Le vote du plan d’austérité par le parlement grec va, nous dit-on, sauver la Grèce. J’ai dû mal à y croire. Sous la pression de la finance qui il y’a encore quelques jours recommandait au parlement grec de voter le plan d’austérité sous peine d’être laissé en « faillite » Papandréou a fait valider ce plan. Mais, nous savons bien qu’un Etat ne fait pas « faillite », au pire, il restructure sa dette ou l’annule.
Je salue les travailleurs de la fonction publique qui ont entrepris manifestations, grèves et occupations pour défendre un Etat qui, plutôt que le démantèlement prévu par le FMI, a désespérément besoin d’une amélioration et d’une réforme radicales.
Je ne crois pas les gouvernements lorsqu’ils prétendent que notre argent sert à aider la Grèce. Je ne crois pas non plus à ces politiques qui veulent nous convaincre que le problème est dû soi-disant à la paresse des Grecs alors que, ceux-ci travaillent plus que tous les autres Européens !
Les travailleurs Grecs ne sont pas responsables de la crise ; le capitalisme financier et les politiciens sont ceux qui l’ont provoquée et qui l’exploitent. Le programme de « sauvetage de la Grèce » aide seulement les banques étrangères, qui par l’intermédiaire des politiciens et des gouvernements, ont imposé le modèle politique qui a mené à la crise actuelle.
La sonnette d’alarme tirée par les capitalistes, assurément justifiée, est que l’écroulement de la Grèce pourrait entraîner celui d’autres pays comme l’Espagne, l’Irlande, et le Portugal et compromettre très sérieusement la stabilité économique et politique des principales puissances Européenne.
Ce n’est pas « une crise grecque », c’est la crise du capitalisme.
Vous avez en pièce jointe la première lettre d’information du Parti Socialiste Pays-de-Cognac. Outil d'information, outil d'éducation populaire, ce bulletin se veut résolument utile. Utile pour construire les éléments d'une autre politique Nationale ; utile pour comprendre, encourager ou améliorer, les actions des élus de gauche du Cognaçais.
Face à la droite, il est urgent de réagir. Avec une politique économique qui donne toujours plus d'argent et d'avantages à ceux qui ont déjà tout – sans aucune exigence ni contrepartie, Nicolas Sarkozy se fait le porte parole des puissants. La France, est dirigée par un Président de la République dont l’impopularité et le rejet sont sans commune mesure avec tout ce que notre République a pu connaître par le passé.
En 2012, il est indispensable de construire une autre politique économique et sociale. Que ferons-nous demain pour améliorer concrètement votre vie ? « Que fera la gauche si elle l’emporte, sur la question des délocalisations ? » Assumera t-elle la part de radicalité nécessaire à toute réorientation ? Au final, «Que fera-t-elle de votre vote» ? L’utilisera-t-elle seulement pour conquérir le pouvoir ? Ou bien saura-t-elle en faire l’argument, la justification de sa légitimité à agir. Pour nous, la gauche ne gagnera en 2012 que si elle s’engage à redonner du pouvoir au peuple.
Dans l’immédiat pour nous, rassembler la gauche est un impératif. Cela ne se fera pas par décret et nous oblige dès maintenant à investir les combats communs, ainsi que les principes de fonctionnement et d’animation d’une gauche populaire rassemblée. C’est avec cette préoccupation première que les camarades ont investi le champ d’élaboration du projet socialiste…
Enfin, pour Cognac et le territoire, vous trouverez ici les éléments qui vous permettront de comprendre nos actions. Le Parti Socialiste a présenté des candidats aux élections. Ils sont aujourd'hui en responsabilité. Ces élus savent que si les militants du Parti Socialiste les ont choisis, c'est pour mener des actions qui améliorent concrètement notre quotidien. Il est clair que les collectivités ne peuvent pas tout ; il est clair aussi que la crise actuelle ainsi que la politique d'étranglement budgétaire des collectivités par le gouvernement rend les choses plus difficiles. Ecouter, comprendre et défendre notre ville, son territoire et ses habitants voilà notre priorité. Nous allons dans les prochains mois aller à votre rencontre comme cela a toujours été le cas lorsque la situation sur le territoire le demandait.
Vous pouvez compter sur ma détermination, celle des socialistes et de la Gauche en général pour avancer ensemble. Vous trouverez ici les éléments de nos propositions, nos initiatives, nos réactions.
Sur http://sectionps-cognac.typepad.fr, nous vous proposons de découvrir nos actions.
Le projet socialiste a été adopté à l'unanimité samedi 28 mai lors de la convention nationnale du projet. Celui-ci porte l'ambition de rassembler la gauche, et porter l'alternative en 2012. Les principaux axes du projet marquent un retour en force de l'action publique : ré-industrialisation, pôle public banquaire, nouveau pacte éducatif, remise de l'hôpital au coeur du système de soins, allocation autonomie,...
Je l'affirme depuis des mois, la Première secrétaire, est, à mes yeux la mieux placée pour battre Nicolas Sarkozy. Elle est la mieux placée pour porter un projet dont elle a conduit l'élaboration et qui vise à faire rencontrer majorité sociale et majorité politique, en donnant priorité aux classes populaires, au salariat.
