15 mai 2011

NOTE PLUS ANCIENNE
Edito 12 : L’échec de la politique énergétique A l’occasion de la récente présentation de son bilan de 4 ans à l’Elysée, le Chef de l’Etat explique que « les énergies renouvelables connaissent un très fort développement depuis le Grenelle de l’environnement ». Cette affirmation nous éloigne de la réalité. 1/3 des objectifs fixés pour 2020, concernant les énergies renouvelables ne seront pas atteints, si l’on en reste à la dynamique actuelle. D’autant que les mauvais signaux de la part de l’exécutif s’accumulent. L’échec du sommet de Copenhague de décembre 2009 a sonné le désintérêt de l’Elysée pour la question environnementale. Les dispositifs législatifs et budgétaires récents, bloquent les futures implantations éoliennes. La filière française industrielle, solaire photovoltaïque connaît un coup d’arrêt. L’objectif de 23 % d’énergies renouvelables en 2020 ne sera pas atteint. Parallèlement le Chef de l’Etat, en dépit des mises en garde, confirme la poursuite de tous les engagements en matière d’énergie nucléaire civile, refusant toute ouverture de débat démocratique, sur le bien fondé d’une telle politique ; celle-ci isole la France en Europe et dans le monde, alors que l’heure est aux coopérations européennes et à une autre politique, fondée sur un autre modèle de croissance. Ce nouveau modèle de croissance suppose de - sortir progressivement de la double dépendance au pétrole et au nucléaire. Le nucléaire assure aujourd’hui 78 % des besoins d’électricité sur le territoire : c’est excessif dans la mesure où des problèmes importants demeurent au-delà de la possibilité de catastrophes naturelles ou humaines, avec le traitement des déchets. Le pétrole représente plus de 40 % de l’ensemble de la consommation énergétique. Il se révèle assez rapidement « épuisable ». Il est presque totalement importé. Il participe de l’augmentation de la production de gaz à effets de serre et donc du dérèglement climatique. - développer les économies d’énergie, dans les domaines du logement, des transports, revenir sur les choix routiers et autoroutiers au profit du rail ; - favoriser la véritable éclosion des filières d’énergies renouvelables moyennant la poursuite de cinq objectifs : o Etablir l’indépendance énergétique, qui aujourd’hui n’est pas assurée ; o Respecter l’environnement, et ses équilibres ; o Réussir la transition post nucléaire, qui ne peut être que progressive et demande une maîtrise publique de la filière scientifique nucléaire ; o Assurer une vraie diversification énergétique (solaire, éolien, géothermie, etc.) ; o Développer des filières créatrices d’emplois et des métiers d’avenir, à travers les énergies renouvelables.
NOTE PLUS RECENTE
Edito 13 : Fiers du projet socialiste ! Le projet socialiste a été adopté à l'unanimité samedi 28 mai lors de la convention nationnale du projet. Celui-ci porte l'ambition de rassembler la gauche, et porter l'alternative en 2012. Les principaux axes du projet marquent un retour en force de l'action publique : ré-industrialisation, pôle public banquaire, nouveau pacte éducatif, remise de l'hôpital au coeur du système de soins, allocation autonomie,... Je l'affirme depuis des mois, la Première secrétaire, est, à mes yeux la mieux placée pour battre Nicolas Sarkozy. Elle est la mieux placée pour porter un projet dont elle a conduit l'élaboration et qui vise à faire rencontrer majorité sociale et majorité politique, en donnant priorité aux classes populaires, au salariat. Les pimaires vont constituer un formidable moment démocratique et de débat. Elle doivent marquer le premier temps fort de mobilisation des forces de gauche pour l'alternative en 2012. C'est au sein du Parti Socialiste que se pose la question de l'unité de la gauche, d'une maison commune, de proposition partagées...c'est au sein du Parti Socialiste que se débattent les politiques à mettre en oeuvre demain. Bien sûr, toutes ces questions se posent dans toute la gauche politique, syndicale, associative...mais chacun sent bien que beaucoup dépend du PS, de sa stratégie pour unir la gauche. A toutes et tous qui s'interrogent sur notre capacité à proposer un vrai projet de société de gauche, je pose cette question : et si vous votiez aux primaires les 9 et 16 octobre pour vous assurer que c'est la candidature la plus unitaire à gauche et la plus combative socialement qui l'emporte ? Le choix du candidat socialiste aux primaires concerne aussi toute la gauche. Ce sera le candidat de la gauche au 2nd tour. Désigner Martine Aubry aux primaires, c'est désigner la candidate du projet, c'est aider à rassembler la gauche bien avant le premier tour.

Jonathan MUNOZ

En concubinage, 2 enfants, secrétaire de section Pays-de-Cognac

Parti Socialiste section de Cognac

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