12 novembre 2010

NOTE PLUS ANCIENNE
Edito 2 : Où en est l’UMP aujourd’hui ? En prenant les reines de l'UMP locale le duo Lelièvre/Berger avaient promis un grand chambardement : lancement d'un blog, où nous devions voir qu'il se passe quelque chose au Pays de l'UMP, croissance express des adhérants... Ils devaient incarner une alternative crédible en facilitant l'échange entre toutes les générations de militants...pari réussi quand on voit que Jean-Hubert part à la bataille face à Michel J, voilà pour le programme. Programme très ambitieux, au regard des résultats qui sont somme toute des plus modestes... Internet et l'UMP : "le flop des créateurs du possible" Le blog de l'UMP, trois plumes, trois personnalités du Cognaçais, mais qui regarde ? A en croire les sondages sur le blog : peu de personne. Au niveau National, les traces indélébiles du fameux lipdub mettant en scène ministres et militants poussant la chansonnette a été très difficile à faire oublier. Seul Morgan continue à défendre cette autre idée de faire de la politique. En janvier 2010, à peine remise du lipdub, l'UMP doit faire face au lancement raté du tant attendu réseau social, Les « Créateurs de possible ». Ce qui devait être «le projet phare de la modernisation du parti», selon les mots du secrétaire général s'est soldé par un échec. L'UMP veut mener la contre-offensive contre la "gauchosphère". Ce concept quelque peu flou, inventé durant l'été par le président des jeunes de l'UMP, Benjamin Lancar, (celui que Morgan a soutenu durant la campagne) désigne une réalité, celle d'un Web français où le parti majoritaire a bien du mal à se faire une place. Mais dans lequel il est bien décidé à entrer en force… Il serait temps que l'UMP réinvestisse l'Internet, non comme elle le fait actuellement, en l'utilisant exclusivement comme un relais supplémentaire pour écouler sa propagande ou ses critiques de la majorité locale, mais en participant aux débats qui s'y déroulent de manière constructive. L'UMP s'est elle-même e-ringardisée et fabriqué de toute pièce une image anti-Internet, autant dire anti-modernité, voire anti-jeunes. Peu importe le nombre d'inscrits sur Internet, Jean-Hubert entendait également battre les records d'adhésions réelles et non virtuelles au parti; voilà ce qu'il disait fin 2009 : "il est essentiel que notre mouvement fasse masse". L'UMP a du mal à se renouveler. Une hémorragie que d'aucuns expliquent par un manque de dynamisme du parti majoritaire au niveau National. Le rôle d'un parti , c'est d'animer le débat et de faire des propositions qui lui soient propres; hors que voit-on? Au lieu de distribuer des tracts et de coller, j'aurais aimé les voir animer des débats contradictoires avec les partenaires sociaux, avec le PS, avec la Gauche au lieu de ça, Morgan et Jean-Hubert se contentent d'applaudir le gouvernement et Xavier Bertrand. Pendant ce temps... Le Parti Socialiste Section Pays-de-Cognac sera le 17 novembre à 20h00 à Jonzac pour un débat en présence de Benoît Hamon sur le thême : "Egalité réelle" Le Parti Socialiste Pays-de-Cognac organisera le 09 décembre à l'auditorium de Cognac une rencontre débat autour de Paul Quilès sous...
NOTE PLUS RECENTE
Génération 2012 : Un hold-up en toute en toute impunité ? par Razzy Hammadi La majorité reviendra-t-elle à la raison ? Ce mercredi 17 novembre offre une dernière chance à la droite de revoir son projet de loi, dit NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité), avec son retour en seconde lecture à l’Assemblée. Un projet qui, en l’état, ne manquera pas de se traduire par une précarisation énergétique accrue, en plus de fragiliser un secteur pourtant vital. Chacun connaît les bénéfices du système de production et de distribution d’énergie mis en place dans notre pays, au sortir de la Seconde Guerre Mondiale – notamment grâce aux efforts et à l’investissement des Français : l’électricité longtemps la moins chère d’Europe, une sécurité énergétique que beaucoup nous envient, et une production électrique qui génère peu de CO2. Le gouvernement, avec l’appui de sa majorité, s’apprête à remettre en cause les fondements de notre politique énergétique, en poussant plus loin encore la libéralisation du marché. Comment le gouvernement et la droite peuvent-ils ignorer les risques que ce projet fait peser sur nos concitoyens ? La principale disposition du texte contraindra EDF à céder à ses concurrents jusqu’au quart de la production de son parc nucléaire. Conséquence mécanique : un renchérissement du coût de l’électricité pour l’ensemble des usagers. Car l’entreprise publique n’entend pas céder sa production à n’importe quel prix, et réévalue déjà ses tarifs de gros. Le Gouvernement a d’ailleurs profité de l’été pour anticiper sur cette hausse. Selon les prévisions de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), les tarifs réglementés pour les particuliers, bien qu’officiellement garantis, devraient être progressivement vidés de leur substance et bondir de 7,1 % à 11,4 % dès cette année, pour continuer d’augmenter de 3,1 % à 3, 5 % par an entre 2011 et 2015. D’autre part, les tarifs réglementés pour les entreprises seront purement et simplement supprimés. Ce qui ne sera pas indolore pour les entreprises dites électro-intensives ; déjà, la SNCF annonce devoir augmenter le prix de ses billets en cas de promulgation de la loi. En pratique, les tarifs réglementés dont bénéficiaient les particuliers et les entreprises disparaîtront au profit d’une poignée d’opérateurs. Ce projet risque ainsi de toucher lourdement les Français, d’augmenter encore une précarité énergétique galopante et de porter un coup supplémentaire à nos territoires, quand on sait que le prix de l’électricité et la stabilité de ce secteur sont un facteur important de localisation industrielle. Et que dire de cette dépossession d’un bien commun national ? Ce texte expose en outre la France à une série de risques majeurs, au premier rang desquels celui de défaillances en série de notre système électrique. Le projet de loi ne comporte en effet, pour les fournisseurs alternatifs, aucune incitation réelle à investir dans de nouveaux moyens de production. Au contraire, telle qu’elle est construite, la loi NOME freinera les investissements dans de nouvelles capacités : EDF n’investira pas si partie de ce coût bénéficie à ses concurrents ; les fournisseurs alternatifs, pour leur part, n’ont aucun intérêt à investir alors qu’on leur offre leur électricité....

Jonathan MUNOZ

En concubinage, 2 enfants, secrétaire de section Pays-de-Cognac

Parti Socialiste section de Cognac

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