Les pimaires vont constituer un formidable moment démocratique et de débat. Elle doivent marquer le premier temps fort de mobilisation des forces de gauche pour l'alternative en 2012. C'est au sein du Parti Socialiste que se pose la question de l'unité de la gauche, d'une maison commune, de proposition partagées...c'est au sein du Parti Socialiste que se débattent les politiques à mettre en oeuvre demain. Bien sûr, toutes ces questions se posent dans toute la gauche politique, syndicale, associative...mais chacun sent bien que beaucoup dépend du PS, de sa stratégie pour unir la gauche.
A toutes et tous qui s'interrogent sur notre capacité à proposer un vrai projet de société de gauche, je pose cette question : et si vous votiez aux primaires les 9 et 16 octobre pour vous assurer que c'est la candidature la plus unitaire à gauche et la plus combative socialement qui l'emporte ? Le choix du candidat socialiste aux primaires concerne aussi toute la gauche. Ce sera le candidat de la gauche au 2nd tour. Désigner Martine Aubry aux primaires, c'est désigner la candidate du projet, c'est aider à rassembler la gauche bien avant le premier tour.
A l’occasion de la récente présentation de son bilan de 4 ans à l’Elysée, le Chef de l’Etat explique que « les énergies renouvelables connaissent un très fort développement depuis le Grenelle de l’environnement ». Cette affirmation nous éloigne de la réalité.
1/3 des objectifs fixés pour 2020, concernant les énergies renouvelables ne seront pas atteints, si l’on en reste à la dynamique actuelle.
D’autant que les mauvais signaux de la part de l’exécutif s’accumulent. L’échec du sommet de Copenhague de décembre 2009 a sonné le désintérêt de l’Elysée pour la question environnementale. Les dispositifs législatifs et budgétaires récents, bloquent les futures implantations éoliennes. La filière française industrielle, solaire photovoltaïque connaît un coup d’arrêt. L’objectif de 23 % d’énergies renouvelables en 2020 ne sera pas atteint. Parallèlement le Chef de l’Etat, en dépit des mises en garde, confirme la poursuite de tous les engagements en matière d’énergie nucléaire civile, refusant toute ouverture de débat démocratique, sur le bien fondé d’une telle politique ; celle-ci isole la France en Europe et dans le monde, alors que l’heure est aux coopérations européennes et à une autre politique, fondée sur un autre modèle de croissance.
Ce nouveau modèle de croissance suppose de
- sortir progressivement de la double dépendance au pétrole et au nucléaire. Le nucléaire assure aujourd’hui 78 % des besoins d’électricité sur le territoire : c’est excessif dans la mesure où des problèmes importants demeurent au-delà de la possibilité de catastrophes naturelles ou humaines, avec le traitement des déchets. Le pétrole représente plus de 40 % de l’ensemble de la consommation énergétique. Il se révèle assez rapidement « épuisable ». Il est presque totalement importé. Il participe de l’augmentation de la production de gaz à effets de serre et donc du dérèglement climatique.
- développer les économies d’énergie, dans les domaines du logement, des transports, revenir sur les choix routiers et autoroutiers au profit du rail ;
- favoriser la véritable éclosion des filières d’énergies renouvelables moyennant la poursuite de cinq objectifs :
o Etablir l’indépendance énergétique, qui aujourd’hui n’est pas assurée ;
o Respecter l’environnement, et ses équilibres ;
o Réussir la transition post nucléaire, qui ne peut être que progressive et demande une maîtrise publique de la filière scientifique nucléaire ;
o Assurer une vraie diversification énergétique (solaire, éolien, géothermie, etc.) ;
o Développer des filières créatrices d’emplois et des métiers d’avenir, à travers les énergies renouvelables.
Chers(es) amis, Chèr(es)Camarades,
Pour commencer, je tiens à vous remercier de votre présence ce soir. Plus de soixante personnes : une belle réussite pour notre section. Nous devons ce succès à Jeff et à l’ensemble des participants à cette soirée. Merci à vous tous.
Nous sommes réunis ce soir pour évoquer le 10 mai 1981 : Les Français, les Socialistes se souviennent de cette rencontre, entre un peuple, un espoir et l’homme qui l’incarnait. A sa troisième tentative, François Mitterrand est élu avec 51,76% des suffrages. A 64 ans, il devient le premier président de Gauche de la 5eme République.
Pour moi parler de ce 10 mai 1981 est à la fois une fierté mais surtout je ressens une certaine gêne parce que je n’avais que 2 ans lorsque François Mitterrand a été élu Président de la République. Les seules souvenirs que j’en ai sont ceux de mon père qui me raconte souvent l’ambiance à la maison. Cette ambiance qui ne doit pas vous êtes inconnu à vous qui avez vécu ce moment. Les cris, les rires, les embrassades, les chants et la musique. A quoi comparer la liesse qui s’est emparée de Paris et de toutes les villes au soir de ce 10 Mai 1981 ? Difficile à dire. A 20 heures pile, lorsque s’est dessiné sur les écrans de télévision, le visage pixélisé de François Mitterrand la France venait d’élire un président de Gauche et Socialiste.
