11 mai 2011

NOTE PLUS ANCIENNE
Edito 11 : Prolonger le chemin... Chers(es) amis, Chèr(es)Camarades, Pour commencer, je tiens à vous remercier de votre présence ce soir. Plus de soixante personnes : une belle réussite pour notre section. Nous devons ce succès à Jeff et à l’ensemble des participants à cette soirée. Merci à vous tous. Nous sommes réunis ce soir pour évoquer le 10 mai 1981 : Les Français, les Socialistes se souviennent de cette rencontre, entre un peuple, un espoir et l’homme qui l’incarnait. A sa troisième tentative, François Mitterrand est élu avec 51,76% des suffrages. A 64 ans, il devient le premier président de Gauche de la 5eme République. Pour moi parler de ce 10 mai 1981 est à la fois une fierté mais surtout je ressens une certaine gêne parce que je n’avais que 2 ans lorsque François Mitterrand a été élu Président de la République. Les seules souvenirs que j’en ai sont ceux de mon père qui me raconte souvent l’ambiance à la maison. Cette ambiance qui ne doit pas vous êtes inconnu à vous qui avez vécu ce moment. Les cris, les rires, les embrassades, les chants et la musique. A quoi comparer la liesse qui s’est emparée de Paris et de toutes les villes au soir de ce 10 Mai 1981 ? Difficile à dire. A 20 heures pile, lorsque s’est dessiné sur les écrans de télévision, le visage pixélisé de François Mitterrand la France venait d’élire un président de Gauche et Socialiste. J’ai regardé pour préparer cette soirée quelques reportages afin de m’inspirer. Je fus très surpris de voir que la Droite ainsi que ces militants pensaient que les chars Russes allaient débarquer sur la France. La peur de l’inconnu sûrement. Je me suis souvenu surtout de cette même comparaison de l’équipe Mouhot pendant la campagne des municipales de 2008. La Droite de 2008 et bien la même que celle de 1981. La Droite fait toujours campagne sur la peur. Pour moi le 10 mai rime avec la libération des ondes, avec les premières radios libre, mais en réalité, c’est la question du chômage qui avait rythmé la campagne présidentielle. Aux responsabilités la Gauche avait deux préoccupations : relancer l’activité économique et agir vite. Les 110 propositions du candidat Mitterrand devaient se transformer en autant d’actions, sur le front de l’emploi, du pouvoir d’achat, de l’amélioration des conditions de travail. Trente plus tard, et après autant de présidents de droite ces sujets sont toujours d’actualité. Alors, Pourquoi trente ans après, Trois décennies marquées par les désillusions, la précarité galopante et le retour décomplexé des démons du racisme et du chacun pour soi commémorer ces moments précieux ? Par Nostalgie ? Certainement pas. Depuis la présidence de François Mitterrand, alors même que la gauche avait engagé de grandes réformes progressistes et pris des mesures sociales, les inégalités de toutes sortes n’ont cessé de croître. A gauche, deux interprétations de l’héritage se sont souvent affrontées, qui insistent sur l’un ou l’autre terme de la contradiction. Pour les uns, la gauche socialiste, faisant sa mue sociale-démocrate, a...
NOTE PLUS RECENTE
Génération 2012 : Gagner est une nécessite pour la France, un devoir pour les socialistes La France va mal et nos concitoyens souffrent de la politique conduite par le gouvernement. Notre pays n’en peut plus de voir sa république abîmée, ses fondements de solidarité et de laïcité quotidiennement remis en cause. Les Français méritent mieux, surtout en temps de crise, que la politique de régression sociale qu’ils subissent de plein fouet. Face à cette situation, le PS, mais aussi toute la gauche, doivent agir en responsabilité. Pour la gauche, la victoire pour 2012 n’est pas acquise mais il est possible de réussir l’alternance en proposant une véritable alternative politique. Le Parti socialiste est aujourd’hui solidement installé comme le premier parti de notre pays, au cœur d'une gauche nettement majoritaire. Le succès des cantonales, après celui des élections régionales, ouvre de grands espoirs pour 2012 : l'espoir d'une autre France, une France ouverte à l’avenir, une France plus forte, plus juste et plus confiante. Comme 2012 est l'année de tous les espoirs pour les Français, 2011 doit être l’année où la gauche crée les conditions de la victoire. Nous nous devons d'être à la hauteur de nos responsabilités. Cela suppose quelques conditions. Réussir le processus des Primaires A la fin de cette année, nous aurons choisi notre candidat à la présidence de la République. Dès cet instant, nous devrons être tous rassemblé-e-s, solidaires et unis autour de celle ou de celui qui aura été choisi-ie. Ce rassemblement doit concerner les socialistes et leurs alliés les plus proches dès le premier tour, toute la gauche et au-delà pour le second. Alors, rien à partir d'aujourd'hui ne doit compromettre ce futur rassemblement et chacun-e à gauche est déjà responsable des petites phrases médiatiques qui laisseront des traces. Entre juillet et octobre, nous vivrons les «primaires». Les militants socialistes ont massivement validé ce processus et les Français manifestent leur volonté d’y participer fortement. Elles doivent devenir le premier acte de la campagne présidentielle, un véritable moment de mobilisation populaire. Pour être réussies, ces primaires doivent être maîtrisées. Pour que cet exercice démocratique soit exemplaire, il faut qu'il respecte les règles rigoureuses de la démocratie. Et d'abord le respect des concurrent-e-s, qui ne seront pas des adversaires. Tout socialiste qui, dès à présent, exprime sa préférence pour tel-le ou tel-le candidat-e doit impérativement s'abstenir de dénigrer les autres et se placer dans la promotion de notre Projet pour 2012. Défendre le projet socialiste et préparer l’union de la Gauche Le Parti socialiste a adopté, à l’unanimité de son Conseil National, le Projet pour 2012. Reste maintenant aux militants de l’adopter d’ici la fin du mois de mai, puis viendra le nécessaire travail en commun entre les partis de gauche pour la préparation électorale et programmatique car le rassemblement de la Gauche est une nécessité pour la victoire en 2012. Les militant-e-s et les électeurs-trices de gauche nous observent et attendent de nous une responsabilité particulière. Il faut travailler au nécessaire rassemblement des forces populaires, la gauche, les écologistes. Seul ce rassemblement peut éviter le risque d’une dispersion des voix qui...

Jonathan MUNOZ

En concubinage, 2 enfants, secrétaire de section Pays-de-Cognac

Parti Socialiste section de Cognac

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