03 juillet 2011

NOTE PLUS ANCIENNE
Génération 2012 : Déclaration de candidature de Martine Aubry Redresser la France, rassembler les Français dans la justice. Mes chers compatriotes, J’ai souhaité aujourd’hui m’adresser à vous. Dans moins d’un an a lieu l’élection présidentielle. La France a rendez-vous avec la démocratie, c’est-à-dire avec elle-même. Notre pays subit de grands désordres, désordre économique, désordre budgétaire, désordre social, qui entraînent d’autres désordres dans les vies comme dans les lieux de vie - à l’école, à l’hôpital, dans les territoires. Un pouvoir enfermé dans ses certitudes, a touché à tout sans rien régler. Je le dis : on ne peut pas innover, créer, soigner, éduquer, et soumettre ces nécessités vitales aux seules lois du marché. On ne peut pas critiquer le pouvoir financier, tout en le laissant continuer ses pratiques détestables. On ne peut pas protéger les Français en imposant les recettes libérales qui les fragilisent. On ne gouverne pas en opposant les jeunes aux plus âgés, les travailleurs aux chômeurs, les Français aux étrangers. On ne préside pas la France sans porter haut ses valeurs et son identité, qui ont fait l’admiration du monde. Derrière l’apparence de l’énergie, trop souvent confondue avec l’agitation, ce pouvoir a surtout une réalité : une politique injuste exclusivement menée au profit des privilégiés. Il est temps, il est grand temps que cela change vraiment. Je veux rendre à la France sa force, sa sérénité, son unité. Je veux redonner à chacun le goût de l’avenir et l’envie d’un destin en commun. Aussi, j’ai décidé de proposer ma candidature à l’élection présidentielle. Oui, la France connait des heures difficiles. Mais je suis résolue à me battre de toutes mes forces pour lui redonner avec vous un avenir. Il n’est pas de plus beau combat, il n’est pas de mission plus noble. J’ai la conviction que face aux multiples défis de notre monde, une vision claire, une action cohérente et un langage de vérité permettront de récréer de la confiance, de redresser notre pays et de le rassembler dans la justice. La peur, le repli sur soi et le défaitisme : ce n’est pas la France ! Je vous le dis ici dans ma ville de Lille, capitale d’une grande région industrielle où rien n’a jamais été donné, où tout a été conquis par le courage des femmes et des hommes. Lille, terre d’hospitalité pour ceux venus d’ailleurs, qui contribuent aujourd’hui à notre prospérité. Lille, que j’aime tant, qui m’a tant donné et qui m’a tant appris. Je vous le dis en m’appuyant sur ce que j’ai de plus cher, les valeurs transmises par ma famille : la morale, le sens de la justice et le goût des autres. Je puise ma force dans mes convictions de toujours, celles de la République et celles de la gauche. Pour moi, la liberté rime avec l’égalité, pour donner à chacune et chacun les moyens de construire sa vie. Pour moi, seule la fraternité permet une société apaisée où chacun donne le meilleur de lui-même aux autres. Pour moi, la laïcité est une valeur inestimable que nous devons protéger...
NOTE PLUS RECENTE
Edito 15 : En grèce la finance l'a emportée... Le vote du plan d’austérité par le parlement grec va, nous dit-on, sauver la Grèce. J’ai dû mal à y croire. Sous la pression de la finance qui il y’a encore quelques jours recommandait au parlement grec de voter le plan d’austérité sous peine d’être laissé en « faillite » Papandréou a fait valider ce plan. Mais, nous savons bien qu’un Etat ne fait pas « faillite », au pire, il restructure sa dette ou l’annule. Je salue les travailleurs de la fonction publique qui ont entrepris manifestations, grèves et occupations pour défendre un Etat qui, plutôt que le démantèlement prévu par le FMI, a désespérément besoin d’une amélioration et d’une réforme radicales. Je ne crois pas les gouvernements lorsqu’ils prétendent que notre argent sert à aider la Grèce. Je ne crois pas non plus à ces politiques qui veulent nous convaincre que le problème est dû soi-disant à la paresse des Grecs alors que, ceux-ci travaillent plus que tous les autres Européens ! Les travailleurs Grecs ne sont pas responsables de la crise ; le capitalisme financier et les politiciens sont ceux qui l’ont provoquée et qui l’exploitent. Le programme de « sauvetage de la Grèce » aide seulement les banques étrangères, qui par l’intermédiaire des politiciens et des gouvernements, ont imposé le modèle politique qui a mené à la crise actuelle. La sonnette d’alarme tirée par les capitalistes, assurément justifiée, est que l’écroulement de la Grèce pourrait entraîner celui d’autres pays comme l’Espagne, l’Irlande, et le Portugal et compromettre très sérieusement la stabilité économique et politique des principales puissances Européenne. Ce n’est pas « une crise grecque », c’est la crise du capitalisme.

Jonathan MUNOZ

En concubinage, 2 enfants, secrétaire de section Pays-de-Cognac

Parti Socialiste section de Cognac

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