J’ai regardé pour préparer cette soirée quelques reportages afin de m’inspirer. Je fus très surpris de voir que la Droite ainsi que ces militants pensaient que les chars Russes allaient débarquer sur la France. La peur de l’inconnu sûrement. Je me suis souvenu surtout de cette même comparaison de l’équipe Mouhot pendant la campagne des municipales de 2008. La Droite de 2008 et bien la même que celle de 1981. La Droite fait toujours campagne sur la peur.
Pour moi le 10 mai rime avec la libération des ondes, avec les premières radios libre, mais en réalité, c’est la question du chômage qui avait rythmé la campagne présidentielle.
Aux responsabilités la Gauche avait deux préoccupations : relancer l’activité économique et agir vite. Les 110 propositions du candidat Mitterrand devaient se transformer en autant d’actions, sur le front de l’emploi, du pouvoir d’achat, de l’amélioration des conditions de travail. Trente plus tard, et après autant de présidents de droite ces sujets sont toujours d’actualité.
Alors, Pourquoi trente ans après, Trois décennies marquées par les désillusions, la précarité galopante et le retour décomplexé des démons du racisme et du chacun pour soi commémorer ces moments précieux ? Par Nostalgie ? Certainement pas. Depuis la présidence de François Mitterrand, alors même que la gauche avait engagé de grandes réformes progressistes et pris des mesures sociales, les inégalités de toutes sortes n’ont cessé de croître. A gauche, deux interprétations de l’héritage se sont souvent affrontées, qui insistent sur l’un ou l’autre terme de la contradiction.
Pour les uns, la gauche socialiste, faisant sa mue sociale-démocrate, a baissé les armes face au capitalisme et ainsi laissé faire le pouvoir de l’argent ; pour les autres, l’expérience socialiste française était trop isolée pour pouvoir tenir tête. Je préfère retenir une hypothèse plus optimiste, Cette élection a été porteuse d’espoir pour l’avenir. La retraite à 60 ans a été un cri d’espoir, un cri de joie pour les ouvriers qui y tenaient absolument.
Pour Ségolène Royal, le message de François Mitterrand reste extraordinairement d’actualité car c’est le cœur même de la volonté politique de changer ce qui doit l’être.
Pour la gauche, 30 ans après sa dernière grande conquête politique, que François Mitterrand avait rendu possible il est temps de se dire qu’il faut croire en un monde nouveau et qu’il dépend de chacun d’entre nous que cela change. C’est pourquoi cette soirée se veut plus qu’une commémoration, c’est un message d’espoir.
Je terminerais donc mes propos par ceux de Martine Aubry, notre secrétaire Nationale qui parle de cette soirée en parlant du prolongement d’un chemin. Le chemin du socialisme qui conjugue l’unité et la diversité. Le chemin de la gauche qui croit au changement par la démocratie. Et je rajouterai : Le chemin d’une France qui veut l’alternance.
Mes camarades, en 2012, les Français ont rendez-vous avec la démocratie, c'est-à-dire avec eux-mêmes. Ils diront si, oui ou non, ils veulent que se poursuive la même politique menée depuis plus de 15 ans par les mêmes responsables pour obtenir les mêmes résultats. Ils éliront le ou la présidente de la République et ils répondront à la question qui commandera toute les autres et qui se pose avec gravité : oui ou non la France retrouvera t’elle confiance dans l’avenir ?
Bonne soirée…et que 2012 soit porteur d’espoir comme l’a été 1981.
Nicolas Sarkozy annonçait dès 2007, alors qu’il était candidat à l’élection présidentielle, la nécessité de créer un cinquième risque ou plutôt une cinquième branche de la protection sociale à propos de la dépendance : « Je veux que la France soit un modèle dans la prise en charge des personnes âgées et dépendantes. Le rôle de la solidarité c’est la prise en charge matérielle des personnes dépendantes. »
Il confirmait ses intentions une fois élu et encore plus récemment, au début de cette année 2011.
Les départements se trouvant désormais en première ligne face au désengagement de l’Etat en matière de dépendance. La mise en place d’un dispositif de sécurité sociale pour prendre en compte la dépendance, s’impose. Le vieillissement de la population est une réalité même si nous disposons simultanément d’une des démographies les plus dynamiques d’Europe. Le progrès de l’espérance de vie reste un objectif majeur de notre système sanitaire et social. La volonté de réduire les disparités d’espérance de vie, selon les catégories socio-professionnelles ou les sexes reste un chantier.
Encore aujourd’hui, la différence d’espérance de vie entre un cadre et un ouvrier demeure supérieure à 7 ans, au détriment de l’ouvrier. Nous savons également que les personnes âgées de plus de 85 ans seront de plus en plus nombreuses d’ici au milieu du siècle.
