.
A plus long terme, et plutôt que la mise en place de ces situations ubuesques de mise en concurrence forcenée, c’est une révision complète de la politique communautaire qu’il nous faut viser. Il est temps que la droite européenne cesse de faire de la concurrence le dogme absolu de l’Union européenne, pour remettre la solidarité en son cœur. Plus largement, la puissance publique doit se réapproprier l’ensemble des grandes infrastructures d’intérêt continental, comme les chemins de fer ou les équipement de distribution d’énergie.
Échapper à la dictature du court terme, voilà notre objectif. Cela demande du courage, de la volonté politique et une véritable ambition pour l’Europe et la France.
Les derniers chiffres communiqués par les Notaires de France sur le montant des transactions immobilières du deuxième trimestre 2010 laissent apparaître une hausse annuelle des prix desappartements anciens de 6,3% au national et de 4,3% en province.
La crise du logement est un des principaux maux dont souffre la société Française. Le prix du logement a doublé en 10 ans. Suite à cela, il y'a bien évidement dégradation du pouvoir d'achat des méanges qui subissent cette hausse en tant qu'accédants à la propriété.
Cette crise a trois causes : la pénurie, la spéculation et une politique de la Droite contraire aux besoins des classes moyennes et populaires. La Droite a alimenté la spéculation par des dispositifs comme la "loi Scellier", qui sont des cadeaux fiscaux coûteux aux investisseurs, sans exigence de construire des loyers modéré. Le slogan du candidat Sarkozy "tous propriétaires" ne se traduit par aucune réalité et le financement du logement social est en diminution depuis deux ans.
L’écart ne cesse de se creuser entre les revenus des ménages et les prix de l’immobilier, accentuant l’inégalité face à l’accès à la propriété comme au logement, et accroissant sans cesse la part des dépenses consacrée à se loger.
A cognac, l'ensemble des profesionnels de l'immobilier le reconnaissent, le marché est difficile. Le constat de la baisse des taux d'intérêt qui aurait dû permettre une amélioration de la situation des accédants modestes ou des primos-accédants n'a eu aucun effet car la hausse des prix de vente des maisons n'a cessé de progresser depuis des mois.
Les inégalités sociales s'accroisent de jour en jour. Afin d'y remédier il faudrait que le Gouvernement prennent des mesures de régulation des prix dans les zones où cela devient de plus en plus difficile de devenir propriétaire. Il faudrait également abandonner des dispositifs que la "loi Scellier" et prendre des mesures appropriées afin de contenir la flambée des prix et favoriser la mise en production de logements destinés à une clientèle à revenus modestes.
Les prix de l'immobilier n'ont pas vocation à monter indéfiniment. Pour corriger les excès de la période précedante, la Gauche, si elle l'emporte à l'Election Présidentielle doit se donner comme objectif la baisse raisonnée des prix du logement et des loyers dans le privé. Cette baisse rendra du pouvoir d'achat aux ménages. Il n'est pas normal qu'aujourd'hui une famille soit contrainte de dépenser plus de 25% de budget au logement.
En prenant les reines de l'UMP locale le duo Lelièvre/Berger avaient promis un grand chambardement : lancement d'un blog, où nous devions voir qu'il se passe quelque chose au Pays de l'UMP, croissance express des adhérants... Ils devaient incarner une alternative crédible en facilitant l'échange entre toutes les générations de militants...pari réussi quand on voit que Jean-Hubert part à la bataille face à Michel J, voilà pour le programme. Programme très ambitieux, au regard des résultats qui sont somme toute des plus modestes...
Internet et l'UMP : "le flop des créateurs du possible"
Le blog de l'UMP, trois plumes, trois personnalités du Cognaçais, mais qui regarde ? A en croire les sondages sur le blog : peu de personne. Au niveau National, les traces indélébiles du fameux lipdub mettant en scène ministres et militants poussant la chansonnette a été très difficile à faire oublier. Seul Morgan continue à défendre cette autre idée de faire de la politique. En janvier 2010, à peine remise du lipdub, l'UMP doit faire face au lancement raté du tant attendu réseau social, Les « Créateurs de possible ». Ce qui devait être «le projet phare de la modernisation du parti», selon les mots du secrétaire général s'est soldé par un échec.
L'UMP veut mener la contre-offensive contre la "gauchosphère". Ce concept quelque peu flou, inventé durant l'été par le président des jeunes de l'UMP, Benjamin Lancar, (celui que Morgan a soutenu durant la campagne) désigne une réalité, celle d'un Web français où le parti majoritaire a bien du mal à se faire une place. Mais dans lequel il est bien décidé à entrer en force…
Il serait temps que l'UMP réinvestisse l'Internet, non comme elle le fait actuellement, en l'utilisant exclusivement comme un relais supplémentaire pour écouler sa propagande ou ses critiques de la majorité locale, mais en participant aux débats qui s'y déroulent de manière constructive. L'UMP s'est elle-même e-ringardisée et fabriqué de toute pièce une image anti-Internet, autant dire anti-modernité, voire anti-jeunes.
