Le vote du plan d’austérité par le parlement grec va, nous dit-on, sauver la Grèce. J’ai dû mal à y croire. Sous la pression de la finance qui il y’a encore quelques jours recommandait au parlement grec de voter le plan d’austérité sous peine d’être laissé en « faillite » Papandréou a fait valider ce plan. Mais, nous savons bien qu’un Etat ne fait pas « faillite », au pire, il restructure sa dette ou l’annule.
Je salue les travailleurs de la fonction publique qui ont entrepris manifestations, grèves et occupations pour défendre un Etat qui, plutôt que le démantèlement prévu par le FMI, a désespérément besoin d’une amélioration et d’une réforme radicales.
Je ne crois pas les gouvernements lorsqu’ils prétendent que notre argent sert à aider la Grèce. Je ne crois pas non plus à ces politiques qui veulent nous convaincre que le problème est dû soi-disant à la paresse des Grecs alors que, ceux-ci travaillent plus que tous les autres Européens !
Les travailleurs Grecs ne sont pas responsables de la crise ; le capitalisme financier et les politiciens sont ceux qui l’ont provoquée et qui l’exploitent. Le programme de « sauvetage de la Grèce » aide seulement les banques étrangères, qui par l’intermédiaire des politiciens et des gouvernements, ont imposé le modèle politique qui a mené à la crise actuelle.
La sonnette d’alarme tirée par les capitalistes, assurément justifiée, est que l’écroulement de la Grèce pourrait entraîner celui d’autres pays comme l’Espagne, l’Irlande, et le Portugal et compromettre très sérieusement la stabilité économique et politique des principales puissances Européenne.
Ce n’est pas « une crise grecque », c’est la crise du capitalisme.
Les commentaires récents