Depuis 1945, et la mise en place de la sécurité sociale, le patronat et la droite usent toujours des mêmes recettes et des mêmes recommandations :
- tenter de réduire au maximum le rôle de la sécurité sociale, la protection solidaire étant considérée a priori comme un obstacle à la « concurrence » ;
- envisager une protection publique à minima pour celles et ceux qui n’ont pas de revenus, pas de patrimoine et ne sont pas solvables ;
- permettre aux compagnies d’assurances privées au nom de la concurrence d’affirmer leur main mise et ensuite leur monopole de fait sur un marché considéré comme porteur ;
- affaiblir les protections publiques mises en oeuvre au fil du temps (exemple : l’APA) pour justifier une privatisation rampante ou frontale ;
- interdire toute subvention publique aux associations qui dans le tiers secteur agissent avec des buts non lucratifs ;
- réduire toujours et encore les moyens de l’hôpital public.
Le MEDEF oppose son refus catégorique à la création d’un cinquième risque dépendance, susceptible de gêner une mise en coupe réglée par les assurances privées. Il se contente de suggérer un prélèvement obligatoire sur les ménages, de plus de 40 ans, pour financer un système privé de prise en charge de la dépendance, à l’instar de ce que nous connaissons déjà en matière d’assurance automobile ou d’assurance habitation.
L’UMP Denis Jacquat conforte cette piste qui offrirait naturellement un double avantage pour la droite :
- ouvrir une voie royale aux assurances privées dans un domaine porteur et lucratif ;
- gonfler le volume des dépenses contraintes sans pour autant recourir à une hausse estampillée des prélèvements obligatoires au sens public du terme.
Au bout du compte, une prise en charge de la dépendance à plusieurs niveaux à travers une sélection par l’argent, pour l’argent. Le marché de la dépendance est déjà le deuxième au monde. Avec le concours de la majorité UMP actuelle, il pourrait devenir le premier devant les USA.
Notre projet prend le contre-pied d’une telle perspective, à la fois injuste, juteuse, et permettant d’instaurer de véritables monopoles privés sur la base de participations croisées.
Nous faisons le choix en matière de dépendance d’un système solidaire sous l’égide de la sécurité sociale et sur la base d’une APA renforcée et financée correctement, ce qui n’est plus le cas depuis 2002.
Nous assumons une logique de solidarité intergénérationnelle. La prise en charge collective de la dépendance n’est pas un marché banal. Derrière les chiffres et les structures, il y a des hommes et des femmes, leur dignité, leur expérience, leur aspiration à la justice sociale.
Nous réaffirmons vis à vis des plus fragiles et en l’occurrence des plus âgés, le droit à une vie décente, le droit à un « vivre ensemble ».
Depuis mercredi dernier, une grande partie des 70 salariés de chez ONET, sous-traitant travaillant pour Verallia a débrayé pour réclamer une hausse des salaires et de meilleures conditions de travail . Les grévistes ont aussi reçu le soutien de leurs homologues de Saint-Gobain.
Le Parti Socialiste de la section Pays-de-Cognac ne peut que soutenir le mouvement de ces salariés sur le territoire Cognaçais.
Il faut : Travailler mieux, moins, tous et gagnez plus…
Travailler mieux, car la souffrance au travail s’est aggravée dans les huit dernières années, stress, risques psycho sociaux, harcèlement, management violent, cadences et productivités accrues, systèmes de notations, de contrôles individualisés, chantage à l’emploi, maladies professionnelles, mise à bas des droits collectifs conventionnels, des carrières et grilles de salaires, détricotage du code du travail, précarité systématisée, temps partiels subis, allongement des durées réelles du travail, heures supplémentaires dissimulées, non comptabilisées, non majorées, non payées…
On a 750 accidents mortels chaque année et ça ne fait pas la « une » des journaux autant que les « faits divers »
Il faut des mesures concrètes :
1°) abaisser la durée maxima du travail hebdomadaire de 48 à 44 h. Fixer le repos minima quotidien de 11 h à 13 h. Définir « le temps de travail effectif comme étant celui ou le salarié est placé sous les directives de l’employeur ».
2°) Ré introduire dans le code du travail deux jours de repos consécutifs dont le dimanche.
3°) il faut que les horaires soient comptabilisés de façon claire et transparente, avec des supports fiables.
4°) enfin il faut rendre les heures supplémentaires plus coûteuses que l’embauche.
Ça ne doit pas se faire avec baisse mais avec hausse de salaire. Il faut hausser le Smic en même temps.
Ces dernières semaines, les Cognaçais et les Charentais sont assaillis d'articles de presse afin de présenter les différents candidats pour les cantonales. Après Jean-François hérouard, en candidat écolo qui en fait un peu trop sur le candidat sortant. Après, Michel Jayat, en candidat qui a le soutien de toute l'opposition municipale et qui nous dit-on est tès sollicité. Après, un bon article sur la candidature du candidat "debout la République"...voici venu le temps de la présentation de Mister Jean-Hubert Lelièvre qui n'a pas souhaité s'exprimer avant le candidat sortant : Robert Richard.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le bilan de Jean-Hubert Lelièvre est plus étoffé en buzz sur Internet et en communication "comique" qu'en réalisations !
