05 juillet 2011

NOTE PLUS ANCIENNE
Edito 15 : En grèce la finance l'a emportée... Le vote du plan d’austérité par le parlement grec va, nous dit-on, sauver la Grèce. J’ai dû mal à y croire. Sous la pression de la finance qui il y’a encore quelques jours recommandait au parlement grec de voter le plan d’austérité sous peine d’être laissé en « faillite » Papandréou a fait valider ce plan. Mais, nous savons bien qu’un Etat ne fait pas « faillite », au pire, il restructure sa dette ou l’annule. Je salue les travailleurs de la fonction publique qui ont entrepris manifestations, grèves et occupations pour défendre un Etat qui, plutôt que le démantèlement prévu par le FMI, a désespérément besoin d’une amélioration et d’une réforme radicales. Je ne crois pas les gouvernements lorsqu’ils prétendent que notre argent sert à aider la Grèce. Je ne crois pas non plus à ces politiques qui veulent nous convaincre que le problème est dû soi-disant à la paresse des Grecs alors que, ceux-ci travaillent plus que tous les autres Européens ! Les travailleurs Grecs ne sont pas responsables de la crise ; le capitalisme financier et les politiciens sont ceux qui l’ont provoquée et qui l’exploitent. Le programme de « sauvetage de la Grèce » aide seulement les banques étrangères, qui par l’intermédiaire des politiciens et des gouvernements, ont imposé le modèle politique qui a mené à la crise actuelle. La sonnette d’alarme tirée par les capitalistes, assurément justifiée, est que l’écroulement de la Grèce pourrait entraîner celui d’autres pays comme l’Espagne, l’Irlande, et le Portugal et compromettre très sérieusement la stabilité économique et politique des principales puissances Européenne. Ce n’est pas « une crise grecque », c’est la crise du capitalisme.
NOTE PLUS RECENTE
Génération 2012 : L'assurance d'un projet transformateur, la garantie de l'unité Par Pouria Amirshahi, secrétaire national du PS en charge des droits de l’Homme et de la francophonie C’est la première bonne nouvelle de cette élection présidentielle, pour la gauche : plus qu’en 2002 et qu’en 2007, la volonté d’unité l’emporte et s’imposera à tous par les primaires elles-mêmes. Quel que soit le nombre de votants, il sera toujours plus nombreux que les seuls militants socialistes. La force du nombre vaudra mandat et stoppera net toute tentative d’échappée solitaire, toute bouderie de mauvais perdant et tout calcul narcissique. Reste donc, dès maintenant, à se prononcer entre différents candidats socialistes qui ont tous une histoire singulière par rapport au parti socialiste et à la gauche, et à ce titre, un rapport tout aussi différent au pouvoir, qu’ils l’aient exercé ou non. N’étant ni politologue, ni observateur, je ne les passerai pas en revue, ils ont de grandes qualité et vous les connaissez. Je veux écrire ici pourquoi, à mon sens, l’élection de Martine Aubry à la présidence de la République sera une chance pour notre pays et nos concitoyens. L’occasion de sortir réellement du sarkozysme et le moment de basculer dans la France d’après, qui devra porter deux fers au feu : celui du redressement industriel et culturel et celui de la résistance aux vents dominants du libéralisme financier La France a besoin de changer de président et de majorité à l’Assemblée nationale. Non seulement pour stopper sans délai l’appauvrissement de l’Etat, de nos services publics et la politique de copinage avec les grosses fortunes qui rajoute de l’impuissance à l’injustice. Mais aussi et surtout pour engager le pays vers un nouveau chemin de progrès partagé, qui donne confiance aux futures générations et redonne à la France sa place dans le concert des nations et dans l’Union européenne. Déterminée à porter ce changement, Martine Aubry, qui a voulu ces primaires citoyennes, a besoin de l’élan que lui conférera notre vote du 9 octobre. La France sortira de la crise Le parti socialiste répond à la crise économique par une priorité : relancer une politique industrielle, de commerce et d’artisanat que monsieur Sarkozy a tout simplement abandonnée. Pour cela, les pouvoirs publics seront dotés d’une nouvelle banque public d’investissement, qui orientera les crédits vers l’investissement, la recherche et la création d’emplois. Le parti socialiste répond à la crise sociale par la justice : tout sera fait, avec les partenaires sociaux et par la volonté de la majorité de gauche, pour que les salaires et les revenus du travail soient augmentés. La justice, c’est aussi une limitation stricte des écarts de salaires au sein des entreprises ; c’est pourquoi dès 2012 la gauche proposera que personne ne gagne plus de 20 fois le salaire le plus bas d’une entreprise ; ainsi, le patron qui veut d’augmenter devra mécaniquement augmenter les salaires les plus bas. Le parti socialiste répond à la crise financière et morale par une autre politique fiscale : l’impôt sera justement réparti entre les citoyens, au regard des « capacités contributives de...

Jonathan MUNOZ

En concubinage, 2 enfants, secrétaire de section Pays-de-Cognac

Parti Socialiste section de Cognac

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