28 mars 2011

NOTE PLUS ANCIENNE
Edito 9 : Soutien aux salariés du territoire... Depuis mercredi dernier, une grande partie des 70 salariés de chez ONET, sous-traitant travaillant pour Verallia a débrayé pour réclamer une hausse des salaires et de meilleures conditions de travail . Les grévistes ont aussi reçu le soutien de leurs homologues de Saint-Gobain. Le Parti Socialiste de la section Pays-de-Cognac ne peut que soutenir le mouvement de ces salariés sur le territoire Cognaçais. Il faut : Travailler mieux, moins, tous et gagnez plus… Travailler mieux, car la souffrance au travail s’est aggravée dans les huit dernières années, stress, risques psycho sociaux, harcèlement, management violent, cadences et productivités accrues, systèmes de notations, de contrôles individualisés, chantage à l’emploi, maladies professionnelles, mise à bas des droits collectifs conventionnels, des carrières et grilles de salaires, détricotage du code du travail, précarité systématisée, temps partiels subis, allongement des durées réelles du travail, heures supplémentaires dissimulées, non comptabilisées, non majorées, non payées… On a 750 accidents mortels chaque année et ça ne fait pas la « une » des journaux autant que les « faits divers » Il faut des mesures concrètes : 1°) abaisser la durée maxima du travail hebdomadaire de 48 à 44 h. Fixer le repos minima quotidien de 11 h à 13 h. Définir « le temps de travail effectif comme étant celui ou le salarié est placé sous les directives de l’employeur ». 2°) Ré introduire dans le code du travail deux jours de repos consécutifs dont le dimanche. 3°) il faut que les horaires soient comptabilisés de façon claire et transparente, avec des supports fiables. 4°) enfin il faut rendre les heures supplémentaires plus coûteuses que l’embauche. Ça ne doit pas se faire avec baisse mais avec hausse de salaire. Il faut hausser le Smic en même temps.
NOTE PLUS RECENTE
Génération 2012 : Intervention de Marie-Noëlle Lienemann Le changement ! L’objectif de notre projet est bien là. Il doit permettre la victoire pour le changement. La victoire passe nécessairement par rassemblement des forces de gauche et écologistes. Nos propositions doivent s’inscrire dans la recherche d’un socle commun programmatique avec nos partenaires. Je crois, que pour l’essentiel, elles constituent une bonne base de départ pour cet objectif. Les dernières élections montrent que la gauche, le PS doivent convaincre notre peuple et les couches populaires, qui, il faut bien le reconnaitre, peuvent se laisser tenter par l’abstention ou même par l’extrême droite. Il faut des engagements concrets qui répondent à leurs attentes et améliorent réellement leurs conditions de vie. Le document d’aujourd’hui ne se contente pas de vagues intentions et liste des mesures qui y répondent. Mais la crise politique profonde qui touche notre pays et qui vient en écho à la crise sociale et économique a des racines profondes. La politique de Nicolas Sarkozy l’a terriblement accrue. Ce qui est en cause est notre modèle républicain. La France n’a pas de problème d’identité nationale, elle a un problème de projet collectif. Là est bien l’un des enjeux majeurs de 2012 : d’une part redonner, aux français, confiance en eux, en l’avenir de la France et de leurs enfants, d’autre part les mobiliser autour de perspectives nouvelles, de changements profonds, de progrès nouveaux. La gauche et les écologistes doivent proposer à nos concitoyens de reprendre le chemin de l’épopée Républicaine, de l’accomplissement de l’idéal de notre république. Ils sont les seuls à pouvoir incarner cette perspective car la dimension sociale est devenue majeure et parce que le quinquennat de Nicolas Sarkozy, aura marqué, a cet égard, une terrible régression. Donner force, en ce début de 21ème siècle à la promesse à républicaine est une des tâches majeures de la gauche française. Nous voyons à travers les mouvements des peuples dans le monde comme celle-ci reste vive et actuelle et émancipatrice. Notre pays a été percuté par le libéralisme qui contestait l’Etat et l’intervention publique, niait l’égalité, réduisait la liberté au libre-échange, préférait la concurrence à la fraternité. La crise financière a révélé les dangers de ce système et nous devons ouvrir un nouveau cycle. Pourtant rien n’est joué car à peine, l’orage bancaire éloigné, les grandes puissances financières reprennent leur pouvoir et leurs dérives. Le capitalisme financier transnational redresse la tête. Disons-le tout net, une victoire de la gauche en France doit proposer une autre voie. D’autant que cette crise est loin d’être achevée. La République c’est avancer vers l’égalité réelle. Nous faisons dans notre projet de la lutte contre les inégalités un axe majeur de notre politique.la question salariale est majeure en particulier pour regagner du terrain dans la part de la valeur ajoutée qui y est consacrée que par la lutte contre la précarité et la multiplication des travailleurs pauvres. La revalorisation du Smic et la conférence salariale sont de bons points d’appui. Mesurons que nous serons attendus sur ces sujets cruciaux et sur des résultats tangibles....

Jonathan MUNOZ

En concubinage, 2 enfants, secrétaire de section Pays-de-Cognac

Parti Socialiste section de Cognac

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