15 juillet 2011

NOTE PLUS ANCIENNE
Génération 2012 : L'assurance d'un projet transformateur, la garantie de l'unité Par Pouria Amirshahi, secrétaire national du PS en charge des droits de l’Homme et de la francophonie C’est la première bonne nouvelle de cette élection présidentielle, pour la gauche : plus qu’en 2002 et qu’en 2007, la volonté d’unité l’emporte et s’imposera à tous par les primaires elles-mêmes. Quel que soit le nombre de votants, il sera toujours plus nombreux que les seuls militants socialistes. La force du nombre vaudra mandat et stoppera net toute tentative d’échappée solitaire, toute bouderie de mauvais perdant et tout calcul narcissique. Reste donc, dès maintenant, à se prononcer entre différents candidats socialistes qui ont tous une histoire singulière par rapport au parti socialiste et à la gauche, et à ce titre, un rapport tout aussi différent au pouvoir, qu’ils l’aient exercé ou non. N’étant ni politologue, ni observateur, je ne les passerai pas en revue, ils ont de grandes qualité et vous les connaissez. Je veux écrire ici pourquoi, à mon sens, l’élection de Martine Aubry à la présidence de la République sera une chance pour notre pays et nos concitoyens. L’occasion de sortir réellement du sarkozysme et le moment de basculer dans la France d’après, qui devra porter deux fers au feu : celui du redressement industriel et culturel et celui de la résistance aux vents dominants du libéralisme financier La France a besoin de changer de président et de majorité à l’Assemblée nationale. Non seulement pour stopper sans délai l’appauvrissement de l’Etat, de nos services publics et la politique de copinage avec les grosses fortunes qui rajoute de l’impuissance à l’injustice. Mais aussi et surtout pour engager le pays vers un nouveau chemin de progrès partagé, qui donne confiance aux futures générations et redonne à la France sa place dans le concert des nations et dans l’Union européenne. Déterminée à porter ce changement, Martine Aubry, qui a voulu ces primaires citoyennes, a besoin de l’élan que lui conférera notre vote du 9 octobre. La France sortira de la crise Le parti socialiste répond à la crise économique par une priorité : relancer une politique industrielle, de commerce et d’artisanat que monsieur Sarkozy a tout simplement abandonnée. Pour cela, les pouvoirs publics seront dotés d’une nouvelle banque public d’investissement, qui orientera les crédits vers l’investissement, la recherche et la création d’emplois. Le parti socialiste répond à la crise sociale par la justice : tout sera fait, avec les partenaires sociaux et par la volonté de la majorité de gauche, pour que les salaires et les revenus du travail soient augmentés. La justice, c’est aussi une limitation stricte des écarts de salaires au sein des entreprises ; c’est pourquoi dès 2012 la gauche proposera que personne ne gagne plus de 20 fois le salaire le plus bas d’une entreprise ; ainsi, le patron qui veut d’augmenter devra mécaniquement augmenter les salaires les plus bas. Le parti socialiste répond à la crise financière et morale par une autre politique fiscale : l’impôt sera justement réparti entre les citoyens, au regard des « capacités contributives de...
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Génération 2012 : La revalorisation du travail sera une priorité pour la gauche Par Delphine Mayrargue, secrétaire nationale adjointe du PS au travail et à l’emploi Le salaire est un élément de reconnaissance du travail. La déformation du partage de la valeur ajoutée entre capital et travail au détriment de ce dernier et l’augmentation des inégalités entre bas et hauts salaires ne permettent plus au salaire de jouer globalement ce rôle. Les implications de ce phénomène sont également économiques, réduisant le pouvoir d’achat des ménages et donc leurs possibilités de consommer. Compte tenu des prix des biens de première nécessité (logement, énergie…), le niveau actuel du salaire minimum, correspondant le plus souvent à des travaux pénibles, ne permet pas de vivre décemment. Il doit être augmenté. Une négociation salariale nationale doit en parallèle être menée, de façon à permettre une revalorisation générale des salaires qui ne soit pas tributaire des rapports de force locaux. L’objectif est également d’endiguer les effets délétères de l’individualisation des rémunérations. Au cours de la prochaine législature, la gauche se fixera l’objectif de redresser la part des salaires face à celle des profits. La présidente ou le président de la République organisera une conférence salariale annuelle tripartite (Etats, organisations syndicales et patronales) permettant d’établir un cadre général d’évolution des salaires. Le pouvoir d’achat du Smic sera revalorisé. Afin de lutter contre les rémunérations abusives et leur individualisation à outrance, la part variable des rémunérations sera plafonnée. Dans les entreprises à participation publique, les rémunérations devront être comprises dans un écart ne dépassant pas 1 à 20. Dans les autres entreprises, l’assemblée générale des actionnaires, sur proposition du conseil d’administration, après avis du comité d’entreprise fixera cet écart. Pour enfin assurer l’égalité entre les femmes et les hommes, les entreprises auront un an pour engager et faire aboutir une négociation sur l’égalité salariale. Le bénéfice des exonérations de cotisations sociales sera conditionné à la conclusion d’un accord sur l’égalité salarial. Ainsi, les exonérations de cotisation sociales ne seront-elles plus accordées sans contrepartie. La présence des représentants des salariés dans les conseils d’administration, de surveillance et dans les comités de rémunérations contribuera à renforcer la place des salariés dans l’entreprise. La détermination politique et le renouvellement des espaces de négociation sociale permettront ainsi de reprendre la marche du progrès social et d’une juste augmentation des salaires.

Jonathan MUNOZ

En concubinage, 2 enfants, secrétaire de section Pays-de-Cognac

Parti Socialiste section de Cognac

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