On nous dit que c'est un professionnel de la politique : Pendant des mois il n'y a pas eu une journée sans que Jean-Hubert Lelièvre n'ait provoqué un conflit dans la ville qui l'emploie : salaire que l'on dit proche des 4 700 euros, voiture de fonction sur-utilisée, ..., ses billets d'humeurs coécrits avec son copain Morgan Berger en font "un roi des bons coups médiatiques". A chaque fois, Jean-Hubert a choisi de créer le buzz à l'action politique. Si c'est cela un politique professionnel, je préfère rester un militant de la politique.
En réalité, dans ces articles, Jean-Hubert Lelièvre cherche à faire croire, qu'il pourrait être un élu qui permettra au territoire de se développer ce qu'il n'a pas été capable de faire jusqu'à présent et ce quelque soit sa fonction (directeur de cabinet, responsable local UMP).
Les Cognaçais et les Charentais ne sont pas dupes de cette soudaine et tardive envie de gagner en crédibilité en tentant de séduire le monde économique, les séniors en rappelant l'impact du "Cep'âge" dans la ville de Cognac ou en essayant de conquérir un électorat jeune.
Bref, le "Jean-Hub nouveau" serait arrivé ! sauf qu'il ressemble étrangement à celui d'avant, celui qui cherche absolument à se caser politiquement. Après une tentative qui n'a pas aboutit lors des Régionales, il tente cette nouvelle aventure en attendant de tenter de conquérir la 2nd circonscription pour la députation puis tentera les élections Municipales de 2014 à Cognac.
Ah ! qu'il est loin le temps où la politique était jolie...
Quelle honte que ces propos du duo magique Lelièvre-Berger, lorsqu'ils proposent un billet sur les voeux du Maire de la ville de Cognac. Honte quant au fond du sujet, bien sûr. Mais aussi par leur désinvolte ignorance ! Bien sûr mes détracteurs diront que j'aurai pu écrire ce genre de billet. Oui, bien sûr mais c'était avant. Avant que la situation ne soit si grave, avant que je me dise que maintenant ce qui compte c'est de défendre mon idée de la politique,mes convictions et d'être sur le fond.
Pauvre Morgan Berger qui une fois encore a perdu une bonne occasion de se taire. Comment peut-on prétendre un seul instant incarner une politique moderne et continuer à faire des textes qui ne resteront pas dans les annales ? Ce texte est une absurdité qui n’est pas digne de cette jeunesse qui veut faire de la politique autrement. Et pour cause, le problème de ces jeunes UMPistes ne provient pas d’une insuffisance du travail mais d'un manque de conscience politique.
Le duo magique se moque de l'égalité réelle, la quatrième convention du Parti Socialiste. Pour eux, de ce que je crois comprendre, Il y aurait d’un côté les idéalistes, irresponsables, promettant tout, tout de suite, l'équipe de Michel Gourinchas et de l’autre les réalistes, eux. C'est vrai que la politique de Monsieur Mouhot a fait ses preuves entre 2001et 2008.
Mais, il n’en reste pas moins que l’égalité réelle est une fin en soi pour une démocratie.L’égalité n’est pas un mot abstrait. Elle est liée à des contenus précis sur lesquels des bilans peuvent être portés.Jean-Hubert est dans la posture et sa posture tourne à l’imposture, celle d’une prétendue modernité. Morgan Berger remplit une fonction,que l'on cherche encore. Il rejoint la galerie des quelques imposteurs de la droite locale . Il est aussi le digne cousin d’un certain Jean-Marie Bockel dont le rêve de devenir le Tony Blair français le conduisit, après avoir recueilli moins de 1% lors d’un congrès du PS, à rejoindre piteusement les rangs du gouvernement Sarkozy en 2007 et à fonder un groupuscule intitulé Gauche Moderne, ridicule satellite de l’UMP. Le duo magique devrait rejoindre ce groupuscule.
La critique de la gestion des actions de la majorité municipale est normal. Mais, la majorité municipale avance. Lentement ? (peut-être) mais sûrement. On sait où on va. La démocratie locale est une vraie réussite et en 2011 nous allons aller encore plus loin pour faire participer les Cognaçaises, les Cognaçais, le monde économique, associatif avec la mise en place d'un Plan Local d'Urbanisme - Agenda 21. Alors oui, engagement pris, promesse tenue. Ils se moquent de la proximité de Michel Gourinchas mais elle est sincère, réelle mais surtout appréciée par les Cognaçais.
Il y a deux façons de conduire la politique locale de la ville de Cognac : le catastrophisme, ou le volontarisme, avec comme principe clair l'envie de rendre Cognac plus attractif, plus dynamique et en phase avec les attentes des Cognaçais. La droite a choisi : elle multiplie les diagnostics alarmistes...
Le jeu médiatique autour des candidatures socialistes ainsi que le débat sur les primaires sèment le trouble chez les militants socialistes. Nos partenaires de gauche ne comprennent pas notre stratégie. Alors que les conventions sur le projet (convention pour un nouveau modèle économique, convention pour une nouvelle donne Internationale et Européenne, convention pour l'égalité réelle) devraient dessiner les propositions que le Parti Socialiste soumet à ses militants, et à ses partenaires pour préparer ensemble l'alternative, c'est le doute qui domine. C'est inquiétant.
