La France va mal et nos concitoyens souffrent de la politique conduite par le gouvernement. Notre pays n’en peut plus de voir sa république abîmée, ses fondements de solidarité et de laïcité quotidiennement remis en cause. Les Français méritent mieux, surtout en temps de crise, que la politique de régression sociale qu’ils subissent de plein fouet.
Face à cette situation, le PS, mais aussi toute la gauche, doivent agir en responsabilité. Pour la gauche, la victoire pour 2012 n’est pas acquise mais il est possible de réussir l’alternance en proposant une véritable alternative politique. Le Parti socialiste est aujourd’hui solidement installé comme le premier parti de notre pays, au cœur d'une gauche nettement majoritaire.
Le succès des cantonales, après celui des élections régionales, ouvre de grands espoirs pour 2012 : l'espoir d'une autre France, une France ouverte à l’avenir, une France plus forte, plus juste et plus confiante. Comme 2012 est l'année de tous les espoirs pour les Français, 2011 doit être l’année où la gauche crée les conditions de la victoire. Nous nous devons d'être à la hauteur de nos responsabilités. Cela suppose quelques conditions. Réussir le processus des Primaires A la fin de cette année, nous aurons choisi notre candidat à la présidence de la République. Dès cet instant, nous devrons être tous rassemblé-e-s, solidaires et unis autour de celle ou de celui qui aura été choisi-ie.
Ce rassemblement doit concerner les socialistes et leurs alliés les plus proches dès le premier tour, toute la gauche et au-delà pour le second. Alors, rien à partir d'aujourd'hui ne doit compromettre ce futur rassemblement et chacun-e à gauche est déjà responsable des petites phrases médiatiques qui laisseront des traces. Entre juillet et octobre, nous vivrons les «primaires».
Les militants socialistes ont massivement validé ce processus et les Français manifestent leur volonté d’y participer fortement. Elles doivent devenir le premier acte de la campagne présidentielle, un véritable moment de mobilisation populaire. Pour être réussies, ces primaires doivent être maîtrisées. Pour que cet exercice démocratique soit exemplaire, il faut qu'il respecte les règles rigoureuses de la démocratie. Et d'abord le respect des concurrent-e-s, qui ne seront pas des adversaires. Tout socialiste qui, dès à présent, exprime sa préférence pour tel-le ou tel-le candidat-e doit impérativement s'abstenir de dénigrer les autres et se placer dans la promotion de notre Projet pour 2012.
Défendre le projet socialiste et préparer l’union de la Gauche Le Parti socialiste a adopté, à l’unanimité de son Conseil National, le Projet pour 2012. Reste maintenant aux militants de l’adopter d’ici la fin du mois de mai, puis viendra le nécessaire travail en commun entre les partis de gauche pour la préparation électorale et programmatique car le rassemblement de la Gauche est une nécessité pour la victoire en 2012. Les militant-e-s et les électeurs-trices de gauche nous observent et attendent de nous une responsabilité particulière.
Il faut travailler au nécessaire rassemblement des forces populaires, la gauche, les écologistes. Seul ce rassemblement peut éviter le risque d’une dispersion des voix qui briserait la dynamique de victoire et rendrait crédible la possibilité de la présence de l’extrême-droite au second tour. Ce processus capital, il revient au Parti socialiste de l'initier, de l'animer, de le réussir, autour de sa première secrétaire, Martine Aubry. Cette responsabilité lui revient parce qu’elle est la première secrétaire du principal parti de Gauche, que les socialistes lui ont confié cette mission essentielle et qu'elle a, à ce titre, la légitimité pour conduite tous les socialistes et, au-delà, toute la gauche à la victoire. Elle est aujourd’hui la mieux placée pour s’adresser aux responsables des autres partis de la gauche afin de réunir les conditions du rassemblement.
Au nom du PS, elle doit proposer la mise en place d’un groupe de travail, réunissant des représentants de tous les partis de gauche, pour réaliser un «état des lieux» des convergences et des divergences programmatiques afin de déboucher sur une plate-forme commune de gouvernement. Redonner confiance aux Français et tourner la France vers l’avenir Pour nous, Martine Aubry est la mieux placée pour porter l’espoir en 2012. Cette légitimité, Martine Aubry l’a acquise en redonnant du crédit au Parti socialiste. Celui-ci « abimé » médiatiquement par le Congrès de Reims et ses divisions parfois artificielles, mais aussi par la précédente campagne présidentielle voire par l’échec tenace de 2002, a su, sous l’autorité de Martine Aubry, se remettre au travail, renouer avec le mouvement social, syndical et associatif, se confronter à l’évolution de notre société, se nourrir du travail d’analyse des intellectuels, se projeter dans un projet d’avenir.
Militants socialistes, syndicaux, associatifs, sympathisants de la « société civile », nous pensons, au-delà de nos parcours et sensibilité différents au sein et en dehors du Parti socialiste, qu’il revient à Martine Aubry d’engager cette démarche de rassemblement et de porter les espoirs de nos concitoyens lors de l’élection présidentielle de 2012.
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