15 février 2011

NOTE PLUS ANCIENNE
Génération 2012 : Salaire maximum - décence minimum L’hebdomadaire Marianne a lancé une pétition pour un salaire maximum, soutenue par de très nombreuses personnalités. Je vous invite à soutenir cette initiative en signant l’appel sur le site MesOpinions.com. La démesure est à l’origine de la plupart des maux de notre époque : à l’origine de la crise écologique, à l’origine du creusement des inégalités sociales qui atteignent des sommets insupportables et quasi obscènes. Dans notre pays, les exemples de patrons qui, après avoir mis leur entreprise en difficulté, partent avec des retraites chapeau ou des stock-options représentant 1 000 fois le salaire d’un de ses employés, ne sont pas rares. Cette démesure est au coeur de la crise financière qui a bouleversé le monde il y a deux ans. Cette fascination de l’argent comme celle du pouvoir constitue une véritable maladie, une drogue au cœur de notre société. Elle cache un mal-être, un mal-vivre profond, une absence de sens. Mais par sa fuite hors de la réalité, la démesure financière constitue un danger réel immédiat pour l’avenir de notre société, de la démocratie, de la sécurité du monde et des entreprises elles-mêmes, de notre société. Comment un salarié peut-il se représenter un revenu représentant 1 000 fois son salaire ? Expression du capitalisme financier dérégulé, elle menace la démocratie et la politique comme fonction de régulation. On aurait pu penser que les limites à cette démesure viennent des responsables et dirigeants financiers eux-mêmes, qui auraient tiré les leçons de crise financière récente. Il n’en est rien... Les choses continuent comme avant. Aujourd’hui, différentes initiatives récentes réclament l’idée de bon sens d’un salaire maximum ou plus exactement le principe de la limitation d’un revenu maximum intégrant bonus et prime pour les dirigeants des entreprises. Le groupe Socialiste a déposé une proposition de loi le 15 octobre 2009 dont la plupart des articles ont été repoussés par la majorité des parlementaires UMP. On peut discuter le niveau du plafond comme la méthode à utiliser (par la loi ou par une mesure fiscale) mais le principe d’un engagement dans ce sens m’apparaît aujourd’hui indispensable et urgent.
NOTE PLUS RECENTE
Charente libre - 21.02.11 - Du rififi à Segonzac "C'est lamentable. Un parti politique, le PS, prend des décisions, le conseil général en prend une autre.» Jonathan Munoz, secrétaire de section du Parti socialiste à Cognac, est remonté contre le conseil général, et contre Patrick Bompoint, secrétaire départemental du PRG. Ce dernier et Michel Boutant, président du Département à majorité socialiste, donnent aujourd'hui une conférence de presse pour sceller leur union en Charente lors des prochaines élections cantonales. Dans ce cadre, le PRG retire les deux candidats qu'il avait en lice sur les cantons de Montbron et Angoulême-ouest. Et Michel Boutant annonce que la majorité départementale soutiendra Nathalie Lacroix (PRG) à Segonzac. Donant-donnant. Canton où la majorité départementale (PS) aurait bien aimé voir le retrait de Gérard Jouannet. Or, la candidature de ce dernier a été présentée par le Parti socialiste, après consultation des militants de Jarnac, puis entérinée par la fédération départementale. «La décision du conseil général consiste tout simplement à s'asseoir sur le vote des militants», tonne Jonathan Munoz. Cerise sur le gâteau, le suppléant de Nathalie Lacroix sur le canton de Segonzac devrait être Patrick Bompoint. Situation ubuesque si l'on considère que Nathalie Lacroix, Patrick Bompoint et Gérard Jouannet siègent tous les trois à la table du conseil municipal de Cognac . Les intéressés, eux, sont un peu gênés aux entournures. Hier, ils se voulaient discrets. «C'est de la politique politicienne et c'est décevant», lâche tout de même Gérard Jouannet. Nathalie Lacroix dit simplement attendre la conférence de presse: «Ce sera peut-être une bonne nouvelle pour moi.» Traduction: le conseil général m'apportera son soutien. Dans ce cas de figure, il devrait y avoir de belles soirées entre amis en perspective au Parti socialiste charentais. «Quelle crédibilité politique peut-on avoir, tempête Jonathan Munoz. Heureusement sur le terrain, Gérard Jouannet est du terroir et sa suppléante, Huguette Desbordes, maire de Saint-Preuil, aussi. Ça, c'est du concret, pas des manigances de cabinet.» J.P.Coffin

Jonathan MUNOZ

En concubinage, 2 enfants, secrétaire de section Pays-de-Cognac

Parti Socialiste section de Cognac

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