Avec ses propositions sur l'égalité réelle le Parti Socialiste a enfin un programme de gauche et propose sur le logement, la santé, le social et l'éducation de vrai choix de société. Paul Quilès en venant à Cognac nous a parlé de la mise en place dans sa région des "forums de la gauche". C'est je pense la bonne méthode pour construire un projet alternatif porté par toute la gauche. Le débat de jeudi dernier avec l'ensemble des partenairesde gauche n'a pas permis de pousser jusque-là le débat, mais ce n'était pas vraiment l'objectif. Toute la gauche réflechit à des propositions. Nous devons donc réflechir au niveau départemental à des états généraux afin de construire "la maison commune" dont nous avons besoin.
Maintenant, afin d’incarner l’alternative à la droite et non seulement l’alternance, il reste quand même quelques questions à régler en interne au sein du Parti Socialise.
D’abord, nous devons cesser la polémique sur le calendrier de désignation du candidat de la gauche, en rappelant que l’élection présidentielle se gagne – ou se perd – pendant la campagne et non 18 mois avant.
Ensuite, à l’heure qu’il est, peu importe celui ou celle qui portera nos couleurs à la présidentielle de 2012, tant que ce dernier se préoccupe davantage d’être convaincant auprès des catégories populaires et des classes moyennes plutôt que de vouloir être agréable avec les fameuses agences de notations.
Enfin, il faut que les idées précèdent les ambitions et ce n'est qu'ensuite que nous pourrons travailler à la "maison commune".
Nous avons souhaité au sein du Parti Socialiste Pays-de-Cognac échanger et confronter nos idées. Je crois sincèrement que partout en France ce débat doit avoir lieu parce que nous vivons une période d’accélération de toutes les crises. Crise évidemment du capitalisme, la plus grave que l’ont ait connu. Malgré ce que l’on nous dit, nous sommes encore dans cette crise, et nous n’en sortirons que si nous avons la volonté ensemble de changer le monde.
Notre volonté en organisant des débats n’est pas de demander aux Charentais et aux Français en général de patienter et d’attendre 2012. Notre volonté est de démontrer qu’il existe un autre chemin et que ce n’est qu’ensemble que nous trouverons ce chemin.
Si la Gauche l’emporte en 2012, et nous le devons, l’état du Pays laissé par la droite sera catastrophique. Cette situation qui est à craindre doit nous amener à penser la France de demain car « la France d’après », celle de Nicolas Sarkozy nous à amener à une crise sociale, et à une insécurité en explosion…
Alors dans ces conditions comment réussir une nouvelle étape dans l’unité de la Gauche, parce que c’est la condition sine qua none pour gagner.
Je pose ici les questions. Pour avoir une unité il faut que nous répondions à ces questions : Comment aborderons-nous la problématique Européenne, dans une Europe majoritairement à droite en 2012, alors que nous sommes en attente de ruptures ? Quel avenir offrirons-nous aux Services Publics, et à notre Etat ?
Ces questions, parmi tant d’autres attendent en écho une mobilisation de nous tous et qui doit commencer dès aujourd’hui.En 2012, je vous le dit, nous pouvons l’emporter, mais cela nécessite que l’ensemble des Partis de la Gauche se lèvent ensemble afin de signifier ce que nous voulons.
J’entends les critiques concernant mon Parti. Je vous le dit il y’a une prise de conscience chez nos dirigeants pour non pas construire une alternance mais une réelle alternative. J’en veux pour preuve le texte validé par nos militants sur l’égalité réelle. Un vrai projet de gauche sur lequel chacun des partis présent ici pourra y trouver des points d’accord.
Oui une majorité de Français est :
- pour des services publics forts
- pour la gestion publique de l’eau,
- pour la scolarité obligatoire à 3 ans et la semaine de 5 jours,
- pour le droit à une fin de vie dans la dignité,
- pour le droit de vote des étrangers aux élections locales…
A travers cette liste non exhaustive des propositions comprises dans ce texte, chacun aura pu comprendre que l’heure des choix a sonné pour le Parti Socialiste. Aujourd’hui la majorité de droite semble être au plus bas, du moins dans les sondages, être forts, cohérant et en phase avec les attentes de nos concitoyens sur le fond ne suffira pas pour que nous l’emportions en 2012. Il nous faudra prendre l’initiative de se réunir comme ce soir afin d’être cohérents et unis. La droite ayant su profiter depuis 2007 de certaines de nos différences. Notre Pays et son Projet ne résisteront pas à 5 ans de Sarkozysme supplémentaire.
La seule formule stratégique gagnante est celle du rassemblement de la Gauche. Les Français veulent une Gauche digne et ambitieuse, une Gauche qui n’a pas peur d’être elle-même, une Gauche populaire parce que proche des préoccupations des gens, une Gauche qui convainc qu’une fois au pouvoir elle n’oubliera pas ceux qui lui ont donné mandat.
