15 avril 2011

NOTE PLUS ANCIENNE
Génération 2012 : Intervention de Marie-Noëlle Lienemann Le changement ! L’objectif de notre projet est bien là. Il doit permettre la victoire pour le changement. La victoire passe nécessairement par rassemblement des forces de gauche et écologistes. Nos propositions doivent s’inscrire dans la recherche d’un socle commun programmatique avec nos partenaires. Je crois, que pour l’essentiel, elles constituent une bonne base de départ pour cet objectif. Les dernières élections montrent que la gauche, le PS doivent convaincre notre peuple et les couches populaires, qui, il faut bien le reconnaitre, peuvent se laisser tenter par l’abstention ou même par l’extrême droite. Il faut des engagements concrets qui répondent à leurs attentes et améliorent réellement leurs conditions de vie. Le document d’aujourd’hui ne se contente pas de vagues intentions et liste des mesures qui y répondent. Mais la crise politique profonde qui touche notre pays et qui vient en écho à la crise sociale et économique a des racines profondes. La politique de Nicolas Sarkozy l’a terriblement accrue. Ce qui est en cause est notre modèle républicain. La France n’a pas de problème d’identité nationale, elle a un problème de projet collectif. Là est bien l’un des enjeux majeurs de 2012 : d’une part redonner, aux français, confiance en eux, en l’avenir de la France et de leurs enfants, d’autre part les mobiliser autour de perspectives nouvelles, de changements profonds, de progrès nouveaux. La gauche et les écologistes doivent proposer à nos concitoyens de reprendre le chemin de l’épopée Républicaine, de l’accomplissement de l’idéal de notre république. Ils sont les seuls à pouvoir incarner cette perspective car la dimension sociale est devenue majeure et parce que le quinquennat de Nicolas Sarkozy, aura marqué, a cet égard, une terrible régression. Donner force, en ce début de 21ème siècle à la promesse à républicaine est une des tâches majeures de la gauche française. Nous voyons à travers les mouvements des peuples dans le monde comme celle-ci reste vive et actuelle et émancipatrice. Notre pays a été percuté par le libéralisme qui contestait l’Etat et l’intervention publique, niait l’égalité, réduisait la liberté au libre-échange, préférait la concurrence à la fraternité. La crise financière a révélé les dangers de ce système et nous devons ouvrir un nouveau cycle. Pourtant rien n’est joué car à peine, l’orage bancaire éloigné, les grandes puissances financières reprennent leur pouvoir et leurs dérives. Le capitalisme financier transnational redresse la tête. Disons-le tout net, une victoire de la gauche en France doit proposer une autre voie. D’autant que cette crise est loin d’être achevée. La République c’est avancer vers l’égalité réelle. Nous faisons dans notre projet de la lutte contre les inégalités un axe majeur de notre politique.la question salariale est majeure en particulier pour regagner du terrain dans la part de la valeur ajoutée qui y est consacrée que par la lutte contre la précarité et la multiplication des travailleurs pauvres. La revalorisation du Smic et la conférence salariale sont de bons points d’appui. Mesurons que nous serons attendus sur ces sujets cruciaux et sur des résultats tangibles....
NOTE PLUS RECENTE
Edito 10 : Une offensive bien orchestrée sur la « dépendance » Nicolas Sarkozy annonçait dès 2007, alors qu’il était candidat à l’élection présidentielle, la nécessité de créer un cinquième risque ou plutôt une cinquième branche de la protection sociale à propos de la dépendance : « Je veux que la France soit un modèle dans la prise en charge des personnes âgées et dépendantes. Le rôle de la solidarité c’est la prise en charge matérielle des personnes dépendantes. » Il confirmait ses intentions une fois élu et encore plus récemment, au début de cette année 2011. Les départements se trouvant désormais en première ligne face au désengagement de l’Etat en matière de dépendance. La mise en place d’un dispositif de sécurité sociale pour prendre en compte la dépendance, s’impose. Le vieillissement de la population est une réalité même si nous disposons simultanément d’une des démographies les plus dynamiques d’Europe. Le progrès de l’espérance de vie reste un objectif majeur de notre système sanitaire et social. La volonté de réduire les disparités d’espérance de vie, selon les catégories socio-professionnelles ou les sexes reste un chantier. Encore aujourd’hui, la différence d’espérance de vie entre un cadre et un ouvrier demeure supérieure à 7 ans, au détriment de l’ouvrier. Nous savons également que les personnes âgées de plus de 85 ans seront de plus en plus nombreuses d’ici au milieu du siècle. Depuis 1945, et la mise en place de la sécurité sociale, le patronat et la droite usent toujours des mêmes recettes et des mêmes recommandations : - tenter de réduire au maximum le rôle de la sécurité sociale, la protection solidaire étant considérée a priori comme un obstacle à la « concurrence » ; - envisager une protection publique à minima pour celles et ceux qui n’ont pas de revenus, pas de patrimoine et ne sont pas solvables ; - permettre aux compagnies d’assurances privées au nom de la concurrence d’affirmer leur main mise et ensuite leur monopole de fait sur un marché considéré comme porteur ; - affaiblir les protections publiques mises en oeuvre au fil du temps (exemple : l’APA) pour justifier une privatisation rampante ou frontale ; - interdire toute subvention publique aux associations qui dans le tiers secteur agissent avec des buts non lucratifs ; - réduire toujours et encore les moyens de l’hôpital public. Le MEDEF oppose son refus catégorique à la création d’un cinquième risque dépendance, susceptible de gêner une mise en coupe réglée par les assurances privées. Il se contente de suggérer un prélèvement obligatoire sur les ménages, de plus de 40 ans, pour financer un système privé de prise en charge de la dépendance, à l’instar de ce que nous connaissons déjà en matière d’assurance automobile ou d’assurance habitation. L’UMP Denis Jacquat conforte cette piste qui offrirait naturellement un double avantage pour la droite : - ouvrir une voie royale aux assurances privées dans un domaine porteur et lucratif ; - gonfler le volume des dépenses contraintes sans pour autant recourir à une hausse estampillée des prélèvements obligatoires au sens public du terme. Au...

Jonathan MUNOZ

En concubinage, 2 enfants, secrétaire de section Pays-de-Cognac

Parti Socialiste section de Cognac

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