10 mai 2011

NOTE PLUS ANCIENNE
Appel du 10 mai : pour un « accord de rassemblement de la gauche » A l’occasion du 30ème anniversaire de l’élection du premier, et à ce jour seul, Président de gauche sous la Vème République, la nostalgie n’est pas de mise. La gauche, parce que c’est sa vocation historique, a le devoir de se projeter dans l’avenir, donc de remporter l’élection de 2012. Une société de plus en plus injuste, à qui l’on prétend faire croire que c’est une fatalité, une jeunesse en panne d’avenir, des classes moyennes et populaires désemparées, la précarité qui s’accroît, la laïcité républicaine menacée, une France controversée. Aujourd’hui comme il y a trente ans, la France a besoin d’espérance, et de profonds changements. Pour l’emporter, la gauche doit compter sur la vigueur de ses propositions et fédérer toutes celles et tous ceux qui veulent changer de politique pour changer la société. En ce 10 mai 2011, nous invitons donc toutes les forces de la gauche et de l’écologie à souscrire publiquement un « accord de rassemblement de la gauche » en vue de la prochaine élection présidentielle. Cet accord doit concerner le principe du rassemblement, la méthode de travail et la définition d’un « socle commun ». Au-delà, il reviendra aux formations et partis politiques envisageant d’exercer ensemble le pouvoir de discuter d’un programme de gouvernement et d’un accord législatif. Sans préjuger le choix des différents partis de présenter on non une candidature, nous insistons pour que la campagne présidentielle se déroule à gauche dans cette perspective et avec cet esprit de rassemblement. Nous sommes convaincus que c’est la condition de la victoire en 2012, mais aussi celle d’un véritable changement en faveur du développement durable, de la justice sociale et de l’émancipation humaine. C’est pourquoi, nous lançons un appel solennel aux responsables de la gauche et de l’écologie pour qu’ils s’engagent, dès à présent, sur le principe puis l’élaboration et la mise en œuvre de cet accord de rassemblement de toute la gauche qui, à partir d’un socle commun, doit déboucher sur un accord de gouvernement. Pour notre part, nous nous engageons à porter ce message partout où nos responsabilités et nos activités le permettront. « Je crois pour demain comme hier à la victoire de la gauche, à condition qu’elle reste elle-même. Qu’elle n’oublie pas que sa famille, c’est toute la gauche. Hors du rassemblement des forces populaires, il n’y a pas de salut ». (François Mitterrand- 18 novembre 1994)
NOTE PLUS RECENTE
Edito 12 : L’échec de la politique énergétique A l’occasion de la récente présentation de son bilan de 4 ans à l’Elysée, le Chef de l’Etat explique que « les énergies renouvelables connaissent un très fort développement depuis le Grenelle de l’environnement ». Cette affirmation nous éloigne de la réalité. 1/3 des objectifs fixés pour 2020, concernant les énergies renouvelables ne seront pas atteints, si l’on en reste à la dynamique actuelle. D’autant que les mauvais signaux de la part de l’exécutif s’accumulent. L’échec du sommet de Copenhague de décembre 2009 a sonné le désintérêt de l’Elysée pour la question environnementale. Les dispositifs législatifs et budgétaires récents, bloquent les futures implantations éoliennes. La filière française industrielle, solaire photovoltaïque connaît un coup d’arrêt. L’objectif de 23 % d’énergies renouvelables en 2020 ne sera pas atteint. Parallèlement le Chef de l’Etat, en dépit des mises en garde, confirme la poursuite de tous les engagements en matière d’énergie nucléaire civile, refusant toute ouverture de débat démocratique, sur le bien fondé d’une telle politique ; celle-ci isole la France en Europe et dans le monde, alors que l’heure est aux coopérations européennes et à une autre politique, fondée sur un autre modèle de croissance. Ce nouveau modèle de croissance suppose de - sortir progressivement de la double dépendance au pétrole et au nucléaire. Le nucléaire assure aujourd’hui 78 % des besoins d’électricité sur le territoire : c’est excessif dans la mesure où des problèmes importants demeurent au-delà de la possibilité de catastrophes naturelles ou humaines, avec le traitement des déchets. Le pétrole représente plus de 40 % de l’ensemble de la consommation énergétique. Il se révèle assez rapidement « épuisable ». Il est presque totalement importé. Il participe de l’augmentation de la production de gaz à effets de serre et donc du dérèglement climatique. - développer les économies d’énergie, dans les domaines du logement, des transports, revenir sur les choix routiers et autoroutiers au profit du rail ; - favoriser la véritable éclosion des filières d’énergies renouvelables moyennant la poursuite de cinq objectifs : o Etablir l’indépendance énergétique, qui aujourd’hui n’est pas assurée ; o Respecter l’environnement, et ses équilibres ; o Réussir la transition post nucléaire, qui ne peut être que progressive et demande une maîtrise publique de la filière scientifique nucléaire ; o Assurer une vraie diversification énergétique (solaire, éolien, géothermie, etc.) ; o Développer des filières créatrices d’emplois et des métiers d’avenir, à travers les énergies renouvelables.

Jonathan MUNOZ

En concubinage, 2 enfants, secrétaire de section Pays-de-Cognac

Parti Socialiste section de Cognac

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