Ma génération, devra contribuer à faire émerger cette Gauche.La droite ne craint pas d’être elle-même ? Soyons-nous même. C’est donc maintenant que nous lançons un appel à toutes celles et ceux, militants associatifs, syndicalistes, à toutes celles et ceux qui au moment des campagnes électorales nous disent que le PS n’est pas assez à gauche, à toutes celles et ceux qui sincèrement nous encouragent à continuer le combat au sein du Parti Socialiste. Je vous lance un appel ce soir : débattons, échangeons et réussissons ensemble cette unité comme à Cognac
Le Maire de Cognac Michel Gourinchas a réussit à créer une équipe, une unité en 2008 en constituant une liste de personnalité de la société civile jusqu’au Front de Gauche. N’oublions jamais cette réussite, elle doit nous guider chaque jour.
Pour conclure, en 2012, non rien n’est gagné, mais tout est possible, à condition que nous parvenions à trouver cette unité et cette unité passera forcément par des propositions communes.
En affichant son ambition présidentielle, Ségolène Royal, notre présidente de Région plonge notre parti dans l'embarras et dans la crainte d'une nouvelle guerre interne selon la presse locale et nationale. Je n'y crois pas. Peu importe la candidate ou le candidat. Parce que, ce qu’attend profondément non seulement le peuple de Gauche mais aussi j’espère, les Françaises et les Français qui n’ont pas l’air très satisfait de la façon dont on nous gouverne c'est de garantir un programme cohérent et surtout d'assurer le rassemblement de la gauche.
Si la Gauche l’emporte en 2012, et nous le devons, il se pourrait que l’état du Pays laissé par la Droite soit catastrophique. Cette situation qui est à craindre doit nous amener à penser la France de demain car « la France d’après », celle de Nicolas Sarkozy nous à amené à une finance de la Nation au plus bas, à une crise sociale, et à une insécurité en explosion…Nous avons fait les primaires pour éviter la pagaille alors dans ces conditions réussisons l’unité du PS, parce que c’est la condition sine qua none pour gagner.
Les Français veulent une Gauche digne et ambitieuse, une Gauche qui n’a pas peur d’être elle-même, une Gauche populaire parce que proche des préoccupations des gens, une Gauche qui convainc qu’une fois au pouvoir elle n’oubliera pas ceux qui lui ont donné mandat.
Ma génération, devra contribuer à faire émerger cette Gauche. C’est ma génération qui paie le plus lourd tribu à la crise. C’est ma génération qui subit de plein fouet la politique du gouvernement.
Il faut une alternative politique. Ne soyons pas les témoins de l’histoire, transformons-la en construisant les conditions du changement démocratique...
Les derniers chiffres communiqués par les Notaires de France sur le montant des transactions immobilières du deuxième trimestre 2010 laissent apparaître une hausse annuelle des prix desappartements anciens de 6,3% au national et de 4,3% en province.
La crise du logement est un des principaux maux dont souffre la société Française. Le prix du logement a doublé en 10 ans. Suite à cela, il y'a bien évidement dégradation du pouvoir d'achat des méanges qui subissent cette hausse en tant qu'accédants à la propriété.
Cette crise a trois causes : la pénurie, la spéculation et une politique de la Droite contraire aux besoins des classes moyennes et populaires. La Droite a alimenté la spéculation par des dispositifs comme la "loi Scellier", qui sont des cadeaux fiscaux coûteux aux investisseurs, sans exigence de construire des loyers modéré. Le slogan du candidat Sarkozy "tous propriétaires" ne se traduit par aucune réalité et le financement du logement social est en diminution depuis deux ans.
L’écart ne cesse de se creuser entre les revenus des ménages et les prix de l’immobilier, accentuant l’inégalité face à l’accès à la propriété comme au logement, et accroissant sans cesse la part des dépenses consacrée à se loger.
A cognac, l'ensemble des profesionnels de l'immobilier le reconnaissent, le marché est difficile. Le constat de la baisse des taux d'intérêt qui aurait dû permettre une amélioration de la situation des accédants modestes ou des primos-accédants n'a eu aucun effet car la hausse des prix de vente des maisons n'a cessé de progresser depuis des mois.
Les inégalités sociales s'accroisent de jour en jour. Afin d'y remédier il faudrait que le Gouvernement prennent des mesures de régulation des prix dans les zones où cela devient de plus en plus difficile de devenir propriétaire. Il faudrait également abandonner des dispositifs que la "loi Scellier" et prendre des mesures appropriées afin de contenir la flambée des prix et favoriser la mise en production de logements destinés à une clientèle à revenus modestes.
Les prix de l'immobilier n'ont pas vocation à monter indéfiniment. Pour corriger les excès de la période précedante, la Gauche, si elle l'emporte à l'Election Présidentielle doit se donner comme objectif la baisse raisonnée des prix du logement et des loyers dans le privé. Cette baisse rendra du pouvoir d'achat aux ménages. Il n'est pas normal qu'aujourd'hui une famille soit contrainte de dépenser plus de 25% de budget au logement.
En prenant les reines de l'UMP locale le duo Lelièvre/Berger avaient promis un grand chambardement : lancement d'un blog, où nous devions voir qu'il se passe quelque chose au Pays de l'UMP, croissance express des adhérants... Ils devaient incarner une alternative crédible en facilitant l'échange entre toutes les générations de militants...pari réussi quand on voit que Jean-Hubert part à la bataille face à Michel J, voilà pour le programme. Programme très ambitieux, au regard des résultats qui sont somme toute des plus modestes...