Peu importe le nombre d'inscrits sur Internet, Jean-Hubert entendait également battre les records d'adhésions réelles et non virtuelles au parti; voilà ce qu'il disait fin 2009 : "il est essentiel que notre mouvement fasse masse". L'UMP a du mal à se renouveler. Une hémorragie que d'aucuns expliquent par un manque de dynamisme du parti majoritaire au niveau National.
Le rôle d'un parti , c'est d'animer le débat et de faire des propositions qui lui soient propres; hors que voit-on? Au lieu de distribuer des tracts et de coller, j'aurais aimé les voir animer des débats contradictoires avec les partenaires sociaux, avec le PS, avec la Gauche au lieu de ça, Morgan et Jean-Hubert se contentent d'applaudir le gouvernement et Xavier Bertrand.
Pendant ce temps...
Le Parti Socialiste Section Pays-de-Cognac sera le 17 novembre à 20h00 à Jonzac pour un débat en présence de Benoît Hamon sur le thême : "Egalité réelle"
Le Parti Socialiste Pays-de-Cognac organisera le 09 décembre à l'auditorium de Cognac une rencontre débat autour de Paul Quilès sous le thême : "Comment réussir une nouvelle étape de l'unité de la Gauche"
Razzy Hammadi publie "Gauche. Génération 2012 : ce que nous voulons" aux éditions Armand-Colin. La gauche a-t-elle quelque chose de nouveau à dire ? Un ouvrage détonnant dans le paysage politique actuel qui remet en cause la manière d’aborder la politique et le projet socialiste dans ce qu’il propose actuellement et pour 2012. Un essai constructif qui répond aux questions que se posent l’électorat de gauche et tous les citoyens sur l’avenir de leur pays. La récente victoire aux Régionales, l’embellie des sondages et l’esprit d’unité retrouvée engagent-ils la gauche sur la voie de la reconquête ? L’auteur en est convaincu. Encore faut-il que cet espoir sonne l’heure des choix et permette aux socialistes d’aborder l’ensemble des défis et des contradictions qui les traversent. Aucun sujet ne doit être évacué. Ce sont là les conditions pour construire une Gauche à la fois crédible et populaire. Jeune secrétaire national du Parti Socialiste, Razzy HAMMADI, par son parcours personnel, professionnel et politique atypique, par son engagement tenace, expose dans ce livre ses convictions et ses ambitions pour « une autre France ». Que ce soit en politique étrangère, pour l’entreprise, l’éducation, l’économie, les services publics ou encore les banlieues, les mesures sont claires et précises, les choix assumés. S’appuyant sur son vécu, il évoque ruptures et nouvelles orientations. Une génération politique, la génération 2012, par l’un des siens, relève le défi, pour l’alternance mais surtout l’alternative. C’est l’enjeu de ce livre qui paraît aux Editions Armand Colin.
Hier, mardi 12 Octobre 2010, nous étions 3,5 millions dans la rue, 20% de plus que les dernières manifestations. A Angoulême hier matin, nous étions 25 000. A Cognac en fin d'après-midi le nombre de manifestants est plus élevé également. Un responsable de la Police National me disait au départ du cortège qu'il y'avait entre 2 700 et 3 000 personnes.
Ici ou là, nous entendons dans nos journaux que la reconduction de la grève dans plusieurs entreprises du secteur Privé et du secteur Public indique une augmentation de la combativité. Et pourtant, Monsieur Sarkozy et les siens sont de plus en plus fragilisés : les sondages (même ceux du journal "Le Figaro") sont chaque semaine de plus en plus cruels et à l'UMP et au sein du gouvernement le discours reste le même. Même à Cognac notre baby UMP, Morgan nous impose la propagande National sur la réforme des retraites en nous expliquant que de nombreux Pays Européens, confrontés à la même situation, se sont engagés dans cette voie, en relevant l'âge légal de départ en retraite. C'est très bien Morgan, tu sais faire un copier-coller des arguments de ton parti. Mais saches qu'en Allemagne le décompte des annuités cotisées est de 35 annuités, idem pour l'Italie et l'Espagne. Même en Grande-Bretagne, Pays Libéral, ils proposent la retraite à 68 ans...mais seulement en 2046, en France Monsieur Sarkozy nous l'impose en 2018. La droite en est réduite à chercher quelque provocation mais elle risque le retour du boomrang.
Pour éviter de faire monter la mayonnaise, des députés de l'UMP veulent la fin du bouclier fiscal et de l'ISF. Mais comment ne pas comprendre qu'encore une fois tout ceci sert à faire diversion dans les médias.
Heureusement, le soutien de l'opinion contre la réforme des retraites "gagne en fermeté" et le soutien chez les femmes et les jeunes est de plus en plus fort. Dans la rue, toute la gauche est ensemble, parfois drapeaux mêlés. Face à la crise sociale, la gauche à Cognac et au niveau national (PS, PC, PG, EE-Verts),peut et doit affirmer ensemble : « retrait du projet ! pour financer les retraites, d’autres solutions existent ».
En concubinage, 2 enfants, secrétaire de section Pays-de-Cognac
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