01 décembre 2010

NOTE PLUS ANCIENNE
Génération 2012 : Un hold-up en toute en toute impunité ? par Razzy Hammadi La majorité reviendra-t-elle à la raison ? Ce mercredi 17 novembre offre une dernière chance à la droite de revoir son projet de loi, dit NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité), avec son retour en seconde lecture à l’Assemblée. Un projet qui, en l’état, ne manquera pas de se traduire par une précarisation énergétique accrue, en plus de fragiliser un secteur pourtant vital. Chacun connaît les bénéfices du système de production et de distribution d’énergie mis en place dans notre pays, au sortir de la Seconde Guerre Mondiale – notamment grâce aux efforts et à l’investissement des Français : l’électricité longtemps la moins chère d’Europe, une sécurité énergétique que beaucoup nous envient, et une production électrique qui génère peu de CO2. Le gouvernement, avec l’appui de sa majorité, s’apprête à remettre en cause les fondements de notre politique énergétique, en poussant plus loin encore la libéralisation du marché. Comment le gouvernement et la droite peuvent-ils ignorer les risques que ce projet fait peser sur nos concitoyens ? La principale disposition du texte contraindra EDF à céder à ses concurrents jusqu’au quart de la production de son parc nucléaire. Conséquence mécanique : un renchérissement du coût de l’électricité pour l’ensemble des usagers. Car l’entreprise publique n’entend pas céder sa production à n’importe quel prix, et réévalue déjà ses tarifs de gros. Le Gouvernement a d’ailleurs profité de l’été pour anticiper sur cette hausse. Selon les prévisions de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), les tarifs réglementés pour les particuliers, bien qu’officiellement garantis, devraient être progressivement vidés de leur substance et bondir de 7,1 % à 11,4 % dès cette année, pour continuer d’augmenter de 3,1 % à 3, 5 % par an entre 2011 et 2015. D’autre part, les tarifs réglementés pour les entreprises seront purement et simplement supprimés. Ce qui ne sera pas indolore pour les entreprises dites électro-intensives ; déjà, la SNCF annonce devoir augmenter le prix de ses billets en cas de promulgation de la loi. En pratique, les tarifs réglementés dont bénéficiaient les particuliers et les entreprises disparaîtront au profit d’une poignée d’opérateurs. Ce projet risque ainsi de toucher lourdement les Français, d’augmenter encore une précarité énergétique galopante et de porter un coup supplémentaire à nos territoires, quand on sait que le prix de l’électricité et la stabilité de ce secteur sont un facteur important de localisation industrielle. Et que dire de cette dépossession d’un bien commun national ? Ce texte expose en outre la France à une série de risques majeurs, au premier rang desquels celui de défaillances en série de notre système électrique. Le projet de loi ne comporte en effet, pour les fournisseurs alternatifs, aucune incitation réelle à investir dans de nouveaux moyens de production. Au contraire, telle qu’elle est construite, la loi NOME freinera les investissements dans de nouvelles capacités : EDF n’investira pas si partie de ce coût bénéficie à ses concurrents ; les fournisseurs alternatifs, pour leur part, n’ont aucun intérêt à investir alors qu’on leur offre leur électricité....
NOTE PLUS RECENTE
Charente libre - 06.12.10 - La base du PS veut imposer l'unité au national "A Cognac, l'unité de la gauche a été faite, en 2008, par Michel Gourinchas. On voit bien qu'il est possible de créer cette unité au sein de la gauche, au niveau local.» Le constat est fait par Jonathan Munoz, secrétaire de la section PS du Pays de Cognac. Reste maintenant à trouver la recette pour réaliser cette unité au niveau national. En plein débat sur les primaires, les socialistes cognaçais ont décidé d'organiser jeudi soir une rencontre-débat à La Salamandre, sur le thème: «Comment réussir une nouvelle étape de l'unité de la gauche ?». C'est Paul Quilès, ancien ministre de l'Intérieur et de la Défense qui s'y collera. Membre de Gauche avenir, aux côtés de Marie-Noëlle Lienemann, il ne cache pas son hostilité aux primaires. Lui préférerait que toute l'énergie soit consacrée à l'élaboration d'une plateforme commune à l'ensemble de la gauche. Travailler sur un programme, c'est le souhait des militants de base. À Cognac du moins. «L'image que renvoie le PS n'est pas ce qui se passe localement», affirme Jonathan Munoz, heureux que le Parti socialiste ait trouvé toute sa place dans le mouvement contre la réforme des retraites. «La volonté d'unité, elle est ici. Il faut faire comprendre que la base veut du changement, une autre manière de faire de la politique», martèle-t-il. La rencontre de jeudi est là pour, espère-t-il, «faire avancer le débat». Un signe, toutes les composantes de la gauche, PS, Europe écologie-Les Verts, PRG, PG, ont annoncé leur présence. Paul Quilès animera une rencontre-débat sur le thème «Comment réussir une nouvelle étape de l'unité de la gauche ?», jeudi à 20 heures à l'auditorium de La Salamandre

Jonathan MUNOZ

En concubinage, 2 enfants, secrétaire de section Pays-de-Cognac

Parti Socialiste section de Cognac

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