Internet et l'UMP : "le flop des créateurs du possible"
Le blog de l'UMP, trois plumes, trois personnalités du Cognaçais, mais qui regarde ? A en croire les sondages sur le blog : peu de personne. Au niveau National, les traces indélébiles du fameux lipdub mettant en scène ministres et militants poussant la chansonnette a été très difficile à faire oublier. Seul Morgan continue à défendre cette autre idée de faire de la politique. En janvier 2010, à peine remise du lipdub, l'UMP doit faire face au lancement raté du tant attendu réseau social, Les « Créateurs de possible ». Ce qui devait être «le projet phare de la modernisation du parti», selon les mots du secrétaire général s'est soldé par un échec.
L'UMP veut mener la contre-offensive contre la "gauchosphère". Ce concept quelque peu flou, inventé durant l'été par le président des jeunes de l'UMP, Benjamin Lancar, (celui que Morgan a soutenu durant la campagne) désigne une réalité, celle d'un Web français où le parti majoritaire a bien du mal à se faire une place. Mais dans lequel il est bien décidé à entrer en force…
Il serait temps que l'UMP réinvestisse l'Internet, non comme elle le fait actuellement, en l'utilisant exclusivement comme un relais supplémentaire pour écouler sa propagande ou ses critiques de la majorité locale, mais en participant aux débats qui s'y déroulent de manière constructive. L'UMP s'est elle-même e-ringardisée et fabriqué de toute pièce une image anti-Internet, autant dire anti-modernité, voire anti-jeunes.
Peu importe le nombre d'inscrits sur Internet, Jean-Hubert entendait également battre les records d'adhésions réelles et non virtuelles au parti; voilà ce qu'il disait fin 2009 : "il est essentiel que notre mouvement fasse masse". L'UMP a du mal à se renouveler. Une hémorragie que d'aucuns expliquent par un manque de dynamisme du parti majoritaire au niveau National.
Le rôle d'un parti , c'est d'animer le débat et de faire des propositions qui lui soient propres; hors que voit-on? Au lieu de distribuer des tracts et de coller, j'aurais aimé les voir animer des débats contradictoires avec les partenaires sociaux, avec le PS, avec la Gauche au lieu de ça, Morgan et Jean-Hubert se contentent d'applaudir le gouvernement et Xavier Bertrand.
Pendant ce temps...
Le Parti Socialiste Section Pays-de-Cognac sera le 17 novembre à 20h00 à Jonzac pour un débat en présence de Benoît Hamon sur le thême : "Egalité réelle"
Le Parti Socialiste Pays-de-Cognac organisera le 09 décembre à l'auditorium de Cognac une rencontre débat autour de Paul Quilès sous le thême : "Comment réussir une nouvelle étape de l'unité de la Gauche"
Hier, mardi 12 Octobre 2010, nous étions 3,5 millions dans la rue, 20% de plus que les dernières manifestations. A Angoulême hier matin, nous étions 25 000. A Cognac en fin d'après-midi le nombre de manifestants est plus élevé également. Un responsable de la Police National me disait au départ du cortège qu'il y'avait entre 2 700 et 3 000 personnes.
Ici ou là, nous entendons dans nos journaux que la reconduction de la grève dans plusieurs entreprises du secteur Privé et du secteur Public indique une augmentation de la combativité. Et pourtant, Monsieur Sarkozy et les siens sont de plus en plus fragilisés : les sondages (même ceux du journal "Le Figaro") sont chaque semaine de plus en plus cruels et à l'UMP et au sein du gouvernement le discours reste le même. Même à Cognac notre baby UMP, Morgan nous impose la propagande National sur la réforme des retraites en nous expliquant que de nombreux Pays Européens, confrontés à la même situation, se sont engagés dans cette voie, en relevant l'âge légal de départ en retraite. C'est très bien Morgan, tu sais faire un copier-coller des arguments de ton parti. Mais saches qu'en Allemagne le décompte des annuités cotisées est de 35 annuités, idem pour l'Italie et l'Espagne. Même en Grande-Bretagne, Pays Libéral, ils proposent la retraite à 68 ans...mais seulement en 2046, en France Monsieur Sarkozy nous l'impose en 2018. La droite en est réduite à chercher quelque provocation mais elle risque le retour du boomrang.
Pour éviter de faire monter la mayonnaise, des députés de l'UMP veulent la fin du bouclier fiscal et de l'ISF. Mais comment ne pas comprendre qu'encore une fois tout ceci sert à faire diversion dans les médias.
Heureusement, le soutien de l'opinion contre la réforme des retraites "gagne en fermeté" et le soutien chez les femmes et les jeunes est de plus en plus fort. Dans la rue, toute la gauche est ensemble, parfois drapeaux mêlés. Face à la crise sociale, la gauche à Cognac et au niveau national (PS, PC, PG, EE-Verts),peut et doit affirmer ensemble : « retrait du projet ! pour financer les retraites, d’autres solutions existent ».
En concubinage, 2 enfants, secrétaire de section Pays-de-Cognac
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